17 exercices pour booster votre créativité + Créer son carnet créatif
La créativité semble être le saint-graal du développement personnel, la compétence qu’il faut absolument acquérir, le must du XXIème siècle: être capable d’originalité, de concevoir des solutions à l’aide de la pensée latérale…
Mais pourquoi ?
Vous pourriez vous dire en toute logique que c’est notre époque ultra-compétitive qui veut ça. Vous vous dites peut-être, et de nombreux articles et livres appuieraient cette vision, que pour parvenir à s’extraire de la masse des dynamiques, motivés et autres ponctuels, il faut absolument s’entraîner comme des athlètes à grands sauts d’originalité et d’idées neuves dans le stade de la réussite inaccessible.
Et pourtant, je vais peut-être vous choquer, mais je pense que c’est exactement le contraire qui se passe.
De tous temps, il y a eu d’un côté les concepteurs, et de l’autre les consommateurs.
Notre époque n’est pas plus créative qu’avant, elle l’est même à bien des égards, beaucoup moins. Ce sont nos connaissances en matière de technologies qui sont devenues plus grandes.
Vous avez remarqué que j’ai dit « nos connaissances » ?
C’est l’un des grands problèmes de ce siècle. Une infime minorité invente, l’autre consomme, et pourtant nous avons accès à une telle surdose d’informations au niveau universel (vous êtes informé en 10 secondes sur ce qui s’est produit dans un village aux fins fonds de la Chine), que nous finissons par nous penser en tant que « nous », l’humanité, à tout point de vue.
Oui, nous avons tendance à nous imaginer que nous sommes tellement plus intelligents (et créatifs) que nos ancêtres parce que « nous » avons créé les ordinateurs, internet, l’avion, les fusées,
Faites un mini bilan de votre vie : vous avez créé internet vous ? Avez-vous personnellement inventé ou construit un avion ?
En réalité, face à un moteur de fusée, vous êtes aussi démuni que le père de nos pères l’était devant le soleil sortant chaque matin de derrière la montagne.
Enfin bon, je ne vais pas me la péter, je n’ai pas inventé l’eau chaude non plus.
Tout ça pour dire qu’à mon humble avis, à force d’utiliser les smartphones et autres logiciels, en nous mettant dans la même case que ceux qui l’ont conçu pour nous, nous faisons un méga-déni de compétences.
Bah oui, imaginez un peu la honte, si on songe qu’on est moins performants à un niveau personnel, que la personne qui a réalisé qu’en tapant deux silex l’un contre l’autre, on produisait une étincelle. (Alors qu’aujourd’hui, il en demeure un paquet qui, même en tapant très fort la tête contre un mur. ne parviennent guère à produire qu’un son creux.)
C’est pourquoi la créativité est devenu la compétence qui brille comme un phare dans la nuit : au fond de vous, vous sentez bien qu’il faudrait se remuer les neurones un brin afin de réellement sortir de sa caverne. Au sens propre comme au figuré (platonitude inside).
La créativité est ressentie par beaucoup comme une urgence, et à raison !
Je rappelle la définition de l’intelligence : capacité d’adaptation à l’environnement. Et dans la nature, il n’y a pas d’adaptation banale ou normale. Tout élément de la nature doit faire preuve de créativité et sortir de sa manière traditionnelle de concevoir la vie, afin de survivre et s’adapter.
Regardez l’éponge. Au début, les petites plantes dans l’eau se nourrissaient des bactéries qui voulaient bien tomber dans le coin. Au bout d’un moment, les bactéries ont commencé à bouger, et à se barrer pour pas être mangées (spéciale dédicace aux bactéries créatives). Alors la plante s’est dit : « Tiens, et si je me faisais des cavités dans le corps, capables d’attraper les bactéries qui se déplacent dans l’eau ? » (À un moment donné, elle fabriquera même un ananas pour y faire sa maison, mais ça c’est une autre histoire.)
C’est pas créatif sa mémé franchement ? La nature m’épate, c’est dingue, pinaise, pfiou. Attendez, je prends 5mn pour m’en remettre.
En gros, la créativité, c’est ça la véritable intelligence : intellectuelle et émotionnelle, véritable sens de l’adaptation à son environnement.
À ne pas confondre avec une déco sympa à mettre sur le gâteau, ce n’est pas non plus « mettre du peps » dans son quotidien, ni être plus original pour faire son intéressant.
C’est vital, vous entendez ? Vital !
Interrogation surprise :
La créativité, c’est :
- Normal
- Vital
- Épiscopal
Bonne réponse : 2 ! (Réponse 1 : -16/20 ! A bavardé au lieu d’écouter ! Réponse 3 : hin hin, c’est ça fais ton malin)
Allez, le moment est venu de (re)devenir intelligents tous ensemble, hi hi !
Et en plus c’est amusant comme tout. Et si vous persévérez dans ce genre d’exercices, vous pourriez même, pourquoi pas, changer le monde !
Voici donc une méthode pour réaliser votre propre carnet créatif, ainsi que 17 exercices pour booster votre créativité et reprendre possession de votre magnifique cerveau créé par THE big boss de la créativité : la nature.
Cet article est composé d’une grosse première partie sur la réalisation d’un carnet créatif.
Si vous souhaitez directement vous rendre aux 17 exercices, cliquez ici les zamis.
