Apprendre le storytelling (Leçon 2/3)

La semaine dernière, je parcourais les pages d’un vieux grimoire, que j’avais acheté à prix d’or au marché noir de Hong-Kong. Il provenait d’une collection protégée de manuscrits copiés à la main par un moine ayant récupéré des parchemins originaux sauvés de la bibliothèque d’Alexandrie.
Je feuilletais l’ouvrage délicatement, soulevant chaque page avec une infinie précaution, lorsque j’entendis un son étouffé.
« Mmpffmpfff »
Tout d’abord, je regardais sous la table, puisqu’il semblait que le son venait de là. On aurait dit que quelqu’un grattait et criait sous un amas de papiers.
Rien.
« Mpfsrtezmpfgcrrchmoidl »
Je me cognais à la table en me relevant. Le son venait du vieux livre.
Je penchai mon oreille avec précaution sur ses pages ouvertes.
J’entendis à cet instant de façon distincte, les mots prononcés par une personne, qui, si absurde que cela paraissait, semblait être enfermée dans l’onéreux grimoire.
« Sortez-moi dlà!!! » criait une voix lointaine et exaspérée.
Je regardais autour de moi, bien que je fus complètement seule, pour vérifier que personne n’allait observer ce que je m’apprêtais à faire, à savoir, répondre :
« Heuuu, bonjour…comment, euh, comment je fais ? »
La voix hurla « Page 127 ! Ligne 5 ! Ouvrez la ligne en son milieu avec une lame ! Coupez droit ! Sinon vous me trancherez la gorge, imbécile !
Il semblait ignorer totalement que j’avais le pouvoir de fermer le livre et de le laisser croupir à jamais dans un rayon de mon étagère…Je fis néanmoins glisser la lame d’un cutter sur la ligne en question, craignant de me tromper et de voir le livre se couvrir de sang comme dans un film d’horreur des années 50.
À peine avais-je transformé la ligne 5 en une longue plaie, qu’une main squelettique aux ongles crochus en sorti, s’agrippa à la marge, qu’une autre main apparut, s’appuyant sur les lignes 6 à 57 pour qu’émerge, enfin, une tête hideuse aux oreilles pointues et au nez crochu surmonté de lunettes rondes.
Extirpant entièrement son corps du grimoire, il sauta sur le sol de mon salon (sur le même tapis où était venu se poser la muse de l’écriture, les créatures légendaires semblaient apprécier ce tapis, à tel point que je commençais à lui prêter des pouvoirs telluriques…) et me dit :
« Je suis le gardien des contes. Ça fait près de 2 siècles que je suis enfermé là-dedans par la vieille Baba Yaga ! Pauvre monde, 2000 ans sans histoires ! Vous avez du bien souffrir ! Mais à présent, je suis de retour et nous allons pouvoir redonner aux gens la magie du conte ! »
Je n’osais pas lui révéler qu’au contraire, la création d’histoires n’avait jamais tari en 2 siècles, et que l’industrie du livre ne s’était jamais aussi bien portée.
Afin de retarder cette douloureuse découverte, je lui offris donc de rester chez moi, le temps de se restaurer et se reposer. Ça fait donc 5 jours que Heduran a fait son terrier dans mon Ficus, et qu’il squatte mon frigo , mais ça vaut le coup : tous les soirs, il me raconte des anciennes légendes et m’explique leur fonction dans la société.
Voici ce qu’il m’a appris…
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Cet article fait partie d’une série de 3 articles dont vous trouverez les liens ci-dessous :
Apprendre le storytelling – Leçon 3/3 (Écrire une bonne histoire)
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Storytelling : Mythes et légendes
Les mythes sont issus de la tradition orale. Ce sont des histoires complexes qui mettent en scène une grande variété de sentiments et situations de la vie, et leurs scénarios ont une portée universelle, les problématiques soulevées étant vécues depuis la nuit des temps par tous les êtres humains.
