Apprendre le storytelling (Leçon 1/3)
Vous n’avez rien compris au storytelling ? Même après avoir lu mes 27 techniques de Storytelling ?
Flûte alors…Comment allez-vous faire ? Si vous ne maîtrisez pas cette technique, vos textes n’iront pas bien loin !
C’est le storytelling qui vous permet de rendre vos textes passionnants, engageants. C’est le storytelling qui donne à vos lecteurs la sensation qu’ils vivent une grande aventure. Et c’est encore le storytelling qui véhicule des émotions.
Les émotions représentent un moyen de véhiculer l’engagement, bien plus fort que le savoir et les idées. C’est pour ça que vous préférez regarder le film « Intouchables » plutôt que le documentaire « Polarité des liaisons covalentes et électronégativité des éléments »…
Aujourd’hui, le web est saturé de mots et si vous souhaitez que vos articles de blogs, newsletters et autres écrits web ne se retrouvent pas noyés dans la masse, il vous faudra impérativement maîtriser quelques techniques de Storytelling. (Autant vous dire que sans posséder ce savoir, vous êtes fait comme rat.)
Mais rassurez-vous, car à partir d’aujourd’hui les enfants, je vais vous apprendre l’art du storytelling. C’est plus facile qu’on ne le pense et une fois que vous aurez appliqué toutes ces techniques, vos écrits prendront de la couleur, deviendront uniques et intéressants à lire !
C’est parti pour apprendre le Storytelling ? Suivez la musique !
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Cet article est en 3 parties :
Apprendre le Storytelling – Leçon 2 (Les mythes et légendes)
Apprendre le Stroytelling – Leçon 3 (Écrire une bonne histoire)
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Apprendre avec les haïkus
Observons ce haïku :
Le voleur
M’a tout emporté, sauf
La lune qui était à ma fenêtre.
Lorsque vous lisez ce haïku, quelle image apparaît dans votre esprit ?
Moi je vois un homme complètement démuni, chez lui, regardant par la fenêtre du premier étage, la campagne vide, et la lune qui l’éclaire. Le voleur est déjà parti depuis longtemps, l’homme porte un manteau, car il vient de rentrer chez lui. Derrière lui, il y a sa chambre, retournée, les placards vidés, des papiers épars sur le sol…
Vous avez peut-être vu autre chose, mais peu importe : ce qui est important à savoir pour commencer ce petit cours de storytelling, c’est que l’esprit aime combler les vides.
Plus il y a de vide, plus l’esprit s’efforce de créer des images pour les combler. Ca marche avec tout, regardez :
Au supermarché
Le chien attend son maître
Soudain un grand bruit
Quelle que soit l’image, on visualise tous, et même on imagine ici la source du bruit. (Moi, j’imagine une étagère qui s’écroule sur un homme avec un caddie, et vous ?).
Mais cela ne suffit pas à créer des histoires. Il faut aussi que les phrases possèdent ces 6 éléments suivants :
- De la couleur (teintes, éléments dont la couleur est évidente…)
- Des actions (verbes, situations, dialogues…)
- Des formes (objets, éléments naturels…)
- Des figures (personnages, animaux, sujets d’actions)
- Des sons (bruits, action qui produit un son de manière évidente…)
- Des odeurs…(Tous les éléments odorants, pour s’inspirer, lire Le Parfum de Süskind…)
Pas tous en même temps (mais ça peut, Homère le fait très bien dans ses descriptions de batailles), mais essayez de placer au moins deux d’entre eux à chaque phrase.
Voyez ici l’exemple et vous comprendrez :
- Le voleur m’a tout emporté =figure, action, formes
- Sauf la lune qui était à ma fenêtre = formes, couleur
- Au supermarché = Formes, couleurs, sons
- Ma soeur et son chien = Figures, couleurs
- Soudain un grand bruit = Action, sons
Mais vous remarquez que le haïku possède autre chose : des pauses.
Les pauses permettent de créer du suspense, du rythme et du drame.
Regardez la différence entre ces deux textes :
1.