1. Créer un carnet créatif
Faites-vous partie comme moi des personnes qui, passant devant un rayon de jolis carnets, ont envies de tous les acheter et de les remplir, de tout, de n’importe quoi, mais oh la la, ces pages blanches toutes neuves, cette couverture aguicheuse, cette odeur de neuf…Je veux marquer mon territoire ! Soudain je comprends l’attrait irrésistible des lampadaires pour les toutous.
Et une fois que vous l’avez commencé, le remplissez-vous vraiment entièrement ? Avez-vous réellement un projet concret avec ce carnet ? Assez rare. Je ne compte plus les carnets entamés et non terminés qui s’empilent dans mes placards.
C’est qu’il faut concevoir le carnet comme un livre, un véritable projet de création, qui vous permettra de vous exprimer sans vous brider, et dont les contraintes, plutôt que de vous enfermer, vous inspireront.
Vous pourriez créer par exemple un carnet créatif pour y caser les exercices de cet article, ainsi que d’autres qui vous inspirent. (Je dis ça je dis rien)
Pour cela, faites comme les livres d’exercices de créativités que vous pouvez acheter, sauf que vous allez le remplir vous-même. Vous allez choisir vos propres consignes et vos exercices, ainsi que le nombre de pages et l’organisation que vous souhaitez.
Bref, un carnet créatif qui vous correspondra vraiment, car au final, la créativité est avant tout l’expression de soi. Il faut donc créer quelque chose de personnel, spécialement adapté à vous et à vos besoins.
A. Inspirez-vous
Un peu perdu ? L’imagination un peu en berne, ou au contraire, tellement d’idées que vous ne savez plus où donner de la tête ?
Commencez par prendre le temps de réfléchir à sa disposition, ouvrir son esprit pour sortir d’une organisation banale. Sortez de vos conceptions traditionnelles, comme devoir remplir votre carnet dans l’ordre, une page après l’autre, de gauche à droite et de haut en bas, etc.
Essayer de définir ce que vous souhaitez obtenir : qui êtes-vous ? Si vous n’êtes pas spécialement peintre ou dessinateur, inutile de vous frustrer à faire des tonnes de dessins, si vous aimez planifier, pensez à créer des espaces de planning, si vous aimez la musique, pourquoi ne pas créer un espace de partitions, votre carnet ne doit surtout pas ressembler à un autre carnet, alors concevez-le à votre image.
Un carnet peut servir à tout ce que vous voulez :
- Raconter un voyage
- Des projets que l’on souhaite accomplir
- Analyser nos rêves
- Raconter sa vie
- Exprimer sa fibre artistique
- Raconter ce qu’on mange
- Raconter des histoires
- S’organiser
- Créer des outils, des prototypes
- Écrire de la poésie
- Peindre, dessiner, coller…
- Et même améliorer les relations familiales, comme le propose par exemple le carnet Telle mère, telle fille, carnet mère/fille.
Ensuite, regardez sur Google images ou Pinterest des idées de carnets, de décoration scrapbooking, d’organisations de bullet journal (à défaut de les apprécier pour l’organisation, je trouve que certains sont des chefs-d’oeuvre de créativité), pour vous inspirer, et réfléchir à la fois au style que vous souhaitez, et aux compétences que vous avez. (Si vous êtes nul en dessin, il sera assez décevant pour vous de projeter vos fantasmes sur des carnets de croquis. Visez plutôt autre chose, collage, tableaux, écriture…)
Un tableau sur les carnets créatifs :
En quoi un carnet booste-t’il réellement l’intelligence et la créativité ?
Le cerveau est une machine surpuissante, qui grossit jusqu’à la fin de notre vie…si on l’entretient. La nature ne crée rien qui ne soit utile à sa pleine réalisation. Rien n’est créé sans but. Les fleurs ne sont pas colorées par hasard, et si notre cerveau grossit, c’est qu’il est fait pour ça.
L’humain est capable de maîtriser des disciplines. Et s’il est vraiment fait pour cette discipline, il peut atteindre, à force de travail, le génie.
Si le monde fonctionne, c'est grâce à la maîtrise. Si le monde avance, c'est grâce au génie. Twitte ça mon poulet !Click to TweetLorsqu’on répète une action durant 10 000h, on atteint la maîtrise de n’importe quoi. Cette théorie a été quelque peu modérée, certains arguant que l’âge auquel on commence à pratiquer, joue plus que le nombre d’heures. En réalité, le résultat de l’étude démontre qu’entre 2 personnes, l’une ayant commencé à 6 ans, et l’autre à 30 ans, la première progresse mieux.
Mais ce que l’étude ne montre pas, c’est la propension naturelle de la personne quant à la discipline.
Nous avons tous, depuis l’enfance, des attraits, des goûts, de habitudes spécifiques, qui nous mettent (ou nous mettaient pour beaucoup qui ont oublié cette période de jeunesse, la considérant presque comme une vie antérieure), dans un pur état de flow.
Et cet état de flow est indispensable à atteindre le génie. Si la pratique d’une discipline vous donne le sentiment de trop galérer, ou ne provoque pas ce plaisir intense de vous reconnecter enfin à vous-même, ce n’est pas votre truc à vous.
« Moi mon truc c’est les lapins de Garenne » s’enthousiasme Anne-Clotilde. Et elle a bien raison ! Les lapins de Garenne mettent Anne-Clotilde dans un état de flow total, et je défie quiconque de la battre sur ce sujet.
Mais vous, peut-être (et même sûrement), ne vous rappelez plus très bien ce pour quoi vous êtes vraiment fait à l’origine. Et pour ça, il va falloir se rappeler.