Notre mythologie est Indo-européenne, et judéo-chrétienne. Les mythes nous parlent, parce qu’ils font partie de la mémoire collective, que les Hommes les utilisent pour juger et prendre des décisions (les 10 commandements par exemple), et que la morale inhérente à notre société se fait écho avec celle issue de ces mythes.
Si vous lisez les mythes japonais, ou amérindiens, vous ressentirez de l’étrangeté, parce que ceux-ci ne font pas partie de votre culture ancestrale. Vous en saisirez une certaine poésie, mais leur sens profond vous échappera totalement.
Alors que, si vous lisez le mythe d’Adam et Eve, leur histoire vous parle directement de phénomènes qui font encore débat aujourd’hui, à savoir les inégalités hommes, femmes. (Les Amérindiens ne connaissent pas ce problème).
Principe de la catharsis
Pour Aristote, la catharsis était un principe de nettoyage de l’âme par le fait d’assister à des mises en scène de nos passions. Se produisait alors selon lui, un « allègement » de nos tourments.
Le théâtre de la Grèce antique représentait les passions des hommes vécues par des dieux ou des familles issues de la mythologie, tous victimes de malédictions (principe de la tragédie). Lorsque Médée tuait ses enfants pour se venger de Jason, elle permettait (selon Aristote) à une femme qui aurait eu cette envie, de vivre cette émotion sans avoir à réaliser ce projet.
Le théâtre était donc considéré comme un élément indispensable du bon fonctionnement de la société, à tel point qu’y aller était…obligatoire ! Lorsqu’on sait que les pièces étaient écrites à la demande des politiciens, cela fait réfléchir aux budgets alloués aux films d’aujourd’hui, et à leur fonction, n’est-ce pas ? Tous ces films de martiens attaquant uniquement les États-Unis…aucun rapport avec la politique belliciste de ce pays, nooooon.
Bon, maintenant que je vous en ai bouché un coin avec toute cette culture classique, voyons comment la catharsis peut être utilisée dans vos écrits.
Déjà, rappelez-vous du principe suivant :
La majorité des gens n’ont pas envie d’assumer leurs émotions négatives, leurs souffrances, leurs problèmes, et donc une démarche de résolution de ceux-ci. Ils préfèrent que d’autres vivent et résolvent ces problèmes à leur place. Même si la tendance à se responsabiliser de façon individuelle commence à prendre plus d’ampleur, celle-ci reste tributaire d’un storytelling élaboré par le groupe : je trie, j’achète des produits bios, donc je suis écolo, donc…je me permets d’utiliser mon 4×4.
Moralité, lorsque vous écrivez, adressez-vous à la part lâche de l’être humain.
« Hoooo, contentologue, mais c’est pas moral du tout ça ! » me direz-vous.
Ok, gentils lecteurs, mais si je vous conseillais de vous adresser à la part responsable de l’homme, vous savez quoi, vous n’auriez plus de lecteurs.
Si vous dites sur votre blog de couture : « Fabriquez vos aiguilles avec branches d’arbres et apprenez à utiliser des silex pour le faire, car sinon vous êtes coupable est responsable de pollution et vous participez au travail des enfants qui fabriquent vos aiguilles en Inde. » C’est mort pour votre grand projet…
Donc, le principe, c’est d’écrire pour parler aux émotions, et très peu à la raison.
En pratique : réfléchissez aux problèmes, rêves, complexes, émotions négatives de votre lectorat, et…aidez-les à se sentir mieux avec tout ça. Soyez décomplexant.
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Opinion en passant :
Je pense que l’homme ne peut être en harmonie avec la nature que s’il se remet à vivre en tribu, sans internet, sans électricité, nomade. Mais ce n’est pas possible, car l’homme a le besoin fondamental de s’intégrer dans sa société, et notre société n’est pas celle-là. Même quand on mange bio, qu’on prône l’équitable, la construction alternative, etc, on est toujours un beaucoup trop gros consommateur de ressources que ce que la nature permet. Voir cette jeune fille qui a construit sa cabane dans la forêt, sans eau et électricité, et…touche le RSA, utilise internet, et a du acheter son terrain avec de l’argent. (Elle a du courage tout de même !)
