Comment devenir autonome financièrement (et ne plus craindre l’avenir)
Un jour d’automne 2010, Nous sommes parties avec une amie dans la forêt, nous avons allumé un feu et j’y ai brûlé mes vêtements de travail en restauration : mes 4 chemisiers blancs, ainsi que mes 3 pantalons à pince et ma veste noire.
J’ai prêté ce jour-là, un serment que j’ai tenu jusqu’ici : « Plus jamais je ne serai serveuse. »
Ce métier, je l’avais fait pendant des années. Au début, il s’agissait d’une expérience amusante, pour une jeune fille qui voulait être libre et découvrir le monde du travail. Puis c’est devenu le job saisonnier, qui met pas mal de beurre dans les épinards et vient en renfort de la bourse étudiante. Mais au bout de 9 ans, il fallait bien que je l’admette, c’était devenu mon boulot, et mon fardeau.
Je me voyais de plus en plus maîtriser ce job, et alors qu’à 23 ans, j’étais toute fière de pouvoir choper des postes de chef de rang dans des gastros réputés, à 28, je me rendais compte que je n’avais pas du tout réalisé ma vie comme je l’entendais. Maîtriser le portage des verres et des assiettes me montraient une image de moi que je détestais : un laquet au service des riches, qui savait manipuler par la parole et se courber pour les pourboires.
Alors, quand je me suis mise à gagner ma vie en tant qu’indépendante, j’ai entrevu pour la première fois un avenir différent, et possible. Non ces douces rêveries qui agrémentent le quotidien, mais une projection dans l’avenir qui me semblait d’un seul coup m’ouvrir les bras, et vers lequel je pouvais m’élancer avec confiance.
En 2010, je gagnais 3 fois plus d’argent que ce je n’avais jamais gagné auparavant. Et surtout, j’avais appris à créer mon job, à bosser en ligne, et en recoupant avec tous les apprentissages du passé, à créer ma vie.
C’est ce que je voudrais vous apprendre aujourd’hui. (Attention Big boss des articles de mon blog, 7652 mots).
À entrer dans une nouvelle ère d’autonomie, sans crainte, et en maîtrisant des notions essentielles, comme le système d’apprentissage et l’écriture, à vous créer la vie qui vous plaît.
Vous pourriez m’objecter que la vie de travailleur indépendant n’est pas dépourvue d’embûches et d’insatisfaction, et que vous préférez de loin la vie pépère de salarié. Mais il serait pourtant intéressant pour vous d’apprendre à devenir autonome.
Pourquoi apprendre à être indépendant est indispensable ?
Parce que notre société évolue à grande vitesse
Nous avons chacun notre opinion sur les actions à entreprendre face à cette accélération de la technologie, mais même Pierre Rabhi, qui prône la décroissance, à un site web, et bien fait en plus. L’autonomie va vous permettre de vous adapter.
Parce que la crise vient quand on ne l’attend pas
Avez-vous vu le film The big short ? Il explique parfaitement ce qu’a été cette fameuse crise des subprimes. En gros (pas de cours pénible d’économie ici), les prêteurs immobiliers, comme les fonds d’investissement et les banques, se sont retrouvées sur la paille. Ils n’avaient rien vu venir.
Tous ? Non, un investisseur, Michael Burry, a détecté grâce à sa clairvoyance, sa force de travail et son intelligence remarquable, ce qu’il allait advenir. Il a donc agi en conséquence et tandis que tous ses confrères étaient ruinés, il a gagné une fortune.
Ce type, pas le dernier des cons en matière de prévision économique vous l’avez saisi, a dit dans cette interview, que le meilleur investissement que l’on pouvait faire était la culture des aliments contenant de l’eau (céréales, fruits et légumes).
Bref, il prévoit la sécheresse, et si vous ne devez pas forcément apprendre à faire du trading, du moins devriez-vous vous intéresser à cultiver un potager…En tout cas, en cas de disette ou de rationnement, qui va s’en sortir correctement ? Oui, ok, les méga-riches, mais surtout, les personnes autonomes.
Parce que vous êtes derrière
Même en tant que salarié, le manque d’esprit d’initiative et d’approches originales pour résoudre les problèmes, vous pénaliseront : vous risquez de ne jamais vraiment vous épanouir dans votre métier, vos supérieurs pourraient vous préférer des personnes plus compétentes et ingénieuses pour les postes les plus élevés. Ou encore, vous pourriez faire les frais d’une restructuration, et le prochain gouvernement décider de supprimer votre poste en tant que fonctionnaire.
Savoir retomber sur ses pattes, c’est un truc de chat, et de personne autonome.
Parce qu’être vieux n’est pas la fin de tout
J’ai plus souvent eu vent de la solitude de personnes âgées, que de leur joie d’être à la retraite. Ce qui est terrible, c’est qu’elles ont fait tout ce qu’on leur a dit depuis toujours, pour parvenir à ce moment de repos légitime, et que nombre d’entre elles se retrouvent à s’ennuyer, et ne peuvent rien faire qui rapporte de l’argent (c’est mal vu). Ainsi, mon voisin se force à faire un jardin par ennui parce qu’il n’a rien d’autre à faire, malgré qu’il n’aime pas spécialement ça (il me l’a dit lui-même). Je suppose qu’il n’est pas seul dans ce cas.
À chaque fois que j’ai voyagé, j’ai toujours été surprise de voir les personnes âgées d’autres pays bien plus alertes et occupées que nos vieux à nous. Il continuent à travailler, non par obligation, mais parce que c’est juste impensable pour eux de rester chez eux à ne rien faire, ou encore ils sont inclus dans les tâches de l’entreprise familiale…
Vous risquez de vous retrouver, ou peut-être même vous y trouvez-vous déjà, dans cette situation insupportable d’être coincé chez vous à regarder Derrick, totalement dépassé par la technologie. Vous finissez par vous dire que vous êtes trop vieux pour comprendre tous ces trucs, et vous lisez avec une pointe de tristesse les articles des jeunes qui semblent être nés pour faire ça.
Eh non. En fait, l’article que vous lisez maintenant a été écrit par une personne qui n’a rien compris à internet pendant longtemps. Lorsqu’à 17 ans, on m’a présenté cet outil, je n’ai pas saisi l’enthousiasme général. Heu, quoi, on tape un truc dans une barre de recherche et ça donne des résultats ? Genre on tape « Boris Vian » et ça donne des articles sur Boris Vian. C’était franchement pas l’éclate pour moi. On me l’avait assez mal présenté il faut dire (c’était la dame du CDI de mon lycée, qui avait le potentiel de séduction d’un chou-rave).
Alors, j’ai utilisé internet pendant des années pour ne rien faire de spécialement productif. Écrire des mails, chercher une copine de primaire sur copain d’avant, jouer à éclater des ballons avec un singe qui lance des flèches, et admirer les gens qui savaient faire des sites webs rouges et bleus sur free.fr.
Oui, j’en étais là en 2008. Alors vous voyez.
Vaincre ce sentiment mortifère d’insécurité
« Nous avons développé une culture qui nous rend incapables de bouger devant la peur et/ou devant la possibilité d’avoir peur ! » explique Marie Gervais sur le blog de l’école dynamique.