Le carnet créatif est un excellent moyen de se reconnecter à son soi profond. Vous laissez la part vraie de votre être s’exprimer dans un cahier. C’est un outil extrêmement symbolique : le carnet vous accueille inconditionnellement, vous et votre bizarrerie. Il ne vous juge jamais et vous renvoie l’image pure et simple de votre véritable nature, noir sur blanc.
Vous ne serez donc pas surpris de savoir que les plus grands artistes et créateurs de tous les temps utilisaient des carnets créatifs !
Léonard de vinci, dans ses codex Arundel, codex Atlantico, créait tout ce qui lui passait par la tête.
Cet artiste et ingénieur démontre parfaitement la théorie du génie acquis : fils illégitime d’un grand notaire, il ne fut pas envoyé à l’école, et était donc libre de passer ses journées à faire ce que bon lui semblait. Chaque jour, il volait quelques feuilles de papier dans le bureau de son père et se rendait dans la campagne pour dessiner. Fasciné par la nature, ses détails et ses mouvements, il pouvait passer des heures à tenter de reproduire les moindres rainures des feuilles. Il voulait tout dessiner. Il essayait même de reproduire le vent !
C’est ainsi, qu’à l’adolescence, il fut envoyé en apprentissage chez un célèbre sculpteur de Florence, et surpassa son maître en quelques années.
Mozart, c’est idem : tous ses frères et sœurs étaient mis au piano par leur père depuis l’enfance, mais seul Mozart, qui avait un véritable goût pour la musique, atteint le génie, tandis que les autres membres de sa fratrie n’atteignirent que la maîtrise. (Sa véritable vocation se révéla à l’adolescence : l’Opéra).
Évidemment, vous n’allez pas devenir un génie exactement comme Mozart l’était en commençant le piano aujourd’hui, même si vous êtes fait pour ça, car la plasticité neuronale d’un enfant de moins de 6 ans provoque une adaptation du cerveau à la discipline que le cerveau adulte ne possède plus.
Mais vous pouvez atteindre une maîtrise conférant au génie tout de même, en pratiquant de longues années, à partir de ce pour quoi vous êtes naturellement fait.
Et tout ça commence donc par trouver votre truc à vous, en vous exprimant de la manière la plus libre qui soit.
D’autres artistes qui possédaient des carnets créatifs :
Frida Kahlo, et son célèbre journal intime.
Eugène Delacroix, et ses carnets de voyage au Maroc.
Marcel Proust, dont on a publié 4 carnets
Ou encore Kurt Cobain, qui a rédigé un journal intime (mais je ne mets pas le lien, car il ne désirait pas le rendre public de son vivant).
B. Matériel pour votre carnet créatif
Vous pouvez bien évidemment acheter tout ce qui vous plaît et flâner au gré des rayons et des petits marchés estivaux pour choisir votre matériel.
Je vous donne tout de même une liste de quelques trucs sympas à trouver facilement en ligne.
Un gros carnet ou cahier à pages blanches
Je vous recommande de ne pas le prendre avec des carreaux ou des lignes, vous vous retrouveriez instinctivement à les suivre. Si vous avez besoin de lignes à certains endroits, mieux vaut les tracer vous même.
J’ai épluché la toile à la recherche des cahiers idéaux (gros, pratique, avec des pages blanches et pas trop chers) :
Le carnet de croquis XL Canson.
Pourquoi il est génial :
- Relié avec des spirales, cela vous permet de poser bien à plat et de pouvoir dessiner d’un côté de la page ou de l’autre en étant toujours appuyé sur la même épaisseur de carnet. Pratique.
- Dédié au dessin, il permet d’utiliser n’importe quel pointe, ça ne transperce pas. À part si vous faites le débile avec un gros marqueur en le laissant appuyé pendant 10 ans. 😀
- Format A4, génial pour coller, écrire et dessiner ce qu’on veut sur une seule page.
- 120 feuilles ! C’est à dire 240 pages, le carnet qui dure des années.
- Couverture en dur, à emmener partout sans l’abîmer.
- Papier hyper solide, les feutres ne le transpercent pas.
- 110 feuilles, donc 220 pages.
- Et ce prix, omagad, je me rappelle avoir acheté ce carnet pièce à 30€ environ il y a quelques années, et là, 22€ les 2 ! Offrez-en un.
Pourquoi il est génial :
- Spiralé, mais sur le côté, il fait plus « cahier » qu’un bloc traditionnel de croquis.
- Pas cher du tout, et vous pouvez choisir la couleur
- 160 feuilles ! 320 pages ! Wow !
- Format A5, plus facilement transportable qu’un A4.
(Apparemment, les spirales se décrochent au bout d’un moment, je vous conseille de prendre une petite pince et de les resserrer dès le début).
Autre matériel :
- Stylos Frixion Pilot, je les vénère. Ils se gomment, il sont agréables à prendre en main, ils roulent tout seul sur le papier, ils ne sèchent pas, y a plein de couleurs…Et ils se rechargent ! Bref, les stylos qu’on aurait trop voulu en primaire.
- Des marque-page collants pour séparer vos différentes catégories dans le carnet : 500 marque-page de couleur ou encore 360 marque-page mignons animaux.