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Élaborer une trame
Vous pouvez construire une trame facilement en vous inspirant de la mythologie.
Par exemple :
Une femme mariée découvre que son mari a une double vie, avec une maîtresse et une petite fille. Pour se venger, elle se fait féconder in vitro et choisit un embryon issu d’un homme africain, afin qu’en accouchant, son mari découvre une liaison de manière évidente, par la couleur de l’enfant.
Mais celui-ci, sous la pression de sa deuxième femme, la quitte au milieu de sa grossesse. La femme accouche donc seule de cet enfant, pour qui elle éprouve un rejet immédiat à sa naissance. Elle le maltraite psychologiquement et physiquement, se servant de lui comme esclave.
Le mari revient vers elle des années plus tard, parce que son autre femme l’a quitté. En prenant connaissance de cette maltraitance, a pitié du jeune garçon, et à l’adolescence, l’inscrit au compagnonnage, pour qu’il puisse devenir menuisier et être indépendant de sa mère.
Il se révèle tellement doué qu’il est consacré meilleur ouvrier de France. Évoluant rapidement, il ouvre une boutique de meubles de luxe en plein Paris, et devient riche.
Plus tard, sa mère vient le trouver pour exiger de lui de l’argent. Comme il lui refuse, elle l’insulte et lui dévoile que son père est en réalité un donneur et non son amant, comme il l’avait toujours cru. Rempli de colère, il la tue, et l’enferme dans une armoire, qu’il défendra à ses employés d’ouvrir à jamais.
Avez-vous reconnu le mythe d’Héphaïstos ? Voyez-vous ce dont je me suis servie, et qui est quasiment identique à la mythologie, et ce que j’ai créé ?
Mais voyez-vous aussi, que ce que j’ai créé n’est pas issu de ma seule imagination, mais d’histoires qu’on a pu déjà lire ? Ici, on peut retrouver des références au Parfum de Süskind, à La chevelure d’Edgar Poe, ou au conte Cendrillon, eux-mêmes inspirés d’anciennes légendes de la tradition orale…
Créer un bon storytelling : votre identité de marque
Pour mettre en place une bonne stratégie de marketing, il faut créer une identité de marque forte. Si vous travaillez à votre compte, votre marque, c’est vous !
Voici comment la mythologie vous aidera à définir une identité qui parlera au coeur de chacun.
[su_heading]Grâce aux jours de la semaine[/su_heading]
Il existe une typologie narrative pour le storytelling, symbolisée par les 7 jours de la semaine. En observant à quel jour de la semaine vous appartenez, vous serez plus à même de réfléchir à une communication adéquate, voire de changer complètement de stratégie si vous vous apercevez que le jour de la semaine choisi n’était pas celui correspondant à l’image que vous souhaitiez donner.
Dimanche, le jour du Soleil.
Le Soleil éclaire les autres. Votre entreprise vise le partage des connaissances. (Contentologue est une entreprise dimanche, d’ailleurs je rédige mes articles ce jour. 🙂 ) Toutes les entreprises à visée pédagogique sont des entreprises de type dimanche : Khan Académie ou Coursera, par exemple.
Lundi, le jour de la Lune.
La lune n’est que très faiblement lumineuse, car elle profite de l’éclairage d’un autre astre. Une entreprise lunaire agit en coulisse pour le bien de tous. Dans le milieu du web, les développeurs sont des entrepreneurs de type Lundi. Un bon hébergeur sera Lundi, lui aussi. Dans d’autres secteurs, il pourra s’agir des monteurs vidéos, des coiffeurs ou costumiers. Une entreprise de type lundi devra mettre en avant sa capacité à réaliser des miracles dans l’ombre, et mettre en valeur son client avant lui-même.
Mardi, le jour de Mars.