Un jour, je me promenais avec Julie et j’ai rencontré Stéphane, qui faisait du vélo. On se dit bonjour, on prend des nouvelles l’un de l’autre, puis on se sépare et chacun rentre chez soi.
2.
Un jour, je me promenais, avec Julie.
Et j’ai rencontré Stéphane.
Il faisait du vélo.
On se dit bonjour.
On prend des nouvelles l’un de l’autre.
Puis on se sépare.
Et chacun rentre chez soi.
Wouuuu. Il se passe quelque chose entre Stéphane et moi, pas vrai ? Et qui est cette Julie ? Elle va me piquer Stéphane ou quoi ? Et cette fin, trop triste, on se sépare…snif, cette histoire a-t’elle une chance ?
Bref, les pauses, c’est dramatique, mais c’est aussi comique !
Un humoriste, lorsqu’il balance une vanne. Il s’arrête à la fin de sa blague et regarde le public : c’est là que tout le monde rit.
La pause dit : « Prend la mesure de ce que je viens de dire. Sens ce que je sens. Et vis-le avec moi. »
En résumé, moins vous en dites, plus il y a de place pour l’imagination. Plus ce que vous dites contient d’éléments utiles à la narration, plus c’est intéressant à lire.
Et gérez votre rythme, ça donne de l’émotion et ça engage le lecteur.
Un peu de pratique
Je prends un texte au hasard et je vais appliquer la méthode Haïku sur son intro :
Le rêve des jeunes web entrepreneurs ?
Gagner de l’argent en voyageant sur des îles paradisiaques, en se levant à n’importe quelle heure, sans commerce, sans produit, sans livraisons.
La liberté.
Mais, même si certains plongent dans leur piscine de billets, la plupart grattent le sol à la recherche de pièces perdues.
C’est pourquoi je vous dévoile aujourd’hui les secrets des affiliés qui se la coulent douce.
Ces entrepreneurs qui ne craignent pas les lendemains…
Vous voyez ? J’y ai appliqué des pauses, de la couleur, des formes et du mouvement. Et j’ai laissé des vides, afin de ne pas tout dévoiler. (Je ne dis pas techniques, milliers d’euros, marketing d’affiliation, je le suggère).
Allez, on continue ?
Comprendre les champs lexicaux
Vous vous rappelez les cours de français en seconde ?
Vous la revoyez la prof de français, lassée, rabâcher aux ados endormis : « A présent, nous allons dégager de cette phrase les champs lexicaux… » Rrrronnnn pcccchhhhh….
Rien que d’y repenser, mes paupières s’alourdissent. (Pour rien au monde je ne retournerais au lycée, on est d’accord ?)
En fait cette expression est pénible.
Nous allons plutôt utiliser le terme « famille« . Et les mots seront les membres de la famille.
Dans la famille « Ciel » je demande :
-Le nuage
-Le bleu
-Le vent
-Le soleil
-La lune
-Les étoiles
-Le paradis…
De la même façon qu’un frère peut aussi être un mari et un beau-père, un mot peut appartenir à plusieurs familles :
Dans la famille « bleu » je demande :
-Le ciel
-Le coquard
-Le bic
-La police
-La mer
-Le bleuet
-Le schtroumpf…
Ainsi, pour rédiger facilement grâce aux champs lexicaux, donnez-vous une famille à laquelle appartenir pour un texte donné. Parfois, une autre famille peut s’inviter, mais comme dans les mariages, attention à ne pas mettre les deux cousines qui ne peuvent pas s’encadrer l’une à côté de l’autre.
Il faut harmoniser (mais les opposés s’attirent, voir plus bas).
Si vous avez du mal à trouver des mots d’une même famille, un outil génial : http://dict.xmatiere.com/
Donc, disons que votre client (qu’on invite rarement aux soirées) vous demande d’écrire sur un thème hyper motivant : les porte-serviette.
Houuu, le sujet pénible. Heureusement, on a notre petite famille ! Mais laquelle au fait ?