- Des rouleaux décoratifs autocollants (Washi tape) : Génial pour coller sur la tranche, en guise de marque page ou pour décorer tout simplement. Ici avec de la dentelle…
Matériel divers : (Vous pouvez aussi fouiller dans le fond de vos placards ou aller chez Emmaüs)
- feutres (Les meilleurs feutres du monde ou encore des feutres alcool qui font comme de l’aquarelle, wouw !)
- crayons de papiers (Les évolutions qui ne font pas mal aux doigts et les crayons à planter, qui contiennent des graines de plantes comestibles !)
- gomme
- crayons de couleur
- peinture, gouache, acrylique, aquarelle…
- pastels
- craies
- encres
- vieux magazines et BDs
- étiquettes
- Papiers cadeaux, papiers décoratifs
- feuilles, plumes, éléments naturels.
- fils
- laines
- gommettes (Ici des assortiments de ronds et d’étoiles)
- strass (Ici un lot énorme « imitation pierres précieuses »)
- post-it (Des mini-notes mignonnes à coller partout sur ses pages.)
- stylos, bic, feutre, callygraphie…
- scotch, opaque, transparent, double-face…
- colle, stick, liquide, en gel…
- papier, cansons, récup, journaux…
- règle, équerre, rapporteur…
- ciseaux, grands, bouts ronds, crantés…
- cutter
- perforeuses, ronde, à motifs…
C. Idées pour votre réaliser votre carnet créatif
Avant de vous lancer et de commencer à remplir votre carnet, réfléchissez à un concept, une technique, une structure. Il serait dommage pour vous de réaliser que vous auriez pu l’organiser totalement différemment en ayant déjà rempli plusieurs pages.
Il ne s’agit pas de vouloir être parfait, de tout contrôler (beaucoup de choses peuvent être ajoutées, collées au fur et à mesure), mais de partir serein et confiant, parce que vous savez vraiment ce que vous allez faire, et ce que vous avez vraiment envie de faire.
Voici donc 19 idées, desquelles vous pouvez vous inspirer, ou à partir desquelles faire des recherches :
- Regardez des blogs, ou images sur Pinterest de Scrapbooking. Plein de techniques, qui sont utilisées généralement pour créer des albums photos, pourraient vous inspirer sur la conception de votre livre.
- Votre carnet est composé de papier, et le papier ça se : plie, déchire, brûle, perfore…
- Il est possible de créer des pochettes secrètes à coller sur vos pages.
- Il est possible d’utiliser l’extérieur du carnet, l’intérieur des couvertures.
- Un carnet à spirale permet de déchirer une page quand on est pas satisfait.
- Réaliser un contenu à gratter : https://www.vegaooparty.com/blog/diy-carte-a-gratter.html
- Le calque, quand on est nul en dessin, c’est vraiment cool.
- Les polaroïds sont revenus à la mode (et les accessoires tout choupi qu’on avait pas dans les années 80 ^^)
- Vous pouvez coller des textes, et les commenter entre les lignes ou les surligner
- Les paramètres de l’impression se règlent, pour imprimer n’importe quelle image ou tableau ou texte à coller aux dimensions de votre carnet.
- L’encre sympathique, c’est marrant.
- La cryptologie, c’est vraiment marrant.
- Les très grand documents, comme les cartes, se plient pour rentrer dans votre carnet.
- Un carnet se prend à l’envers, à l’endroit, à l’envers et à l’endroit. Kama Sutra du carnet quoi.
- Une page trouée, mise à la lumière peut faire un dessin.
- On peut dessiner l’ombre de n’importe quoi.
- Le papier se parfume.
- La couverture d’un carnet se renforce, avec du cuir, du carton, du tissu
- Dessiner, quand on ne sait vraiment pas dessiner, donne un style intéressant.
Pour ceux qui, parmi vous, se sentent un peu désespérés de l’imagination, et ont du mal à concevoir un carnet comme un projet cohérent et intéressant, je vous recommande de commencer votre premier carnet sur un projet spécifique : un voyage (ou même la découverte de votre propre ville), des recettes, un journal intime, 1 mois de souvenirs (mettez le plus de choses sur votre vie quotidienne pendant 1 mois, ou 1 an…)
D. Structurer son carnet
Il ne s’agit pas d’être à tout prix original, mais de correspondre à qui vous êtes. Si vous tenez un journal intime, il peut être tout indiqué de tenir le cahier dans l’ordre.
Mais imaginez par exemple, que vous souhaitiez commencer le carnet d’un côté, pour raconter toutes les choses positives, et de l’autre, à l’envers, pour raconter toutes les choses négatives ? Vous êtes vraiment libre de faire comme vous le souhaitez.
Dans la suite de cet article, je vais vous proposer 17 exercices créatifs. Certains vous correspondront, d’autres non, et les exercices sont vraiment illimités (lisez cet article jusqu’au bout, car à la fin je vous propose quelque chose), donc cette liste n’est en aucun cas exhaustive.
Je vous suggère de regarder parmi ces exercices pour les disposer dans votre carnet comme vous le souhaitez. Il peut y avoir un côté du carnet pour les exercices et un autre pour votre journal, ou encore garder les pages du centre pour faire des exercices, et le reste pour raconter un voyage. Vous pouvez aussi faire une page : exercice + quelques phrases pour résumer votre journée.
Bref, vous l’avez compris, soyez libre, mais rappelez-vous que la véritable liberté est de choisir à quoi on va s’attacher, pas de faire n’importe quoi n’importe comment (l’idée est plaisante, le résultat souvent décevant).