Mars est le Dieu de la guerre. Sans surprise, une entreprise Mardi est guerrière. Elle combat ses concurrents, entreprend d’énormes stratégies publicitaires pour dominer le marché, met en avant une idéologie combative. Elle est souvent 2ème, et fait tout pour être 1ère. C’est Yahoo essayant de battre Google ou Pepsi tentant de détrôner Coca-Cola.
Mercredi, le jour de Mercure.
Mercure étant le patron des commerçants, Mercredi représente la proximité avec le client et la confiance. Des entreprises qui doivent avant tout rassurer leur clientèle, comme les assurances, les voyagistes ou les grands hypermarchés. Ce sont aussi des marques qu’on connaît, et qu’on consomme par habitude. Très difficile de devenir une entreprise mercredi, car l’autorité provient de l’ancienneté !
Jeudi, le jour de Jupiter.
Jupiter représente la puissance tranquille. Zeus (Jupiter chez les grecs) était le Dieu en chef et personne ne pouvait le détrôner. Ce sont des entreprises n°1 de leur secteur et qui ne peuvent être concurrencées. C’est le cas de Facebook ou de Airbnb. Devenir une entreprise Jeudi est accessible si on est visionnaire. Il faut cibler un besoin avant tout le monde et communiquer de la bonne façon.
Vendredi, le jour de Vénus.
Vénus, déesse de l’amour, inspire les entreprises qui veulent susciter le désir. Elles jouent sur le narcissisme et les pulsions. Ce sont toutes les entreprises du monde de la mode, des cosmétiques, ou qui créent des tendances par rapport à l’apparence. Les produits Apple mettent en avant la beauté de leurs appareils avant leurs capacités, et posséder un casque Beats est d’avantage destiné à épater la galerie qu’à mieux distinguer les subtilités des orchestrations de Rihanna.
Samedi, le jour de Saturne.
Saturne, c’est le dieu des barrières qui sautent. Les saturnales étaient des fêtes où toutes conventions et tabous disparaissaient pour faire place à la débauche. Les entreprises de type Samedi sont celles qui reflètent le plus le côté décadent de notre société. Industrie du sexe, de l’alcool ou des jeux…
Mais il pourra aussi s’agir d’entreprises qui cherchent à bâtir leur stratégie de communication en choquant, comme Benetton, Schweppes ou Greenpeace.
[su_heading]En incarnant un personnage (ou plusieurs…)[/su_heading]
Parmi les innombrables personnages de la mythologie, des contes et légendes, réfléchissez à celui qui correspond le plus à votre personnalité. Il peut y en avoir plusieurs, mais il est intéressant de savoir à quel mythe vous correspondez, afin d’élaborer la stratégie de communication efficace.
Par exemple, le blog Contentologue est à la fois Prométhée, qui vola le feu au Dieux pour le donner aux Hommes (je vole les secrets des plus grands auteurs pour les donner aux rédacteurs), ainsi que la poupée dans la poche de Vassilissa, pour toujours à vos côtés dans vos écrits, avec ses bons conseils !
Il est important de revenir régulièrement à ces valeurs pour élaborer votre marketing. Déclinez vos idées liées à ces personnages et mettez en place une identité forte et cohérente.
Quelques idées qui m’ont été données par « la poupée dans la poche » : le fait de faire des articles très longs (comme les travaux très longs réalisés dans la nuit), de suggérer de les mettre en favori, ou de les sauvegarder dans Evernote (pour les avoir toujours avec soi), d’envoyer une newsletter avec un secret réservé aux abonnés chaque semaine…
Différents mythes et légendes à exploiter pour créer le storytelling de votre entreprise
Faites votre marché dans les innombrables mythes et légendes qui ont forgé notre culture :
- La Bible. Le livre le plus lu au monde après le catalogue Ikéa, quand même.
Quoi ? La Genèse, le Déluge, Moïse, Jacob, Salomon, les Évangiles et ses paraboles… Rien qu’en lisant ces mythes, vous posséderez une matière conséquente pour vos écrits.