Depuis l’enfance, on nous traîne d’un endroit à un autre. Petit, on nous dit à quelle heure se lever, quoi manger, qu’apprendre et qui fréquenter.
Adulte, cela ne change pas réellement. L’illusion de la liberté est bien souvent mise à mal dès les premiers jours d’université : l’école continue, les horaires, et selon votre situation financière, la galère financière se profile plus ou moins à l’horizon, et déjà vous visualisez avec effroi votre destin tout tracé.
Insécurité : avez-vous déjà réfléchi à ce mot et sa connotation péjorative ?
Nous sommes nés sur une planète dont la nature s’est créée de manière miraculeuse, au fil des hasards, des guerres d’espèces et des climats capricieux. Au final, nous voilà, produit merveilleux (ou lamentable selon l’environnement) de cette nature imprévisible, et nous n’avons de cesse que de nous barricader dans nos boîtes. Du berceau au tombeau, on passe d’une boîte à l’autre en criant « insécurité ! » dès qu’il arrive quelque chose de différent.
Comment notre espèce va-t’elle évoluer ? Va-t’on finir en gros lards munis d’une puce et d’un casque de réalité virtuelle greffée sur le visage ?
Je ne l’espère pas. Ce que j’espère, et j’espère que vous l’espérez aussi, c’est qu’on se fasse bousculer par un peu d’insécurité, et qu’on devienne plus autonome ! Pourquoi on fantasme tant sur les héros des séries ? Et bien ils sont confrontés sans cesse à l’insécurité. Voilà, c’est ça vivre.
Pour voyager
Lorsque j’ai fait mes coachings d’écriture, j’ai posé à toutes les personnes qui ont fait leur première session, cette question : « Que ferais-tu si tu gagnais 1 milliards d’euros ? » La première chose qu’on me répondait très souvent, c’était : « Je ferais un grand voyage », ou sa variante : « Je ferais le tour du monde ».
Oui, vous voulez voyager. Ça vous fait rêver d’être libre et de pouvoir vivre en travaillant de n’importe où dans le monde sans avoir de contraintes d’horaires et de lieu. L’autonomie permet cela.
Pour récupérer son pouvoir
Comme je l’ai abordé à plusieurs reprises, nous sommes guidés depuis l’enfance dans tous nos choix, avec pour conséquence la perte de l’autonomie, mais aussi du sentiment de pouvoir sur soi-même.
Le sentiment de frustration lié au manque de pouvoir, amène les êtres humains à essayer coûte que coûte de le récupérer. Si vous ne possédez pas les informations nécessaires à la récupération de ce pouvoir personnel (véritable liberté), vous tenterez de le récupérer sur les autres : vos collègues subalternes, vos conjoints, vos enfants, et toute personne sur qui vous estimerez avoir un pouvoir légitime (votre femme de ménage ou le vendeur qui ne vous a pas traité comme le client de ses rêves).
Récupérer son pouvoir, c’est récupérer sa liberté de choix, et par extension…sa dignité.
À présent, je vais vous présenter les divers aspects de ce système vers l’autonomie. Pour commencer, il faut comprendre ceci :
Nous sommes entrés dans l’ère de la transmission
Il y eut une époque, pas si lointaine, où il ne serait jamais venu à l’esprit d’un parent que son enfant puisse faire ce qu’il souhaite de sa vie. Il allait apprendre, s’il était un homme, le même métier que son père, ou, si ce dernier avait des frustrations liées à ses propres échecs, ce que lui-même n’avait pas réussi à devenir. Et si elle était une femme, une épouse et une mère.
En à peine 50 ans, les enfants se sont mis à rêver librement. Certes, aujourd’hui, nombre d’entre eux sont toujours dirigés par leur famille sur ce qu’il convient pour eux de rêver.
De « acteur n’est pas un métier » à « j’aurais voulu avoir un père qui me paie mes études de médecine comme je le fais pour toi », les variations de manipulation sont plus ou moins subtiles, mais la quantité d’informations disponibles les poussent de plus en plus vers les ailleurs possibles.
Et s’il ne désobéissent pas immédiatement dès l’obtention du bac, du moins commenceront-ils à regretter amèrement leurs choix de vie durant ces années de liberté qu’ils attendaient tant.
Ainsi, à peine le boulet détaché du pied, se jetteront-ils sur la littérature en ligne des diverses formations à entreprendre pour réussir sur ce chemin qu’ils avaient esquissé au chaud dans le ventre de leur mère (l’autorité avait peu de conséquence sur leurs espoirs pendant ces 9 mois de congés au frais de la princesse), et dont ils tenteront à nouveau de reprendre le dessin, pour atteindre cet eldorado de la réalisation personnelle, du genre un lieu idyllique dans la forêt avec la fibre branchée dans une maison en bambou équitable.
Et quelle chance, la grande sphère connectée leur permettent de trouver les méthodes de fabrication, les financement possibles, et même les personnes pour les y aider.
Et pourquoi devraient-ils retourner à la fac pour apprendre l’architecture sur un cursus de 6 ans, quand on peut trouver les plans d’une tiny-house autonome en énergie sur le site d’un passionné ?
Nous sommes entrés dans l’ère de la transmission des informations, et nous quitteront progressivement ce statut de disciple obéissant des pontes diplômés.
Certes, nous nous situons dans cette période de transition bancale, ballottant quelque part entre les croyances de nos aînés et nos espoirs confirmés par les réussites des plus avancés que nous en matière de liberté et d’autonomie, créant ces pathologies nouvelles telles que le syndrome de l’imposteur, la cyber-addiction, la procrastination ou la phobie administrative.
Mais nous sommes bien là, et nous avançons inexorablement vers la considération de l’apprentissage autonome en tant que méthode ultime de développement personnel.
Nous pourrions avoir ces conversations passionnantes autour de la crainte du nivellement par le bas. Si tous les formateurs ne sont pas de hauts diplômés, va-t’on perdre progressivement le savoir au profit d’une constante vulgarisation ?
J’y débattrais du côté de ceux qui pensent que les informations au contraire, circulent plus librement. Que cela rompt le cercle vicieux de la conservation du savoir par les élites, et que la curiosité naturelle de l’être humain, poussera un certain nombre de personnes ayant appris en ligne, à persévérer dans leurs recherches et à aller aussi loin que les diplômés de ce secteur.
Avez-vous réfléchi un instant à la différence entre l’enseignement à la fac et l’apprentissage par soi-même ? Pourquoi l’apprentissage avec un professeur diplômé serait-il plus qualitatif ?
Tout cela est passionnant, mais ici, je veux vous apprendre à visualiser, en quelques (haha) mots, et bien que je sache que vous êtes toujours en train de me lire, sans survoler, vous n’êtes pas non plus libres à ce point, alors cessons les divagations pour continuer sur la thématique de la transmission du savoir en tant que ressource pour votre réussite personnelle et financière.
Pourquoi vendre son savoir marchera toujours :
- Les gens comprennent progressivement que le système traditionnel ne répond plus aux promesses. Se former n’est plus une démarche pesante qui nécessite de bouleverser toute l’organisation de sa vie. Ils veulent se former tout au long de leur vie.