17 exercices pour booster votre créativité 🥳
1. Le génie de la lampe
Vous trouvez une lampe dans le désert (déjà tu sens le truc venir), et vous la frottez (bah oui), et quelle surprise, un génie en sort (si tu l’as vu bleu avec une barbichette, le démon de Disney a pris possession de ton corps).
Il vous propose 3 voeux.
Vous n’avez pas le droit :
- De dire « Je veux tous les vœux que je veux gnagnagnagna… »
- De forcer un autre être humain à agir contre son gré
- De tuer.
Ces petites contraintes vont éviter les vœux typiques et un peu niais comme « je veux que tous les être humains s’aiment », ou « Je veux que les méchants meurent », et va vous permettre d’aller chercher au-delà, dans les confins de votre imagination.
Une fois ces 3 voeux formulés, expliquez pourquoi vous les avez faits. Comme si vous deviez tenir une petite conférence TED sur vos choix (les gens viendront voir la conférence d’une personne qui a trouvé une lampe à génie dans le désert, sans aucun doute).
2. L’arbre généalogique systémique
Dessinez votre arbre généalogique en remontant le plus loin possible. Si cela vous amuse, vous pouvez écrire aux mairies de naissance de vos parents, puis de vos grands-parents, etc, pour obtenir les certificats de naissances. C’est marrant à faire, je l’ai fait pour la famille du côté du père de mon père, dont je ne savais rien. (Figurez-vous qu’ils viennent de l’Isère, passionnant n’est-ce pas).
Essayez de créer cet arbre en assez gros, en écrivant sur les branches les rapports qui lient les uns aux autres. Vous pouvez faire des flèches qui créent des branches qui n’existent pas à l’origine. Vous pouvez dessiner ou mettre une photo des personnes. Vous pouvez en profiter pour poser des questions à votre famille sur certaines personnes disparues…
L’intérêt de cet exercice est de voir quels schémas de rapports régissent votre système familial, et de constater ainsi ce dont vous avez hérité (croyance, fonctionnement…).
Si vous ne vous êtes jamais vraiment penché sur ce genre de chose, je vous conseille de commencer par ce petit exercice :
Dessinez la table familiale, lors d’un repas de Noël ou d’anniversaire, où un maximum de votre famille est présente. Placez chacun autour de la table. Pourquoi chacun est assis ici ? Est-ce que la place occupée est toujours la même pour tout le monde ? Sinon, pour qui ? Et pourquoi ?
3. La lettre qui voyage dans le temps
Vous allez écrire deux lettres : la première à l’enfant que vous étiez, à un âge important pour vous à cette époque. Un âge où vous auriez bien eu besoin qu’un adulte qui vous connaît très bien vous parle. (Si vos parents ont divorcé quand vous aviez 12 ans, cela peut être adapté).
La deuxième, écrivez-là à vous dans 10 ans. Que souhaitez-vous vous dire ? Il sera extraordinaire de relire cette lettre dans 10 ans !
4. 100 pour toujours, et 100 plus jamais
Écrivez une liste de 100 choses que vous souhaitez avoir pour toujours dans votre vie. Cela peut-être absolument ce que vous voulez. Des lasagnes à l’amour vrai, en passant par la neige à Noël.
De même, faites une liste de 100 choses dont vous souhaitez vous débarrasser, et ne plus jamais avoir dans votre vie.
L’étape suivante sera d’essayer chaque jour, de mettre en place une action pour obtenir 1 chose de la liste 1, et vous débarrasser d’1 chose de la liste 2.
5. Analyse des rêves
Chaque soir, endormez-vous en pensant : Je veux me rappeler de mes rêves. Au réveil, notez rapidement même si c’est très flou, même s’il ne s’agit que d’un sentiment, ce dont vous vous rappelez de votre rêve.
Même les gens qui ne se rappellent jamais de leur rêve finissent par s’en souvenir avec ce genre d’exercices.
Pour analyser vos rêves, il y a bien-entendu plusieurs méthodes. Je vous en propose quelques-unes :
Essayez de voir ce que vous ressentez vis à vis de la situation ou de la personne de votre rêve. Comparez à ce qui, dans votre vie d’aujourd’hui ou passée vous a fait ressentir ce même sentiment, et voyez ce qu’il peut y avoir en commun, ou si l’histoire prend un sens en remplaçant les éléments du rêve par leur symbolique.
Par exemple, si vous rêvez d’un cheval qui s’enfuit en s’envolant dans le ciel et que vous essayez de rattraper, et que le sentiment éprouvé dans le rêve est une sorte d’espoir vain, vous repensez à ce qui vous a fait ressentir ce sentiment dans votre vie, et il s’agit d’un ami que vous avez perdu et à qui vous avez écrit, mais qui ne vous a jamais répondu, alors remplacer cheval par cet ami, peut prendre beaucoup de sens.
Une autre façon d’analyser les rêves et d’observer les récurrences : notez les correspondances. Par exemple, à chaque fois que je rêve de champs à la campagne, ou de forêt, il s’agit de l’intérieur de mon corps. Ainsi, mes rêves m’indiquent souvent ce qui débloque là-dedans. Ceci, vous ne le comprendrez pas immédiatement, mais à force de rêver et d’analyser.