- L’Illiade et l’Odyssée. Ces deux épopées d’Homère, en plus de constituer des exemples parfaits de maîtrise de la langue, contiennent une quantité d’histoires plus passionnantes les unes que les autres.
Quoi ? L’Illiade raconte la guerre de Troie, et ses multiples péripéties connues de la plupart d’entre nous : de l’enlèvement de la belle Hélène, en passant par le gigantesque Cheval et la fameuse blessure au talon d’Achille le guerrier…De quoi s’inspirer en somme.
L’Odyssée raconte les aventures d’Ulysse (qui s’appelle Odysseus en grec), qui, revenant de la Guerre de Troie, doit affronter de multiples épreuves sur le chemin du retour. La capture de la nymphe Calypso, les dangereuses sirènes, les personnages qui se griment, les banquets dans lesquels on drogue l’assemblée… On y retrouve l’origine de nombreuses constructions scénaristiques.
- Les Atrides et les Labdacides. Ces deux familles maudites, où règnent l’inceste et le meurtre vous inspireront les scénarios de thrillers noirs les plus tordus !
Quoi ? Je vous conseille de cliquer sur les liens des deux familles, et de partir en plongée dans les tréfonds des sombres destinées de chacun. Il est aussi intéressant de descendre le long de l’arbre généalogique que de le remonter. Voici les liens vers les deux arbres : arbre des Atrides, arbre des Labdacides.
- La légende Arthurienne. La quête du Graal a inspiré de nombreux auteurs depuis le Moyen-Age jusqu’à aujourd’hui. Cette mythologie est particulièrement intéressante, car elle n’a cessé d’évoluer avec le temps, les valeurs et la culture.
Quoi ? De nombreuses oeuvres ont traité de la légende des chevaliers de la table ronde. Dans les oeuvres écrites, je vous conseille de lire l’enchanteur de Barjavel ou les tomes 1 à 5 du Cycle de Pendragon de Stephen R. Lawhead, et dans les oeuvres cinématographiques, de regarder l’ensemble des saisons de Kaamelott du génial Alexandre Astier, mais aussi le merveilleux Excalibur de John Boorman.
- Les contes pour enfants. Les contes mis à l’écrit par Charles Perrault et les frères Grimm, sont issus de la tradition populaire. On ne connaît donc pas leur ancienneté, mais leurs valeurs et leur morale nous ont accompagné tout au long de l’enfance.
Quoi ? Lisez-les tous, et étudiez-y les rapports entre les personnages, les éternels conflits vous inspireront pour vos écrits.
Alors, quelle est votre personnalité d’entreprise ? Quels sont les mythes qui vous inspirent ?
Dans le prochain article, je vous apprendrai les secrets pour créer une bonne histoire…

Sophie, la Contentologue, vous apprend à écrire et à vivre de vos écrits. Articles, livres, romans, pages de vente : découvrez comment rédiger et devenir un pro de la plume !
Votre blog est un chef d’oeuvre, Madame la psychothérapeute. C’est une mine d’or inestimable. Comme c’est excitant, merveilleux et exaltant de vous lire. Merci pour tous vos conseils qui m’ont permise de mieux comprendre comment orienter le branding de ma start-up en me reposant sur le storytelling. Merci vraiment beaucoup.
Je vais dorénavant m’abonner à votre blog dans lequel je me retrouve très bien et où je m’y sens mieux.
S’il vous plaît, coachez-vous ou formez-vous en psychologie humaine? Si oui, à combien le faites-vous?
Comment bénéficier de vos enseignements en storytelling? Et à combien le faites-vous? J’en ai grand besoin.
Si l’on vous demandait d’établir un rapport entre la communication, le marketing, la publicité et la psychologie humaine, que diriez-vous?
Bonjour Sophie,
Je n’avais jamais fait l’analogie de l’entreprise avec les jours de la semaines. Comme d’hab je me reconnais un peu dans tous les jours, mais je dirais plutôt dimanche et un peu samedi quand même car j’aime bien briser des tabous ou au moins des conditionnements/conventions.