Pour choisir la bonne famille, il faut tout d’abord avoir fait une enquête auprès des consommateurs types de porte-serviette (cette étude de marché doit être faite avant d’entamer la rédaction, si possible par votre client, sinon, n’hésitez pas à la facturer…).
Il s’avère après enquête, que ce sont majoritairement des femmes entre 30 et 70 ans, mariées et issues de classes moyennes. Le problème qu’elles souhaitent résoudre est : le désordre.
Ok…Donc madame aime l’ordre. Nous allons donc employer des termes issus de la famille « militaire ». Rions un peu !
Petit jeu : Il y a 13 termes de la famille militaire dans ce texte, saurez-vous les retrouver tous ? Et trouvez l’autre famille que j’ai inséré subrepticement, hihi. Réponse juste après, alors trichez pas !
Chaque jour c’est le même combat : où donc ranger ces serviettes dispersées partout sur le sol et sur les meubles ? Votre salle de bain ressemble de plus en plus à un champ de bataille !
Et parce que le linge de maison répandu dans la salle de bain vous fait dresser les cheveux sur la tête, nous avons créé, pour vous, ces porte-serviette stratégiques à poser sous vos vasques de salle-de-bain.
Pliez enfin vos serviettes au carré grâce à ces porte-serviette ornementaux. Vous pouvez enfin vous accorder une matinée de repos : ne rampez plus jamais sur le sol à la recherche de ces serviettes indisciplinées !
Respectant des proportions réglementaires, ces porte-serviette embelliront aussi bien vos portes que vos meubles.
Les réponses :
-combat
-ranger
-disperser
-champ de bataille
-répandre
-dresser
-stratégique
-plier au carré
-repos
-ramper
-indiscipline
-respect
-réglementaire
Et la deuxième famille est celle des beaux-arts ! En effet, ces termes viennent adoucir l’aspect rigide du champs lexical militaire. Je vous conseille de choisir une famille de mots opposée à celle de votre trame principale, si celle-ci est trop caractérisée, afin de créer un équilibre.
-créer
-poser
-vasque
-ornemental
-proportions
-embellir
Donc, vous avez compris ? Dès que vous avez un texte à rédiger, faites une liste des familles de mots :
- Du sujet
- De la trame correspondant à la cible
- D’une trame opposées pour créer un équilibre
Cela aura de multiples avantages :
- Améliorer le référencement par l’utilisation de mots-clés variés
- Trouver des idées à traiter sur le sujet
- Choisir un angle d’attaque
- S’amuser au lieu de galérer
- Donner à vos textes un aspect unique qui sera apprécié des lecteurs comme des commanditaires…
À utiliser sur tous vos textes, que ce soient des articles de blog, newsletters, descriptions de produits, communiqués de presse, histoires, romans, nouvelles…
Et à présent, le coeur du storytelling :
Le secret d’une bonne histoire
L’émotion fait vendre. Ce n’est pas pour rien que les hommes politiques et les grandes marques utilisent en permanence le storytelling pour leur communication.
Mais pour écrire de bons textes, vraiment géniaux, il faut que vous appreniez à parler au cœur de l’être humain.
Et ce que vous allez lire là, peu de gens le savent. Vraiment peu. Je l’ai appris grâce à mon métier de psychothérapeute. C’est un secret qui vaut de l’or, alors faites-en bon usage.
Pour parler au cœur d’un être humain, il faut lui parler de ce qui lui manque depuis toujours.
Et curieusement, ce qui nous manque à presque tous, et de façon fondamentale, est d’être « bougé » sans avoir à faire d’efforts.
Surpris n’est-ce pas ? Par exemple : si vous faites du trampoline, la partie pénible, c’est la pulsion sur les jambes. La partie agréable, celle où l’on est en l’air, comme porté. Nous bougeons sans faire d’effort. Les moyens de transport, les moyens de communication, les moyens de manger, s’amuser…Etc. Tout doit être facilité afin que nous puissions connaître l’expérience du mouvement sans l’effort.
Cela nous vient d’un manque d’être porté suffisamment. Jean Liedloff l’explique parfaitement dans Le concept du Continuum.