Encore un moyen est de faire le lien direct avec la journée passée, en essayant de voir ce qui peut correspondre. Très souvent, le cerveau utilise ce qu’il a fait la veille pour symboliser des choses plus anciennes, plus enfouies. Ça peut être un bon début pour voir les correspondances. Par exemple, si vous avez regardé un film dans lequel un homme braque une banque, et que vous rêvez de ça la nuit même, essayez de vous rappeler les pensées et les émotions qui vous ont traversé pendant que vous regardiez cette scène du film.
Analyser vos rêves vous permet d’entrer en connexion plus profonde avec votre inconscient. Et cela vous permettra de poser toutes sortes de questions à votre cerveau avant de dormir, car il enregistre tout ce qu’il voit, et comprend des choses que vous ne comprenez pas consciemment. Vous pourrez lui demander : « Explique-moi comment arranger la relation avec cette personne », « Révèle-moi ce que pense vraiment untel », ou encore vous faire accéder à des souvenirs : « Quelle est ma véritable voie ? » « Que voulais-je vraiment faire quand j’étais petit ? » « Quel traumatisme ai-je subi qui fasse que j’aie cette attitude aujourd’hui ? », « Est-ce que Cyril Hanouna est un reptilien ? »
6. La bucket list
Cette liste n’est pas limitée, il s’agit d’écrire tout ce que vous souhaitez faire avant de mourir.
Bien-entendu, une fois écrite, essayez de mettre en place le plus rapidement possible des actions pour réaliser ces rêves. Au cas où vous mourriez. Demain. Dans d’atroces souffrances. Gnahahaha. Hum. Non, mais c’est bien de se dépêcher un peu aussi.
7. Je remets tout en question
Un ami m’a parlé de cette liste à faire il y a quelques années, et j’avais trouvé l’idée géniale. Il avait décidé d’écrire, tout au long de sa vie, une liste des choses admises, et de les questionner.
Cela donne un sentiment de véritable légitimité à vivre dans ce monde et à y prendre sa place en tant qu’humain responsable : rien n’est à subir, tout est à expérimenter.
Par exemple, il est communément admis qu’il faille dire merci quand on vous donne quelque chose. Pourquoi ? Les animaux ne disent pas merci. En remettant cela en question, j’ai fait quelques recherches et découvert que les Inuits, et quelques peuples amérindiens ne disaient jamais merci. Il existe même un proverbe inuit qui dit « Avec des cadeaux, on fait des esclaves et avec des fouets, des chiens. »
8. Petit exercice d’art-thérapie
Prenez des crayons de couleur ou des feutres et gribouillez sur une feuille sans réfléchir. Vous ne prenez pas le temps de bien choisir vos couleurs, ni les formes que vous allez dessiner. Vous vous laissez complètement aller.
Je vous conseille de méditer 5mn avant de commencer, afin de mettre votre cerveau sur ondes alpha, et d’accéder ainsi à des couches plus inconscientes de votre cerveau.
L’inconscient chercher à s’exprimer par tous les moyens
9. Ma boîte à secrets
Créez-vous une boîte à secrets, que vous ne montrez jamais à personne, et mettez-y ce qui vous plaira. Mettez un cadenas et planquez la clé. Houhouhou, qu’allez-vous mettre dans cette boîte ?
10. Étaler sa science
Chercher un article sur Wikipédia au hasard, et lisez uniquement le titre. Puis fermez la page et rédigez vous-même une page encyclopédique imaginaire, basé sur votre ressenti, votre imagination et vos connaissances acquises. Essayez de faire des connexions avec ce que vous connaissez déjà. Puis comparez.
En le faisant souvent, vous remarquerez que non seulement votre culture grandit de manière fulgurante, mais que vous avez de plus en plus d’intuition, votre cerveau faisant de plus en plus de rapprochements intelligents.
11. Mindmap du Soi
Rien de tel pour apprendre à se connaître qu’une carte mentale visible en un clin d’oeil. Posez votre cerveau sur une page blanche !
Essaie de définir qui tu es, comment tu te vois, ce qui fait partie de ta vie, en plaçant au centre la bulle « Moi ». Le but de la carte est de décomposer chaque branche en d’autres branches, pour accéder à une vision globale de soi.
Cet exercice, pratiqué régulièrement, permet de clarifier sa pensée, de la rendre plus synthétique, de mieux se comprendre et de faire de bons choix pour soi-même, et donc d’évoluer bien plus vite. Inutile de le faire toutes les 2 semaines, mais disons 1 fois par an, on évolue pas non plus si vite.
12. Journal d’une nouvelle vie
Le saviez-vous ? Votre cerveau ne fait pratiquement pas de différence entre une expérience rêvée et une expérience réellement vécue au niveau émotionnel. C’est à dire que vous pouvez retirer de grands bienfaits d’imaginer les choses les extraordinaires qui soient. La vie réelle laisse une impression bien plus forte, mais la vie rêvée permet tout de même, à un moindre niveau de considérer l’expérience comme une nouvelle base acquise.
Imaginez que vous puissiez revenir en arrière et recommencer à zéro, en choisissant avant de naître votre nouveau lieu de vie, environnement, milieu social et écrivez la vie idéale que vous auriez voulu avoir. Racontez-là vous en prenant vraiment le temps de rêver et de plonger dans ce rêve.
Vous en sortirez magnifiquement grandi, et bien plus confiant en l’avenir.
13. Honnêteté radicale
Serez-vous capable d’être totalement honnête pendant 1 journée ?
L’honnêteté commence par soi-même. Il ne s’agit pas de dire ses quatre vérités à tout le monde, mais lorsqu’on a l’occasion de s’exprimer, de dire la vérité de son ressenti au lieu de mentir.