Pour ce qui est du conte auquel j’identifie mon entreprise, clairement et depuis longtemps c’est le Chat Botté : la capacité de changer son destin par l’inspiration, d’imaginer le grand accomplissement, le futur, de changer l’ancien futur.
J’ai d’ailleurs fait un tableau représentant le Chat Botté qui trône derrière moi dans mon bureau.
Je devrais m’en servir davantage finalement.
Très intéressant l’article en tous cas, merci
Je suis en train de réaliser que je ne me souviens plus du tout du compte du chat botté ! Je vais le relire de ce pas. À bientôt !
Bonjour Sophie,
Hier, j’ai découvert votre site par hasard et j’ai commencé à boire chacun de vos mots, l’un après l’autre… jusqu’à l’ivresse.
Je voulais juste par ces quelques lignes vous dire merci pour les nombreux textes que vous avez mis en ligne, bien que je pourrais vous faire le reproche de n’avoir pu me coucher de bonne heure à cause de vous hier au soir, je ne pouvais plus stopper la lecture de vos conseils d’écriture, et cela bien après minuit.
Je vous trouve si tellement pétillante dans vos écrits, il y a de l’humour, du savoir-faire, du concret, bref Sonia, vous êtes une personne vraiment formidable et vous lire va me permettre de faire un bon en avant dans les textes que je dois écrire.
Si un jour vous pensez faire une petite pause, vous êtes la bienvenue dans notre petit paradis pour les enfants au Cambodge.
Amitiés du Cambodge
Patrik
Hello Patrick,
Merci pour ton commentaire, et désolée pour la nuit blanche 🙂
Tu tombes à pic, le prochain pays lointain dans lequel je comptais me rendre est justement le Cambodge, et notamment pour y faire du bénévolat avec les enfants, je n’hésiterai donc pas à revenir vers toi !
À bientôt,
Un site excellent ! Merci pour tous ces bons conseils… Je viens de découvrir que je suis une entreprise Samedi hé hé hé…
Salut Loana,
Tu es donc une tentatrice briseuse de tabous 🙂 Merci de ton passage ici ! À bientôt.
C’est un plaisir de te lire ! Hâte d’écrire aussi bien 🙂 , à bientôt peut-être dans une de tes formations.
Avec plaisir Myriam, merci pour ton passage !
Hum. Je suis une entreprise lundi. ^^
Merci pour le conte Vassilissa la très belle qui est très joli et qui me parle beaucoup.
Hello Amandine,
En coulisses donc… Merci pour ton commentaire, à bientôt !
ohh j’adore ici ca serais entre venus et saturne et soleil 😀 pour ce qui est des légendes ca ne me parle pas mais je vais m’y atteler
Hello Priscille,
Je crois que tu confonds avec ton horoscope 😀 Je rigole, à bientôt !
Je ne pensais pas qu’utiliser les mythes étaient à ce point intéressant en storytelling. Cet article m’a vraiment appris pleins de choses. Merci Sophie 🙂
Salut Sarah,
Avec plaisir, il ne te manquait plus que ça pour évoluer au stade Supermythique 🙂
Bonjour Sophie
Superbe ton article ( et oui tu m’as manqué) Je n’avais jamais réfléchi à mon blog et mon entreprise de cette manière. La première chose qui m’est venu à l’esprit c’est le mythe d’Icare : ce désir de dépassement de soi et de sa condition. Sinon je crois que mon blog est aussi dimanche mais je publie le mardi ! Je vais regarder de plus près cette symbolique. Merci beaucoup Sophie.
Hello Marjorie 🙂
Merci beaucoup !! Pour Icare, méfie-toi…lis la newsletter 😉 Et n’oublie pas qu’il se brûle les ailes ! :p Oui tu es aussi un blog dimanche !! À bientôt !
Merci! Merci pour la qualité de cet article et les inspirations vers lesquelles il nous pousse sensiblement. J’ai hâte de lire la suite…^^
Merci beaucoup Sonia, à très bientôt !