Pour bouger un lecteur sans qu’il n’ait à faire d’efforts, il faut donner à son texte du mouvement. Afin que l’esprit soit bercé, remué, envolé, secoué…
Mais comment bouger son lecteur ?
Il faut le saisir, l’attraper grâce à :
Des images fortes
Créer de nouvelles images en faisant des comparaisons, des métaphores, puis en rassemblant, épurant…
Prenons un exemple. Je veux faire une description de paysage :
Il y a une belle lumière, le soleil brille et se reflète sur la mer, mais il y a quelques nuages dans le ciel.
J’imagine alors les nuages qui sont devant le soleil, les rayons qui passent à travers, du coup, la mer est bleue avec des reflets jaunes.
Les rayons font comme un peigne. Un peigne ? Du coup, la mer serait la chevelure. Alors pourquoi ne pas dire blond au lieu de jaune ?
Comment dire que les rayons passent à travers dans le respect de cette image ? Je pense à des doigts qui peignent les cheveux, et l’image « glisser ses doigts dans les cheveux »
Essayons :
Les rayons glissent à travers les nuages et peignent les vagues blondes.
Voilà une image, mais elle n’est pas encore assez forte. Pourquoi ?
Parce qu’il y manque des émotions. Pour cela, je dois m’imaginer un contexte. La personne qui contemple ce paysage est une femme qui vient de tuer son mari qui la battait, et qui fuit à travers l’Europe pour échapper à la police.
Une lumière vive glissait et tombait des nuages, se défoulant sur les vagues blondes, comme à grands coups de peigne.
Des personnages travaillés
Même si vos textes ne contiennent aucun personnage, il y en a pourtant un : votre lecteur, ou votre client. C’est pour cela qu’il faut impérativement créer des personas pour vendre.
En sachant à quel « personnage » on s’adresse, on sait comment lui parler, avec quels termes. Ce sont les personnages qui font qu’on s’attache à une histoire.
Des verbes d’actions
Et que ces verbes soient forts, vivants, originaux. Qu’ils expriment une pensée.
Prenons un exemple moins littéraire, pour que vous constatiez que ces techniques s’adaptent parfaitement à la rédaction publicitaire :
Une description et un slogan, pour les spaghettis Catarella.
Et Dieu inventa les spaghettis
Vous n’avez jamais vu des pâtes danser ? Jetez les spaghettis Catarella dans l’eau bouillante, et vous les verrez entamer un ballet endiablé. Le gros sel surgit ! Elles se pavanent, elles tourbillonnent, se cambrent et se saluent. Elles s’offrent sans jamais se donner. À 8 minutes, elles sont saisies, Al dente, faites les swinguer sous le parmesan !
-inventer, danser, jeter, entamer, endiabler, surgir, se pavaner, tourbillonner, se cambrer, se saluer, s’offrir, se donner, saisir, swinguer. 14 verbes d’actions pour à peine 60 mots.
Capice ?
Des phrases actives et simples
Même Victor Hugo ou Proust sont des écrivains qui utilisent des phrases simples. C’est à dire qu’ils expriment leur pensée avec le nombre de mots nécessaires, ni plus, ni moins. C’est leur pensée qui est très riche et complexe.
Comme dit si bien Antoine Albalat, si ce que vous avez à dire, c’est « il pleut », dites « il pleut ». Ce n’est pas qu’il faille réduire vos idées, mais que vos idées soient exprimées avec le minimum de mots.
Par exemple :
“Comme il est facile de se laisser submerger par la haine !” Bernard Werber (Dans son oeuvre posthume « Je n’ai jamais su écrire ») (ho ho)
–> Haïr est facile.
“Dans une éternité et un infini qui sont fermés à jamais aux êtres dans le temps, Dieu est le nom le plus commode pour le néant et pour le tout.” Jean D’ormesson (Que je surnomme le roi de l’alambic)
–> Dans une éternité fermée aux êtres, Dieu est un nom commode pour le néant et le tout.