- Les possibilités de ce monde croissent en même temps que les besoins. Il y aura toujours de nouvelles personnes qui souhaiteront apprendre ce que vous-même aurez appris.
- La qualité de ce que l’on peut trouver sur la toile n’est plus à démontrer (et l’inverse est aussi vrai). Et le succès des cours en ligne, y compris des grandes universités proposant des spécialisations en quelques semaines à distance, pousse de plus en plus de personnes hautement qualifiées à diffuser leur savoir autrement que face à un amphithéâtre à l’air chargé d’hormones et de relents de bière.
Quelle que soit la manière dont vous prévoirez de vendre votre savoir, par le biais de plateformes externes qui prélèvent une commission sur chacun de vos cours, sur Youtube ou sur votre blog, sachez-le : votre savoir, quel qu’il soit, a de la valeur. Et des personnes sont prêtes à vous rémunérer pour apprendre ce que vous savez.
On vous l’a dit et répété sur de nombreux blogs de marketing et blogging, et peut-être n’avez-vous toujours pas confiance en cette assertion, et j’aimerais vous donner confiance en vous par rapport à cela.
Il n’existe que quelques objections, néanmoins pesant suffisamment lourd dans la balance, pour qu’une seule d’entre elles vous rasseyent sur votre chaise de bureau, n’ayant plus d’autre ambition que de satisfaire votre boss quant au dossier Ménard :
1. Vous ne sauriez pas enseigner quoi que ce soit
Vous ne saurez jamais enseigner (en tout cas pas dans l’immédiat), comme ce prof génial du collège que tout le monde adorait. Votre sens de la pédagogie est proche de celle d’une orque en période de chasse, et votre esprit de synthèse part en vacances à Juan-les-Pins dès qu’on vous pose la moindre question.
No problemo. Faites comme vous pouvez, en vidéo, à l’écrit. Il y aura toujours des gens pour vous détester et vous dire que vos cours sont nuls, et d’autres pour vous remercier. Acceptez d’être un prof qui débute et ne soyez pas trop exigeant avec vous-même. Vous allez apprendre à enseigner en enseignant, et voilà tout. Commencez par être nul, et devenez bon, petit à petit. On s’énerve pas. Ça va aller.
2. Vous n’avez pas envie d’enseigner (c’est chiant)
En fait, vous n’avez aucune envie d’être en charge de personnes dépendantes, immatures et capricieuses. C’est légitime. Personne n’aime vraiment ça. Mais vous, vous y êtes carrément allergique. Vous ne supportez tout simplement pas les gens qui ne comprennent pas de suite ce que vous leur expliquez. Vous détestez répéter les trucs. Gérer des absences ou des retards vous provoque des tics à la joue. Bref, vous ne pourriez jamais être prof à l’IUT des Hortensias de la Roche-sur-Yon. Mais il existe une autre manière d’enseigner, et celle-ci pourrait bien vous correspondre.
Cette méthode est la méthode de l’enseignement par l’observation. Vous faites, et les gens n’ont qu’à observer. Pas de questions, pas d’obligations. Ceux qui veulent, font, ceux qui ne veulent pas, ne font pas.
Par exemple, André Stern, auteur de Et je ne suis jamais allé à l’école, explique dans l’une de ses vidéos, qu’il a demandé enfant, à un luthier, de lui apprendre ce qu’il savait. Le luthier lui a répondu : « Je ne peux rien t’apprendre, je peux juste te montrer ce que je sais faire. » Il fabriquait ses violons et autres guitares chelous sous les yeux d’André, qui a tout appris de son actuel métier en observant, sans aucun programme pédagogique.
Un autre exemple, est cette technique d’apprentissage qu’un musicien m’a rapportée de son voyage à Calcutta. Le professeur de sitar se plaçait devant ses élèves, tous assis au sol. Il jouait une série de morceaux en boucle, sans jamais s’arrêter, pendant toute la journée, sans parler. Les élèves ont 1 mois ou 3 ans de sitar, peu importe. Ils arrivent à l’heure qu’ils souhaitent, et repartent quand ils le souhaitent. Au bout de quelques temps, ils arrivent à reconnaître et répéter les morceaux qu’ils voient et entendent.
Vous pouvez donc tout à fait créer une chaîne Youtube, sans parler : vous vous filmez en train de faire, et vous ne répondez aux commentaires que par « Thank you » de temps à autres.
Que pensez-vous par exemple de cette extraordinaire chaîne de cuisine tenue par deux Serbes ? Vous avez intérêt à répondre « Elle est merveilleusement géniale », sinon je ne pourrai plus trop vous adresser la parole.
En voyant ça, vous vous dites peut-être que votre véritable problème est que :
3. Vous n’avez aucune vraie compétence.
Vous êtes un peu bon en plein de trucs, un peu nul en tout. Votre chaîne de cuisine ne pourrait même pas être silencieuse du fait de vos cris, car vous passeriez votre temps à vous couper, à faire cramer vos côtelettes ou vos doigts sur les résistances du four.
En réalité, vous n’avez que des compétences à développer. Réfléchissez à ce qui vous amuse vraiment, et lancez-vous sans crainte. Tout en construisant votre projet, affinez votre savoir en y allouant du temps, pris sur le temps nécessaire à la création de votre business.
Il vous suffit de lire 10 livres sur un sujet spécifique (en prenant quelques notes quand même), pour devenir plus expert que n’importe qui dans ce domaine. Et si vous lisez 10 livres en anglais non traduits en français, vous deviendrez plus expert que les experts français qui ne lisent rien en anglais. Et si vous lisez 10 livres rares, que personnes n’achète, à cause du titre, de leur ancienneté ou de leur édition épuisée sur Amazon (mais pas sur la fnac ou sur ebay…), alors vous devenez le boss des boss sur le sujet !
Vous l’avez compris, prenez-vous 1 mois à lire 10 livres, dont 3 en anglais et 2 rares, et vous êtes plutôt paré.
Vous savez, j’apprends des choses EN écrivant certains de mes articles. Est-ce que cela signifie que je suis nulle dans mon domaine ?
Quand j’écris un article, je pose d’abord à plat toutes mes idées personnelles, ensuite, j’y accole mes références, ensuite, je vais voir ailleurs, pour vérifier que je n’ai rien oublié (et que je sais déjà), et pour finir, je fais des recherches de choses que je ne connais pas encore mais qui étayent parfaitement mon sujet. Je fais donc un article de qualité, tout en continuant de me former. Je suis bien meilleure dans mon domaine aujourd’hui qu’il y a deux ans, et ce sera le cas pour vous aussi.
N’oubliez pas ceci, car cela vous servira toujours : tout s’apprend. TOUT. Si vous êtes arrêté par une connaissance que vous ne possédez pas, vous manquez non de capacité mais d’informations. Le talent n’est pas le don reçu à la naissance, mais les compétences acquises par le travail et l’expérience.
Le génie est le résultat du talent acquis par le travail, appliqué à un don naturel dans un domaine précis. Twittez cette citation en cliquant ici.
4. Vous n’y connaissez rien aux machins de l’internet
Vous ne voyez pas trop la différence entre une adresse de site web et une adresse mail, et vous croyez que le wifi, c’est des bonhommes magiques qui courent sur des fils dans le ciel. Bon si c’est à ce point, je ne vais pas vous mentir : ça va prendre du temps de vous former.