Souvent, on se dit que l’on protège l’autre en ne disant pas la vérité. C’est un joli mensonge que l’on se fait à soi-même. On se persuade qu’on est malhonnête par altruisme, alors qu’on se protège soi des retombées que notre véritable pensée pourrait avoir.
Pour avoir un aperçu de l’expérimentation d’un tel concept, lisez l’hilarant et très honnête article de A.J. Jacobs sur l’honnêteté radicale. Bon, il n’a pas vraiment appliqué la méthode correctement, car il dit tout ce qui lui passe par la tête, ce qui n’est pas nécessaire, le principe étant juste de ne jamais mentir, mais ça reste très marrant et il présente bien le sujet.
Note : Ne sabotez pas votre vie. Si votre parole devait nuire à votre survie, ou à celle de vos proches, restez silencieux.
14. Développer une pensée latérale
Apprendre à penser « hors de la boîte » n’est pas une compétence réservée à quelques surdoués, c’est une façon de vivre qui s’apprend. Par exemple, les enfants, qui n’ont pas encore appris à penser dans le moule, pensent de façon divergente presque tout le temps.
Entraînez-vous à :
- Dépasser la fixité fonctionnelle : Prendre un objet courant et multi-tâches : (trombone, bâton, pomme, bol, feuille de papier…) et amusez-vous à trouver 10 utilisations à celui-ci. Puis 20. Puis 30. 😉
- Dessinez un rond ou un carré, et complétez ce dessin de 10, 20, 50 façons différentes.
- Améliorer votre synectique (appelée aussi colligation) : Prenez 2 mots au hasard dans 2 livres différents et créez une connection entre les deux. L’exercice suivant permet de développer cet aspect de manière plus approfondie.
15. La créativité suprême : l’art de la colligation
1. Écriture :
Piochez 10 mots au hasard, sur des paquets dans vos placards, dans des livres ouverts au hasard, ou en faisant des recherches wikipédia.
Notez le mot qui se trouve le plus proche de votre doigt (si vous tombez sur un article, ou une conjonction comme « le, la, or, ou, donc, me », etc…prenez le mot le plus proche.)
- Créez une histoire basée sur ces 10 mots
- Recommencez l’exercice avec 5 mots, trouvez des rimes à ces mots, et écrivez un poème.
- Vous pouvez aussi écrire une chanson, 1 mot = le sujet de la chanson, 4 mots = vos rimes.
2. Générer de nouvelles idées :
Prenez 2 articles Wikipedia au hasard, et connectez-les de telle sorte à inventer de nouvelles idées. Chaque association ne va pas donner une idée de génie, alors cherchez plutôt des idées débiles, et si jamais une idée formidable survient, bravo, vous avez appris à brainstormer. :p
3. Résolvez vos problèmes :
Un problème à résoudre dans votre vie ? Piochez des mots au hasard et voyez comment ce mot pourrait arranger votre problème, en le posant comme une solution. Vous trouverez des tas d’idées créatives à la résolution de ceux-ci.
Exemple : Je dois organiser une fête et je souhaite inviter 2 personnes qui se détestent. Comment faire ? (Je prends un bouquin, et j’ouvre au hasard), « vous autoriser ». La solution est m’autoriser…m’autoriser à quoi ? Haha, à n’inviter aucun des deux. À les inviter tous les deux et à leur dire la vérité à chacun. À prendre parti. (Cherchons encore dans un bouquin au hasard). Je tombe sur « relâcher l’étreinte » (le destin est amusant tout de même), je vais donc m’autoriser à relâcher l’étreinte. C’est à dire, à lâcher prise et à me déresponsabiliser de cette inimitié. Je vais faire absolument ce que je veux !
16. L’idéal et le possible
Lorsque vous vous retrouvez coincé dans une situation, ne tournez pas en rond parmi les options qui semblent s’offrir à vous. Ce qui nous semble possible est 1% de ce qu’il est réellement possible de faire.
Notre cerveau est ainsi fait, il est persuadé qu’il comprend le monde dans toute ses variations et subtilités, à chaque instant de son apprentissage. Logique, dans le cas contraire il ne pourrait vous permettre de prendre aucune décision. Chaque choix serait l’occasion d’une remise en question éternelle.
Toi : Pain de campagne ou baguette ?
Cerveau : Prenons en compte les 3486 paramètres pour établir le choix en fonction de 7454 critères. Le résultat de ce calcul sera disponible dans 375 ans.
Donc, faites confiance à votre cerveau : celui-ci ne vous offre pas l’ensemble des possibilités sur un plateau pour votre bien-être au quotidien.
Il vous faudra donc aller chercher ailleurs, et cet ailleurs directement disponible, sans avoir à chercher dans des bouquins, ce sont vos envies. Appelées caprices par la société, vos éducateurs et l’ensemble des petites voix méchantes qui critiquent vos choix en permanence, ce sont en réalité vos véritables besoins profonds.
Ça ne coûte rien de rêver. Alors pensez toujours à ce que vous souhaitez dans l’idéal. Non ce qui est possible, mais ce qui vous ferait vraiment kiffer sa mémé, au-delà de toute convenance.