“L’avantage avec la nouveauté, c’est qu’elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente.” Frédéric Beigbeder (Le vide de sa pensée est tel, que j’ai le vertige à chaque fois que je le lis).
Voilà 3 exemples que je n’ai pas choisi par hasard.
- Le premier a une pensée immature, bien que concrète, et l’exprime sans talent, ni nécessité.
- Le deuxième a des idées développées, mais les exprime de façon trop complexe (parce que sa pensée n’est pas nouvelle, mais qu’il espère que sa formulation nouvelle palliera à ce problème ^^)
- Le troisième n’a aucune pensée. Il déblatère. Mal.
Si vous vous destinez à une carrière littéraire, il faudra approfondir votre pensée, car les phrases les plus compliquées ne vous en donneront pas une.
Et si vous vous consacrez à la rédaction de blogs, votre pensée est ce que vous avez à enseigner à vos lecteurs. Vous vous rappellerez donc cette règle pour conserver un style simple et agréable à lire.
Voilà ! Un article plus court que d’habitude, mais c’est que ce sujet contient beaucoup d’infos. (Et il fait tout de même 2600 mots) (Alors arrêtez de vous plaindre, hein).
La suite au prochain épisode !
Au fait…Relisez l’intro de l’article, elle contient une histoire connue, saurez-vous la deviner laquelle ?
Sophie, la Contentologue, vous apprend à écrire et à vivre de vos écrits. Articles, livres, romans, pages de vente : découvrez comment rédiger et devenir un pro de la plume !
Bonjour,
Comment trouve-t-on une trame opposé pour le champ lexical ?
Par exemple si je réalise une fiche produit pour un balai, le problème à résoudre c’est la poussière. Donc j’utiliserais le champ lexical de la propreté? et la trame opposée serait la saleté ?
Merci
Bonjour Mike,
Ta trame principale ne doit pas être la propreté. Regarde pour les serviettes, j’ai pris le champs lexical de la guerre et un « plutôt » opposé (pas l’inverse, qui serait la paix) des beaux-arts. Cherche un champ lexical différent pour tes balais, comme la danse, le voyage ou autre ! Et si tu dois en trouver un opposé, par exemple pour la danse, pourquoi pas le sommeil ? (Danse = mouvementé, sommeil = peu mouvementé). Ce sont des exemples, utilise ton imagination. 🙂
Hello,
Je trouve ton article super intéressant et on apprend beaucoup de chose. Je ne poste pas souvent de commentaires sur Internet, car je n’aime pas interagir sur le web. Donc, estime toi privilégiée!
Plus sérieusement, en tant qu’apprenti rédacteur web je te remercie pour ce bel article.
Vous Faites du bon job. Ces articles excellent sont rares madame sophie
La blogueuse m’a eu
Ses rrronnn pchhhh me ravissent
Autant que ses sages écrits
Merci Sophie
Salut Sophie, j’ai découvert ton site en lisant 27 techniques de storytelling et j’avoue que j’ai étais surpris. En tout cas, je suis heureux d’être sur un blog avec autant de contenu riche par rapport à l’écriture et les stratégies à mettre en place. Merci pour cet article. Tu fais la différence! Bonne continuation, je vais continuer de savourer tout ça! 😉
Salut Mickaël,
Merci pour ton message et bonne lecture ! 🙂
Bonjour Sophie
Je vous découvre au grès de vos écrits et je valide 🙂 j’ai l’envie d’écrire un roman mais cherche toujours mon idée qui fera mouche! ou pas… . vos conseils me seront précieux j’en suis sur! à bientôt 🙂
Zingara Corazon
Merci beaucoup ! Bon projet et bonne lecture !
Bonjour Sophie,
un article passionnant et facile à lire, j’espère que je saurais l’exploiter. Une fois n’est pas coutume je laisse un commentaire, ce qui ne m’arrive jamais, pour rebondir sur le charmant message de Nathalie, qui a l’air charmante et mesurée.