Ne faites pas non plus l’erreur inverse de vous lancer corps et âme dans une formation de marketing en ligne alors que vous ne savez pas faire la différence entre Twitter et Flipper (l’un des deux est un dauphin, sauras-tu deviner lequel ?)
Commencez par faire une formation basique pour débutants, ne serait-ce qu’un livre pour apprendre les bases. Progressivement, lisez des blogs sur le marketing, le blogging et l’écriture web, et cherchez tranquillement les définitions. Ne vous désespérez pas : un article écrit pour un professionnel sera forcément obscur si vous débutez. Prenez bien votre temps.
La roue tourne
Comme vous l’avez lu plus haut, ce système d’autonomie financière se base sur l’acquisition de savoirs et la transmission permanente de ceux-ci. C’est un flux constant qui n’agit plus de façon pyramidale, mais circulaire.
C’est un peu comme le troc, sauf qu’on y inclue l’argent : j’apprends et je t’apprends, tu m’apprends ce qu’il t’a appris, etc. Et ce qui est formidable, c’est que ce système crée de la valeur, puisque l’apprentissage permet non seulement d’acquérir des compétences pour sa propre vie (construire une maison par exemple), mais aussi pour la transmettre et être rémunéré. Cela constitue donc un actif. L’argent dépensé à se former n’est jamais perdu, mais au contraire transformé.
Cela n’a rien à voir avec un système pyramidale, puisqu’il n’y a personne au sommet, et même si vous êtes le premier créateur d’un savoir, vous achetez vous aussi d’autres savoirs à d’autres personnes.
Se former est d’autre part possible par de nombreux moyens que les formations payantes. Le woofing, les livres empruntés à la bibliothèque, les articles et vidéos gratuites…Votre investissement sera le temps.
Mais pour pouvoir réellement s’intégrer à ce système, cette économie, et écologie parallèle, il faut absolument que vous sortiez des schémas traditionnels d’apprentissage.
C’est pourquoi il va falloir :
Apprendre à apprendre
Pourquoi faut-il apprendre à apprendre ?
Notre société évolue à une vitesse redoutable. Apprendre un métier n’est en aucun cas une garantie de pouvoir en vivre plus tard.
Vous vous formez à la conciergerie d’hôtel, et voilà que les gens ne partiront plus en vacances que par Airbnb. Vous apprenez à conduire un taxi, et finissez par casser des pare-brises de berlines en éructant « Qu’on leur coupe la tête ! » parce que vous ne vous attendiez pas à la déferlante Über.
Messieurs dames, je vous le dis comme je le pense, investir dans de grosses formations de hautes écoles ou des années d’université n’est un modèle viable que pour vos parents âgés et anxieux. Si vous avez choisi la sécurité de l’emploi, prenez bien conscience que c’est un pari que vous avez choisi de faire, comme n’importe quelle projet. Compter sur l’État ou sur le système pour ne jamais s’effondrer, c’est penser comme un petit enfant qui croit que ses parents vont le sauver et le protéger de tout, pour toujours.
Oui, c’est possible que vous finissiez exactement votre vie comme vous l’aviez prévu. Mais il y a de nombreuses autres possibilités, comme un accident, des financements qui s’arrêtent, un licenciement, un dégoût total de votre job (vous n’aviez pas prévu ces paramètres ignobles, comme vos collègues terrifiants, ou votre patron retardé mental), et sans faire ma Nostradamus, tout simplement une envie de changer. Ça arrive aux meilleurs d’entre nous (toi-même tu sais).
Sans compter la tendance de ce pays à aller vers une diminution progressive des acquis sociaux. Le système de retraite est en passe de devenir un lointain souvenir.
Arrêtez de vivre sur La la land un instant, et regardez la situation telle qu’elle est vraiment. Qui sait si vous allez pouvoir continuer de vivre en France d’ici 10 ans ? Qui sait si votre patron ne va pas se retrouver en prison pour fraude fiscale ?
Vous le voyez ce petit sentiment d’angoisse qui commence à poindre à peine lues ces quelques lignes ? Avez-vous entendu jaillir cette petite voix irritante qui crie « pessimiste ! » dès qu’on l’avertit ? Alors qu’il s’agit de la réalité, juste de la réalité…
Vous êtes conscient que vous allez mourir pas vrai ? Je suis pessimiste en disant ça ? Bref. ne partez pas. Respirez un grand coup, vous êtes vivant. Ouiii. on continue ?
Il faut apprendre à apprendre, pour se sentir juste libre, autorisé à rebondir en toutes situations, et ainsi, non seulement ne plus craindre l’avenir, mais aussi interrompre justement la spirale du pessimisme, qui relève au final plus de l’aigreur : « on est foutus », « ça va être de pire en pire », etc.
Oui, bien-sûr, on peut voter Mélenchon et crier en coeur « C’est la faute de ceux qui se gavent », et je suis bien d’accord avec cette affirmation, mais tout ce qu’on arrivera à faire, c’est au mieux l’élire comme président dans 5 ans (donc encore 5 ans à crier « c’est la faute de… »), et espérer qu’il fera vraiment ce qu’il a promis.
Vous êtes intelligent, et vous êtes bien conscient qu’il y a énormément de romantisme dans l’espoir que Mélenchon va réellement vous sortir de la mouise financière dans laquelle vous vous trouvez actuellement, n’est-ce pas ?
Est-ce que je suis en train de vous dire d’arrêter de voter ? Non. Ça vous regarde. Mais prenez juste conscience que le petit bout de papier que vous posez dans l’urne à chaque fois qu’on vous en a octroyé le droit, est bien loin des actions à entreprendre dans votre vie personnelle pour obtenir ce que vous désirez réellement, et vous prémunir de cet avenir qu’on ne connaît pas, et qui vous fait peur. Un peu comme les hommes préhistoriques avec le soleil et la nuit, sans vous traiter de primates pour autant.
Quel est la meilleure manière d’apprendre à apprendre ?
Je ne peux pas réellement savoir si je possède la meilleure manière d’apprendre à apprendre. Mais ce que je peux faire, c’est vous expliquer ce que je sais, et ce que j’ai fait, pour posséder non seulement cette capacité à me former à tout et n’importe quoi, rapidement, et ainsi ne jamais craindre de perdre ma sécurité ou les aléas du sort.
La première chose, ou plutôt, celle qui me semble la plus importante :
Se faire confiance
Je ne parle pas de faire confiance à la femme ou à l’homme perçu par votre entourage, comme ceci ou cela : ce jugement est bien trop entaché d’intentions et de projections pour être réaliste.
Non, je parle de vous en tant qu’humain. Faites confiance à la machine. Le grand mythe de l’inégalité au niveau des capacités mentales, est aussi légitime que le système archaïque des castes ou le condamnation du QI.
Certes, il existe des personnes surdouées. Mais vous savez quoi ? Elles ne sont pas forcément avantagées, voire même désavantagées par rapport à leur difficulté à se concentrer et à travailler dur pour obtenir un résultat.
En tout cas, à part accident et malformations graves, il n’y a pas de débiles de naissance, et vous devez vraiment apprendre à faire confiance à votre cerveau.