Les personnes qui n’ont pas l’habitude de faire ce genre d’exercices pensent immédiatement avec les petites voix méchantes dans leur tête « Oui mais dans ce cas, je vais toujours vouloir avoir 10 millions d’euros et jamais travailler. » Un seul remède à cela : autorisez-vous à régler le problème dans votre tête grâce à 10 millions d’euros, et faites-leur fermer leur grandes bouches. Le but étant de ressentir ce que vous souhaitez, et de pouvoir imaginer rapidement le résultat obtenu par ces moyens de résolution. Vous serez surpris qu’au final, vos désirs sont très souvent réalisables, moyennant quelques actions, compromis ou discussions.
17. 24h de méditation
La méditation n’est pas rester assis en fermant les yeux, et en essayant d’ouvrir des chakras. C’est avant tout prêter attention à soi et son environnement sans pollution mentale et stratégies d’évitement.
Pour cela, pendant 24h :
- Aucune source d’informations : ordinateur, téléphone, livres, magazines…
- Aucune activité autre que marcher : pas d’instruments de musiques, de dessin, d’écriture, de discussions…
- Aucune interaction avec quiconque : solitude totale.
- Pas de nourriture consolante ou junk-food : préparez-vous un menu la veille, avec 3 repas suffisamment consistants et bons pour la santé.
- Si possible allez marcher dans la nature. Si vous habitez en ville, n’allez pas marcher, car les panneaux publicitaires, les gens, le bruit sont sources de distraction.
Passer ainsi 24h avec soi-même, la nature, vous reconnecte profondément, améliore vos capacités mentales, votre mémoire, et l’accès à vos émotions et souvenirs.
« Bah alors je fais quoi ? »
C’est ça la méditation. Vous n’êtes pas obligé de rester assis en fermant les yeux, en position du lotus. S’ennuyer, c’est vital pour vos neurones, rester assis en regardant ce qui nous entoure n’a jamais tué personne, rester allongé en rêvassant est merveilleux et marcher dans la forêt en réinventant le monde est profondément satisfaisant.
Si vous êtes capable de faire ça, poussez l’expérience à plusieurs jours, et autorisez-vous, quand vous aurez appris à ne plus échapper à vous-même, à être dans cet état d’observation régulièrement, y compris avec les autres.
18. Bonus : pour aller plus loin
Découvrez Mon Carnet Créatif, un carnet de créativité en ligne avec 300 exercices d’écriture et de créativité pour :
- Apprendre à écrire et raconter des histoires
- Booster votre créativité et votre imagination
- Apprendre à vous connaître
- Développer votre pensée latérale
+ 9 livres et cahiers d’exercices pour la créativité que j’ai sélectionné pour vous :
- Le nouveau journal créatif, Anne-Marie Jobin (Une référence pour développer sa créativité)
- Carnets créatifs à faire soi-même, Anne & Carlos (Fabrication de carnets DIY)
- Libérez votre créativité, Julia Cameron (La bible des artistes, une base)
- 99 idées pour trouver des idées, Guy aznar (Pour les entrepreneurs qui souhaitent sortir du lot)
- Saccage ce carnet , Keri Smith (Très rigolo, et libérateur)
- Travelogue, le carnet de voyage à gratter (Gratte les pays où tu es allé, inspirant !)
- I was here, Kate Pocrass (Très utile pour s’inspirer si vous souhaitez faire un carnet de voyage)
- The scribble diary, Lisa Currie (Plein de petits dessins à remplir, génial et mignon tout plein)
- La voie du créatif, de Guillaume Lamarre (plein de conseils pour embrasser votre esprit créatif)
Alors, cet article vous a-t’il inspiré ? Quels sont vos habitudes pour améliorer votre créativité au quotidien ? Dites-moi tout dans les commentaires !
Sophie Gauthier vous apprend à écrire et à vivre de vos écrits. Articles, livres, romans, pages de vente : découvrez comment rédiger et devenir un pro de la plume !
Waa.. Un grand Merci!
Merci pour toutes ces explications sur la créativité et le DIY en général.
Bonjour Sophie. Je tenais à te dire que ton site est extraordinaire. C’est une mine d’or ! A peine terminé un article (enregistré en marque page) j’en découvre un autre tout aussi passionnant ! Merci, j’ai hâte de tester toutes ces idées :*)
Merci beaucoup Claire 🙂
Merci pour cet article fort utile et rafraîchissant (dans le sens de drôle). Et aussi à Dimitri Carlet qui m’a suggéré ton blog.
De plus, avec les carnets créatifs tu m’as donné une idée. Mon je suis écrivaine et j’ai pensé à écrire mes histoires en images d’abord comme squelette de base. Ensuite élaborer l’écriture à partir de mes dessins.
Merci Diane ! N’hésite pas à t’inscrire au Carnet créatif ! 🙂
Génial… issime ! J’attends ton carnet créatif avec impatience. J’ai bien envie de créer et de vivre de nouvelles expériences. Merci pour ce foisonnant article.
Hello Carine,
Ça va arriver, surveille bien ta boîte ! 🙂 Merci pour ton passage ici.
Il vaut mieux dire des platonitudes que des platitudes… et voici un article qui n’a rien de plat ! En grande fan de carnets, je note, je note, dans mon carnet jaune (celui des idées en vrac). Tu nous aurais pas donné les clés pour faire un Journal à la Keri Smith ?
Coucou Lucie !
Mais carrément, je cite son bouquin Saccage de carnet à la fin d’ailleurs.
À bientôt (à Venise, ouiiiihihihihi)
La richesse de l’article !!! Comme d’habitude ceci-dit… Impressionnante Sophie, merci !!!
Merci beaucoup ! 🙂