J’éprouve comme elle de la peine en lisant cette critique sur Jean d’Ormesson. Rien à voir avec une question de génération, je ne suis moi-même qu’un jeune inculte et impertinent. Rien à voir non plus avec un quelconque respect d’un éminent personnage, je suis certain qu’il prendrait toute critique avec philosophie et élégance.
C’est simplement que personnellement j’aime son côté alambic justement, j’aime me « challenger » en le lisant et être fier de moi quand j’ai enfin compris sa pensée (ce qui est probablement réellement arrivé beaucoup moins souvent que je le pense). J’aime lire autant pour la « forme » que pour le « fond » => une suite de belles phrases interminables mais bien rythmées me procurent autant de plaisir que l’aboutissement d’un thriller haletant.
J’en vient enfin au fait : j’ai encore une fois adoré votre article et cela vaut aussi pour ceux que j’ai lu auparavant. Cependant je tique parfois lorsque je vous trouve un peu catégorique sur certaines de vos affirmations. La sensibilité de chacun est un peu trop mise de côté est le défaut d’un écrivain peut être une part de son style qui si il sera critiqué par certains, il sera apprécié par d’autres, non?
Je sais bien que vos articles ont une visée avant tout pédagogique et si on commence à prendre en compte les sensibilités de chacun, on est pas sorti du sable, mais j’aimerai avoir votre avis sur tout cela. (bon courage héhé)
Encore bravo,
H.
Salut Hugues,
Merci pour ton commentaire.
Je comprends ce que tu veux dire, mais je considère mon blog comme mon moyen d’expression : du coup je dis ce que je pense.
Je n’aime pas Jean d’Ormesson, car il lui faut une très longue phrase pour exprimer une idée simple. Si encore son idée était complexe, je considérerais ses mots comme essentiels…
Mais chacun ses goûts comme on dit ! 🙂
À bientôt !
Sophie
Merci beaucoup votre partage.
Bonjour Sophie,
merci pour cette suite d’articles que j’ai lu avec grand plaisir (comme toujours ;)).
Justement sur mon blog Pauline (du site alesiacom) viens de poster un article détaillant le story telling de 7 grandes marques. Ca illustre parfaitement ton propre article donc je me permet un petit lien.
A bientôt,
Olivier CLEMENCE
Hello Olivier,
Merci pour ton commentaire. Je lirai ton article prochainement avec plaisir. (To read list :p)
À bientôt !
Bonjour Sophie; Merci!
Et Dieu créa l’homme à son image, selon ses dessins. Il le créa homme et femme….
J’ai découvert cette caisse à trésor depuis 25 janvier. Sans la déterrer, j’ai toujours été certain de sa contenance.Mais il fallait attendre. Attendre le bon moment. Le moment où je serais seul et je n’ai pas à compter les minutes qui passeraient. Et là je contemplerait chaque pièce. Les compter une à une et les déposer dans mon compte.
Il m’a fallu attendre jusqu’à aujourd’hui pour lire votre article. Là que j’ai tout mon temps pour le ruminer. Mais dites-moi si je fais un bon débutant en storytelling.Merci Sophie
Salut Haja,
Ça faisait longtemps ! 🙂 Oui, les métaphores avec des caisses à trésors sont pas mal. Bon courage pour tes tentatives en storytelling ! À bientôt.
Merci pour cet article clair !
Tu mets des mots sur des choses que je pressentais sans réussir à les nommer ! (Genre y a un truc avec Werber, il écrit mal mais qu’est-ce qui cloche ? …ah bah oui voilà !).
Si en plus tu cites « Le concept du continuum », j’adhère une 2nde fois à ta secte (enfin pour le coup je l’ai trouvé très mal écrit ce bouquin mais le fond m’a remuée) !
J’ai hâte de lire tes prochains articles. Peut-être même que tu vas réussir à me faire arrêter la procrastination… 😉
Cela dit si mes phrases doivent refléter ma pensée, ça risque d’être un sacré bordel !
Au plaisir de te lire !
(par contre encore un souci avec ta newsletter, que je n’ai pas retrouvée dans ma BàL ni dans mes spams…).