Oui, il est capable de bâtir de nouvelles connexions neuronales. Oui, il est capable d’apprendre et de grossir tout au long de votre vie. Non, il ne faut pas commencer la danse à 6 ans pour devenir danseuse.
J’ai rencontré une femme de 70 ans qui avait commencé le Yoga 5 ans plus tôt : elle faisait le grand écart et tout un tas de positions yogiques que j’étais moi-même incapable de reproduire.
Nous sommes classés depuis l’enfance dans des cases, par nos parents et nos professeurs. Et bien souvent, nous nous plions en quatre pour rentrer tant bien que mal dans ces cases trop petites. Quel mal nous nous donnons pour ne surtout pas perturber les gens que nous aimons ! Quelle énergie dépensée à ne pas péter trop haut, faisant ainsi que nos culs demeurent à vie plus ambitieux que nos têtes !
Combien de personnes ai-je coachées qui se disaient nulles, combien de patients ai-je eu en thérapie qui se pensaient incapables ? Beaucoup d’entre eux réalisent aujourd’hui des choses qu’elles n’auraient pas imaginé être capables de faire quelques années plus tôt.
Et ceci, uniquement grâce à eux-mêmes : le coach ou le thérapeute ne donne pas de capacités, il ne les révèle même pas. Il autorise.
Vous avez le droit d’aller plus loin que la route tracée pour vous. Vous avez aussi le droit d’en changer. De la dessiner vous-même, d’y stagner, ou d’y faire marche-arrière : vous êtes libre vous savez.
Oui, je sais, la liberté fait peur, et ceci à cause d’une confusion aberrante qui est faite depuis des siècles :
Considérez les échecs comme une étape
Quand avons-nous commencé à penser l’échec comme un critère d’évaluation, amenant à un jugement, qui promulgué par nos pairs, à qui nous faisons confiance par nature, s’apparente au final plus à une sentence ?
Je veux dire : notre tête contient un cerveau construit avec un tel génie, pourquoi le contenant s’avère-t’il être aussi stupide dans son utilisation ? Nous savons pourtant bien que la vision nous permet, par exemple, d’évaluer les distances, que l’ouïe nous permet de communiquer, de nous repérer, ou d’être avertis, et cela, sans avoir besoin d’une éducation quelconque, ou d’un jugement.
Nous formulons mal les mots au début de notre vie, car notre mâchoire n’est pas encore bien formée. Allons-nous noter chaque « areuh » sur 20 ?
Alors, pourquoi faisons-nous cela dans l’apprentissage scolaire ? Et d’ailleurs, pourquoi allons-nous à l’école, alors que nous sommes tout à fait capable d’apprendre par observation de l’environnement ?
Si je vous dis « échouer n’est pas mourir », vous me répondrez « Merci Contentologue, mais on sait encore ce que signifient les mots de base, voire même quelques uns de compliqués ».
Pourtant, si vous entreprenez quelque chose, et que ça ne marche pas, combien d’entre vous laisseront tomber pour toujours ? Prenant même cet échec comme une » bonne leçon » ? Combien d’entre vous rétorqueront, irrités, à une personne qui vous dit d’essayer ceci ou cela « J’ai DÉJÀ essayé et ça n’a pas marché. » ?
Si cela peut vous aider, je vous propose de voir vos échecs comme une partie d’échecs :
Chaque mise en échec du roi n’indique aucunement la fin de la partie. Il s’agit uniquement d’une limitation temporaire de possibilités de mouvement (il faut protéger le roi), et qui équivaut à 1 coup, comme n’importe quel coup. En fait, vous pouvez vous retrouver bien plus emmerdé par une reine et un fou menacés en même temps que par la mise en échec de votre roi.
De même, dans votre vie, vous pouvez vous retrouver bien plus embêté par une situation qui semble insoluble, comme gérer votre patron insupportable la journée et la tension dans votre couple qui commence à battre de l’aile le soir.
Pourtant, si vous essayez quelque chose pour vous réaliser, et que vous échouez, vous pouvez persévérer, échouer et échouer encore, tout en gagnant progressivement de nouvelles compétences. Et un jour, vous possédez suffisamment d’expérience pour réussir votre projet.
Échec et mat : voilà la fin de la partie. C’est la mort. Mais on n’en est pas là. Vous êtes vivant. Ouiii. Tout va bien, on continue.
Prendre des décisions
Qu’est-ce qui permet de réussir ? Les bonnes décisions qu’on a prises.
Et qu’est-ce qui permet de prendre de bonnes décisions ? L’expérience.
Et qu’est-ce qui permet d’obtenir l’expérience ? Les échecs.
Donc, quoi que vous fassiez : agissez.
Prenez des risques, mais de façon mesurée.
Évaluez les bénéfices potentiels d’une action à entreprendre, ainsi que les pires conséquences qui pourraient en découler.
Cela vous permet d’agir en fonction, en acceptant d’emblée les conséquences négatives, et en vous y préparant, si celles-ci ne sont pas catastrophiques.
Cela permet par exemple, d’investir sans frayeur, sans pour autant vous mettre dans cet état fébrile du joueur malade, qui mise sa dernière paie sur un cheval pour rembourser une grosse dette.
Par exemple, vous voulez tester un service de 200€ qui permet de réaliser une tâche, mais vous n’êtes pas certain de sa qualité. Quelle serait la conséquence la pire ? Perdre 200€. Le bénéfice ? Économiser 15h par semaine qui vous permettraient de gagner 500€ de plus. Le calcul est vite fait.
Par contre, si vous donnez 5000€ à un publicitaire, alors que vous avez 6000€ sur le compte, et que vous n’avez aucune garantie du succès de ce publicitaire, vous prenez un très gros risque.
Quand je reçois par exemple des mails de personnes qui veulent absolument être rassurées avant de dépenser 50€ pour tester ma formation, je constate l’ampleur des dégâts de la peur. Ces personnes n’évaluent pas les gains et les pertes.
En prenant zéro décision, vous n’avancerez jamais. Alors, agissez et ne jouez pas à la loterie avec votre argent. Soyez pas radin, soyez malin.
Mais peut-être êtes-vous paralysé par les peurs malgré vous. Comme cette phobie des doigts de pieds que vous n’arrivez pas à rationaliser.
Affronter ses peurs
La peur de vous lancer peut venir de votre toute petite enfance, et être assez difficile à déloger. Néanmoins, vous pouvez quand même mettre en place quelques stratégies pour vous défaire (voire de régler à jamais) de cette peur qui vous empoisonne.
Commencez par formuler à voix haute votre peur. Ou par l’écrire. essayez de l’expliquer à une sorte d’interviewer imaginaire, qui vous demanderait « pourquoi ? » ou « ça fait quoi exactement ? »
Je me rappellerai toujours cette intuition que j’avais eue un jour de ma vingtième année. J’étais avec ma meilleure amie à un concert, et celle-ci me dit à l’oreille : « Je me sens très mal à l’aise, il y a un type vraiment bizarre qui n’arrête pas de me regarder ». On change alors de place. Elle me dit : « Il nous suit, j’ai peur. » À ce moment-là, je ne sais pas du tout pourquoi j’ai eu cette idée (j’avais des tas d’idées, toutes n’étaient pas bonnes, dans le tas certaines étaient bonnes, théorie sur l’échec blablabla.), mais je lui ai dit : « Dit à vois haute : Cet homme me suit ». Ce qu’elle fit. Et elle me dit ensuite en riant : « Ça a marché, je n’ai plus peur du tout ».
J’avais découvert par hasard le pouvoir de la formulation des peurs. Vive l’expérimentation ! (Sur sa meilleure amie, comme cobaye).
Il y a aussi les techniques primales, comme se laisser aller à son sentiment jusqu’à l’évacuer.
Ou encore se lancer malgré sa peur et se rendre compte que celle-ci était irrationnelle (mais elle risque de revenir sous une autre forme…). Ou bien essayer aussi de remonter dans votre enfance pour analyser : quelle éducation avez-vous reçue pour craindre comme ça l’échec ou l’insécurité ?
En tout cas, ne vous basez pas sur vos peurs pour prendre des décisions. Et tentez plutôt de les résoudre.
Pensée concentrée et pensée diffuse
On ne se rappelle pas d’un dixième de ce que l’on a appris à l’école, et pour cause : On était obligés d’apprendre des choses qui ne nous intéressaient pas, à des horaires qui ne convenaient pas à notre rythme, et tout cela en devant rester ultra-concentré. La torture n’encourage pas l’esprit à retenir quoi que ce soit.
Pourtant, il est arrivé, que sans rien noter, vous vous soyez passionné pour une histoire racontée par votre prof. Celle-ci, elle restera à vie dans votre mémoire.
Que s’est-il passé ? Votre esprit, lorsqu’il est stimulé à un moment qui lui convient, écoute sans peine, d’une manière diffuse, sans avoir besoin de se concentrer totalement sur un sujet. Et si ce sujet se trouve être intéressant, l’esprit entre en totale fusion avec celui-ci, et le cerveau passe à la pensée concentrée, mais non forcée.
Dali utilisait ce système pour créer. Il s’allongeait, et tenait une fourchette dans sa main (dans le cours plus bas, ils disent une clé, mais j’ai entendu fourchette, bref, quel intérêt ? Aucun.). Sous la fourchette-clé, se trouvait une assiette. Dès qu’il commençait à s’endormir, sa main lâchait la clé-fourchette qui tombait sur l’assiette, le réveillant. Il pouvait alors aborder son sujet avec cet état d’esprit semi-endormi, propice à la pensée diffuse.
L’esprit vagabonde librement à l’état de demi-sommeil, et vous amène vers des chemins de créativité pure, permettant d’obtenir une concentration extrême, et de vous rendre très productif.
Votre cerveau apprend ainsi à construire des nouvelles structures neuronales. Vous pouvez suivre ici le cours gratuit sur le passage de la pensée concentrée à la pensée diffuse.
Se laisser tranquille
Il y a 3 ans, j’ai tenté une expérience. J’ai pris 3 semaines de vacances, et au lieu de prévoir quoi que ce soit, un voyage, ou des visites, j’ai décidé de ne rien prévoir du tout, et de tout décider dans l’instant. Aucune journée n’a été planifiée. J’ai prévenu mon copain que je risquais de ne pas le voir, tout allait dépendre de mes envies.
Pendant 3 semaines, je me suis levée chaque matin, en ignorant totalement ce que j’allais faire de ma journée. Zéro règle, zéro limite, si ce n’est celle de mon compte en banque et du respect des limites des autres.
Les 2 premiers jours, j’ai regardé les 5 saisons de Breaking Bad d’affilées, en mangeant des pizzas. Ensuite, j’ai beaucoup dormi. Puis j’ai eu envie de faire de la musique. J’ai composé et enregistré à la voix une dizaine de morceaux (qui me servent à composer à la guitare aujourd’hui). Puis j’ai eu envie d’aller voir mon copain. Ensuite, j’ai passé une journée à visiter des coins de Paris que je ne connaissais pas. Puis je me suis inscrite à une sortie au Louvres pour dessiner avec des gens. Un matin, j’ai inventé une forme de théâtre, et toute sa théorie. J’ai résolu plein de problèmes divers et variés en étant très motivée de le faire…
Vous l’avez compris, 3 semaines d’hyperactivité, alors que je faisais strictement et uniquement ce qui me plaisait. Non, nous ne sommes pas par nature de grosses feignasses. Et pourtant, j’étais bien partie pour regarder des séries en avalant des pizzas pendant 3 semaines, et sachez que je l’aurais fait sans problème, car je fais entièrement confiance à mon cerveau pour m’indiquer le chemin à suivre.
Foutez-vous la paix. Et oui, mamans, papas, je sais que c’est impossible avec des enfants, mais sans aller jusqu’à abandonner votre progéniture comme d’ignobles personnages du petit poucet, essayez de programmer avec votre conjoint des semaines de créativité pour chacun, ou ne serait-e que des journées.
Dans Femmes qui courent avec les loups, Clara Pinkola Estes conseille de prendre 1 journée par semaine à soi et rien que pour soi. Pour la vie.
L’étape suivante de ce système d’autonomie est l’apprentissage de l’écrit :
Apprendre à écrire
Pourquoi faut-il apprendre à écrire ?
Savoir écrire, que ce soit pour communiquer avec son lectorat ciblé ou pour organiser sa pensée dans la création d’une vidéo, fait partie des potentiels à maîtriser aujourd’hui. Tout comme savoir planter une salade ou clouer deux planches permet d’être autonome dans la nature, savoir écrire permet d’être autonome dans le monde connecté.
Ainsi vous pourrez…
Écrire pour enseigner
Que ce soit dans une stratégie de blogging, dans laquelle vous allez enseigner à vos lecteurs, pour rédiger des ebooks didactiques, ou créer des formations écrites en ligne, la maîtrise de l’écriture vous permettra toujours de gagner quelques deniers en cas de périodes de disette. Et si vous êtes plus ambitieux que ça, de gagner votre vie, voire même de très bien gagner votre vie.
Pour écrire correctement, la chose la plus importante que j’ai à vous apprendre est la clarté.
Être clair, c’est le plus important.
Écrire comme un Dieu ? Écrire de jolies formulations ? Non. Ça c’est pour obtenir l’admiration, mais elle n’arrivera pas si vous faites cela.
Je prends toujours cet exemple frappant pour expliquer la base du fonctionnement social humain. Un jour, une personne m’a soumis cette question : « Je me demande ce que les gens pensent de moi quand ils me regardent dans le métro ». La réponse m’est apparue comme une évidence. Ils pensent la même chose. « Je me demande ce que tous ces gens pensent de moi ».
Les gens tournent pas mal en rond autour de leur nombril, et c’est pourquoi vous devriez utiliser votre écriture, non seulement pour sortir de ce schéma (franchement ça fait respirer), mais aussi pour obtenir l’attention des autres. Dites « vous » pas « je », par exemple, le plus possible.
Et la clarté fait partie de cette volte-face : vous pensez à ce que l’autre va comprendre, à son bien-être. Non à ce que vous allez obtenir, admiration, reconnaissance, etc.