Hello Cécile,
Haha, pauvre Werber, il s’en prend plein la tronche sur ce blog. ^^
C’est marrant, je n’ai pas du tout prêté attention au style du Concept, j’étais tellement prise par le fond ! (Et pour le coup, je suppose que ça devait être suffisamment bien écrit pour que je ne m’intéresse pas au style)
La procrastination ce n’est que le manque d’information que l’on introjecte en tant qu’échec personnel (« Je ne sais pas » devient « Je n’arriverai pas à… ») et ne pas oublier que faire des pauses et s’accorder des journées à ne rien faire du tout, est vital !
Je vais regarder pour la newsletter, à bientôt !
Merci pour tes conseils. Ca tombe bien depuis le 1er janvier, j’ai arrêté de bosser le dimanche. Et en effet, ça fait du bien !
Pour le concept du continuum, ça fait un moment que je l’ai lu mais j’avais trouvé ça surtout très brouillon dans l’organisation des idées. Mais c’est un livre à lire absolument !
Je ne sais toujours pas quoi penser de vous. Une apparence à la sans toi ni loi, mal peignée, je ne comprend pas vraiment ce que vous prônez. Vous assassinez jean d’ormesson dans votre article. Qui êtes vous pour faire cela ?
Nous ne sommes pas de la même génération. Je vous vois comme une mercenaire de l’écriture. Je n’aime pas votre esprit.
Sans moi ni loi ? C’est poétique.
Et le pauvre Jean d’Ormesson n’a même pas le droit à ses majuscules ! Mes aïeux…
Mercenaire de l’écriture ? Personne ne m’a commandité et je ne vole personne.
C’est déjà vous qui me traitiez de scientologiste dans un mail : vous dites un peu n’importe quoi Nathalie, reprenez-vous.
Merci Sophie pour cette leçon.. Je me régale toujours autant à te lire et apprendre de tes expériences !
Tout cela est nouveau et ça m’aide beaucoup
A bientot
Hello Anthony,
Je réponds un peu tard, ton message était passé inaperçu, sorry !
Merci beaucoup pour ce commentaire, à très vite.
Hello ma belle, alors cet article moi j’ai trop adoré. Je me suis amusée pendant plus d’une heure à refaire des paragraphes entiers 🙂 Pour ta question : j’ai relevé : flûte, grande aventure, la musique, les enfants ! Au départ au vu de l’image et des « oreilles » j’ai pensé à Arthur et mes Minimoys à cause du petit garçon et de la grande aventure et puis ensuite j’ai pensé à la Flûte Enchantée (juste pour la flûte)… et puis un peu plus bas j’ai vu le mot « rat » et là je me suis dit que c’était « Le joueur de flûtre » de Hamelin… En tout cas cet article c’est pas du pipeau (hum !!)
Flûte ! le « Joueur de Flûte » et pas de flûtre… ZUT j’ai pas pu faire Ctrl+zut 🙂
Merci beaucoup et bien joué Anne-Cat, c’est bien le joueur de flûte de Hamelin 🙂 C’est chouette que ça t’aie donné envie d’écrire comme ça !
Bonjour Sophie,
Je suis abonné à votre blog depuis un bon moment et je vous trouve tout simplement excellente.
Vos articles sont généreux , clairs, pertinents et utiles (applicables) au plus grand nombre.
Vous êtes cultivée, inspirante et pédago, tout en restant à l’évidence modeste.
Bravo et merci c’est un plaisir de pousser votre prose sur les réseaux.
Kristof à Montréal
Salut Kristof,
Ouh la la, que de fleurs ! 🙂 Merci beaucoup pour tous ces compliments, et merci de me suivre, à très bientôt.
Merci Sophie pour cet article super pratique ( comme tous d’ailleurs) A te lire, tout semble simple et évident. Beaucoup de bon sens et des étapes claires. Je rédige mon article pour demain en m inspirant joyeusement de cette première leçon ! Merci.
Hello Marjorie,
Merci pour ton commentaire,
Rien n’est difficile à comprendre, le tout c’est d’appliquer. 🙂
À bientôt !