Je ne dis pas que ça n’a aucune importance : obtenir la reconnaissance de votre travail est essentiel pour continuer à avancer. Mais vous ne l’obtiendrez qu’en cherchant à aider le mieux possible vos lecteurs, non en cherchant leur reconnaissance.
Ensuite, je vous conseille vivement de lire mes deux articles :
Dans Mon Carnet Créatif, je propose 300 exercices pour développer votre créativité et votre écriture. De nombreux exercices vous aident à gagner en confiance en vous, à mieux vous connaître et à améliorer votre autonomie !
D’ailleurs en parlant de copywriting…
Écrire pour vendre
Greg du blog Lifestyler, y explique et y démontre régulièrement qu’à partir du moment où l’on maîtrise le copywriting, on a plus rien à craindre. On pourra toujours s’en sortir, et vendre absolument ce qu’on veut.
Les produits changent, mais le copywriting ne change pas. Les techniques de vente sont à peu de chose près les mêmes que dans les années 20. C’est donc la compétence ultime à posséder pour gagner sa vie en ligne.
Pour écrire une excellente page de vente, la chose la plus importante que j’ai à vous apprendre est de savoir déterminer les caractéristiques de votre produit pour les tourner en avantages.
Si vous savez faire cela, vous pouvez avoir le style le plus moche, le site web le plus crasseux, vous aurez tout de même des clients. Si votre produit est bon et qu’il a un marché bien-entendu, vous ne vendrez pas des cuillères à trous, même en étant un dieu du copywriting.
Sur de nombreux sites, réalisés par des professionnels, je vois très souvent ce problème : je n’arrive pas à comprendre précisément ce que contient le produit. Il n’y a pas assez d’informations.
Et quand il y a assez d’informations, il arrive aussi souvent que je ne les comprenne pas, parce qu’elles utilisent du jargon, ou qu’elles m’expliquent des choses techniques dont j’ignore l’utilité.
Le meilleur exemple est les pages de vente des ordinateurs. Regardez ça. Vous lisez « ASUS GL752VW-T4036D », déjà ça donne envie de rétorquer « hééé macarena ». Ensuite je lis « hautes performances grâce à son processeur Intel Core i5-6300HQ, ses 8 Go de mémoire DDR4 et son chipset graphique NVIDIA GeForce GTX 960M. » Faut pas me prendre pour une andouille, aucune page de vente ne dira « performances pourries, mais vous êtes pauvres que voulez-vous », alors que signifient tout ce vocabulaire vide et abscons ?
Dites-moi plutôt « Ce processeur permet de faire tourner 25 onglets Chrome, Photoshop et Skype en même temps sans planter ».
Vous comprenez la notion de caractéristiques tournées en avantages ?
Lisez mon article : 12 techniques de copywriting pour rédiger une page de vente
Et enfin :
Écrire pour se référencer
Garnissez vos blogs correctement, vos descriptions de vidéo de manière adéquate et vous voilà avec bien plus de chance d’arriver en première page que vos concurrents moins bien formés que vous.
Le conseil le plus important que j’ai à vous donner pour un bon référencement, c’est : observez les sites qui remontent le plus sur votre thématiques, et comprenez pourquoi et comment ils en sont arrivés là. Liens, ou contenu, en tout cas vous allez apprendre énormément.
Google tient compte de nombreux paramètres, mais quels que soient ces derniers, si votre article n’est pas une tuerie, il faut que vous ayez créé votre site en 2006 et qu’il soit indétrônable.
Lisez attentivement mon article : 7 étapes pour séduire Google et référencer votre blog.
Saines lectures
Quelques livres amis, qui vous tiennent par la main quand le sentier devient difficile :
Le Personal MBA, de Josh Kaufmann. Il s’est donné pour mission de donner les lectures nécessaires à la création d’un business sur son blog, puis ayant compilé et synthétisé ses meilleures lectures, en a fait un livre remarquable, qui concurrence les meilleures écoles. Dans ce livre, certes un gros pavé, vous apprendrez tout ce qu’il faut savoir pour créer un business viable.
Libérez votre créativité, de Julia Cameron. Ce livre donne des ailes. Si vous suivez les exercices, même pas dans l’ordre, ou pas entièrement, ça rebooste déjà énormément la créativité.
Le concept du continuum, de Jean Liedloff. Cette anthropologue est partie vivre 2 ans dans une tribu amazonienne, et en a rapporté un savoir sur le développement humain naturel qui m’a bouleversée. La notion d’autonomie s’est enracinée en moi de manière pérenne, et ce livre n’y est pas étranger.
Walden ou la vie dans les bois, de Henry David Thoreau. Que donnent 2 ans de tranquillité, au milieu de la nature ? Les réflexions de l’auteur nous amènent à nous interroger sur l’utilisation de l’espace, mais ce qui m’a le plus marqué est sa liberté de pensée, qui l’amène à tout remettre en question, à une époque où l’on ne jurait que par le succès de l’industrialisation.
Ce petit extrait peut vous donner un aperçu qui vous rappellera je le pense, les principes de cet article :
« Nulle façon de penser ou d’agir, si ancienne soit-elle, ne saurait être acceptée sans preuve. Ce que chacun répète en écho ou passe sous silence comme vrai aujourd’hui, peut demain se révéler mensonge, simple fumée de l’opinion, que d’aucuns avaient prise pour le nuage appelé à répandre sur les champs une pluie fertilisante. Ce que les vieilles gens disent que vous ne pouvez faire, vous vous apercevez, en l’essayant, que vous le pouvez fort bien. Aux vieilles gens les vieux gestes, aux nouveaux venus les gestes nouveaux. »
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Je passe beaucoup de temps à rédiger ces articles que vous chérissez. Et il en sera ainsi tant que vous continuerez à me lire et à me partager.
Merci pour votre soutien et n’hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires, j’y répondrai avec plaisir.
Sophie Gauthier vous apprend à écrire et à vivre de vos écrits. Articles, livres, romans, pages de vente : découvrez comment rédiger et devenir un pro de la plume !
Merci pour ce article. Cela fait un moment que j’ai découvert ton blog et je ne le regrette pas. Tes articles sont très bien rédigés, fluides, avec un style que j’aime particulièrement. J’espère un jour pouvoir développer mon propre style d’écriture aussi bien que tu le fais. Ton article me conforte et me motive encore plus dans le chemin que j’ai décidé d’emprunter pour atteindre ma liberté financière. J’espère y arriver un jour. Encore merci et courage à toi pour la suite.
Merci Patricia 🙂 Je te souhaite le meilleur pour ton autonomie financière !
Bonjour Sophie. Merci pour cet article extrêmement complet et qui arrive à point nommé dans ma vie. Je souhaiterais vivement suivre la formation Blogonomia, mais il semble qu’elle ne soit plus disponible en ligne… Y a-t-il un moyen d’y avoir accès malgré tout? Merci d’avance et excellente journée! Mélanie
C’est le 3e article que je lis et je suis captivée par tes mots et ta façon d’écrire. Moi, qui d’habitude survole les articles, je prends mon temps pour savourer les tiens.
Je suis à l’étape « prendre des décisions » dans ma vie, et en ce moment, je suis en mode « je n’y arriverai pas ». Ton article m’a remotivé, ça m’a fait du bien de lire ce que je savais déjà mais qui, quand je me le dis, ne résonne plus.
Alors, tout simplement, merci 🙂
Brillantissime!!!
Merci Sophie pour ce riche article!
Pour moi qui ne suis plus tout à fait jeune ni tout à fait vieille, j’ai lu ton article comme j’aurais plongé dans un bain de Jouvence et d’espérance. Tu as tellement raison « Foutons nous la paix » et gardons confiance en nos capacités insoupçonnées, écrasées par des diktats en tous genres.
Merci, chère toi, et j’espère que ton article sera source d’inspiration pour tous et que tu continueras à casser les barrières.
Salut Emma, donc désormais, tu n’es plus tout à fait jeune, ni tout à fait extrêmement jeune. :p
Une chose est sûre Sophie ton prénom en lui-même était un signe. Dis leur à tous, que généralement il faut quelquefois payer le prix fort de ses décisions. Mais le retour en vaut la peine car c’est un bonheur d’être soi, fort, serein et confiant en la vie qui n’abandonne personne à condition qu’on lui fasse confiance.
Bravo et surtout MERCI pour cet article plein d’énergie ! La générosité dont tu fais preuve dans tes articles et celui là en particulier est incroyablement inspirante ! Je te souhaite le meilleur pour la suite de tes aventures 🙂
Merci beaucoup Olivia !
Merci, je ne commence pas souvent les blogs mais j’ai rarement lu un si bon article. Tu as un superbe talent, j’imagine que tu l’as beaucoup travaillé, je souhaite devenir inspirante comme tu l’es. Bravo, bravo !
Hello Anne-Cécile, merci beaucoup ! J’ai effectivement passé un certain nombres d’heures sur celui-là.
Article incroyable (et je pèse mes mots) qui va (qui a) changé ma vie et, je l’espère, de milliers (que dis-je de millions !) d’autres futurs adeptes de la contentologie. Bravo pour ton travail et ton esprit aiguisé.
Bonjour Sophie. J’ai trouvé cet article particulièrement intéressant, très complet, clair et structuré. Et particulièrement motivant.
Quel dommage qu’on y trouve quelques petites fautes d’orthographe…
Bonjour Irène,
Merci pour ton commentaire. N’hésite pas à me les signaler, que je puisse les corriger, merci.
Je vais essayer mais ça prend un peu de temps 🙂
Bonjour,
Quel article! Il est hyper complet et traite de beaucoup de problèmes que l’on peut se poser.Effectivement trouver quels sont nos gouts, nos compétences et puis se lancer. Se former, apprendre encore et faire. Réussir ou non et refaire.C’est un cycle sans fin mais quel bonheur de pouvoir faire ce que l’on aime!
Merci beaucoup Olivier !
Tu vois, vu le rush perso de ces temps-ci je m’étais dit : bon, je regarde, je survole, et je mets de côté pour y revenir ! Eh ben c’est perdu 🙂 J’ai lu en entier. C’est excellent. Et du coup dans l’enthousiasme j’ai aussi partagé (et tu as gagné une nouvelle lectrice pour ton blog, tu verras ça sur ma page Facebook si tu as une minute) a adoré ! Je le partagerai aussi sur Pinterest. Ton article vient au bon timing. A bientôt sur le forum (j’ai quasi rattrapé mon retard sur mon autre projet et (à demi) dans mes formations, donc je reviens à la rentrée pour Kractus) 😉 Ah. Et aussi : j’ai adoré le livre-atelier de Julia Cameron (et la femme). Bravo une fois de plus, et merci !
Coucou Yael, ha ça me fait plaisir de savoir que tu continues 🙂 Merci pour tes partages !
Je n’arrête jamais ! Surtout une formation de qualité (et un projet qui me fait tripper en plus). J’ai juste une façon d’avancer « en spirale » 😉 Puis parfois la vie fait des échelles de priorité, et il faut savoir faire avec et prendre ça également comme une autre forme d’apprentissage. J’espère que tu as pu voir le commentaire Fb d’Ena. A bientôt !
Merci encore Sophie pour ce riche article. Je retiens pour le moment la chaîne de cuisine ; en effet, trop.. tout (pas de bavardages, montrer, les bruits de la nature environnante, le feu… ils ont compris!) Bon, ce n’est pas l’objet de l’article mais voilà quand même et puis j’ai acheté ta super formation Blogonomia ; j’ai déjà un bon aperçu de tout cela 😉
Salut Véryo,
Tu as toute ma considération pour avoir su apprécier Almazankitchen à sa juste valeur. On te voit pas beaucoup sur le forum, dis-moi ! À bientôt j’espère 😉
Bonjour Sophie,
Merci pour cet article très inspirant. J’aime particulièrement l’idée d’apprendre à apprendre. Grâce à ton blog et d’autres lectures, je réalise que ce qui me manquait dans mon début de carrière disons « classique » c’était la possibilité d’être constamment dans une démarche d’apprentissage. Je vois la rédaction web comme une opportunité d’étancher ma soif de savoir insatiable et d’alimenter toujours la machine infernale qui me sert de tête :). (Mon principal problème étant de canaliser ma curiosité sur des domaines spécifiques, me spécialiser comme tu l’expliques dans d’autres articles).
En tous cas, j’adore ton blog, ton ton, tu donnes vraiment la pêche.
Si je peux me permettre une mini remarque, je n’ai pas bien compris cette phrase dans ton article : « Tout cela est passionnant, mais ici, je veux vous apprendre à visualiser […] thématique de la transmission du savoir en tant que ressource pour votre réussite personnelle et financière. » Peut-être que c’est moi mais elle ne me semble pas très claire.
Très bonne continuation !
Merci beaucoup Gaby,
On peut bien entendu s’intéresser à 1000 choses au cours de sa vie, mais je conseille de commencer par 1 seule, de se focaliser, puis de poursuivre, plutôt que de papillonner de droite à gauche sans vraiment apprendre quoi que ce soit à fond. Enfin…ceci est l’opinion d’une fille qui a papillonné et qui s’est rendue compte de ça à force de.
La phrase signifie qu’il vaut mieux que j’arrête les tergiversations et débats philosophiques pour me concentrer sur le besoin de mes lecteurs à savoir « réussir ». Mais tu as raison, la phrase est un peu alambiquée. Je la modifierai.
À bientôt !
Très bon article ! Il reprend et résume beaucoup de concept qui sont encore inconnus de la plupart des gens !
J’ai vu ce midi un reportage aux infos sur les jeunes reçus au Bac mais dont la candidature était refusée dans toutes les universités ou prépas qu’ils avaient demandé (jusqu’à 34 pour certains !!) et ils étaient complètement désemparés en se demandant ce qu’ils pourraient faire. Il faudrait leur faire lire votre article !
Merci Pascaline ! Très original ton blog sur les poules 🙂
Merci pour cet article très complet.
Merci beaucoup pour cet article, qui malgré sa longueur, reste très facile et agréable à lire. Un contenu très complet et qui apporte beaucoup de valeur!
Merci beaucoup Claire 🙂
Super… Bravo, encore 🙂
Merci pour ton soutien Olivier 🙂