Comment écrire un roman (une vraie méthode en 5 étapes)
Comment écrire un roman ?
- Faire des fiches personnages
- Poser des questions à vos personnages
- Créer des personnages avec de véritables traits
- Élaborer une trame grâce au schéma narratif
- Structurer votre roman en disposant vos chapitres
- Rédiger le contenu de votre roman
- Améliorez votre style : évitez les redondances
Soyez honnête : quand vous tapez dans le moteur de recherche « Comment écrire un roman », vous ne voulez pas « 10 conseils pour écrire un roman », ni connaître « les enjeux de l’écriture d’un roman », et encore moins « les 5 erreurs à ne pas faire lorsqu’on écrit un roman ».
Non. Ce que vous voulez c’est une méthode d’écriture, qui vous explique comment écrire un roman pas à pas. Que ce soit pour un roman historique, science-fiction, roman d’aventure, un roman d’amour ou de la fantasy !
Cette méthode est elle la seule méthode pour écrire un roman ? Certes non. Mais elle est un formidable outil qui vous permettra d’éviter la page blanche, de vous libérer de la technique pour vous concentrer sur la création de votre premier roman.
Cette méthode va-t’elle faire de vous l’auteur du prochain Goncourt ou un énorme best-seller ? Encore non. Mais elle fera de votre roman un travail propre, qui peut donner à vos lecteurs le sentiment que vous êtes un véritable romancier et que vous maîtrisez bien la narration. Et si vous possédez du talent, cet outil pourrait bien vous propulser jusqu’au bout de vos rêves. (Là où la raison s’achève).
Sans attendre, voici comment écrire un roman :
1. Comment écrire un roman : Faire des fiches personnages
Quoi ? Comment ? On ne commence pas par la trame narrative ? Eh bien non.
Imaginez que vous désiriez construire une maison. Vous vous rendez chez l’architecte :
« Bonjour Mr l’architecte, je voudrais une maison.
– Très bien ! Repassez la semaine prochaine, vos plans seront prêts ! »
Euh…Il ne manque pas quelque chose ? Comme par exemple, savoir qui va l’habiter ? Combien de personnes ? Quels sont leurs goûts ?
De même, avant de vous lancer dans l’écriture de votre roman, vous devriez savoir qui va l’habiter.
Mettre à plat vos idées de romans (mêmes vagues)
Si vous vous êtes posé la question de savoir comment écrire un roman, c’est que vous devriez avoir en toute logique, une idée approximative d’histoire à raconter, même si vous n’avez pas d’intrigue. Quelles que soient vos idées de base, mettez-les à plat, très rapidement :
- L’histoire d’une fille à qui il arrive plein de malheurs
- J’imagine un mec qui fait le tour du monde et rencontre des personnages mystérieux
- Ça pourrait être une personne qui évolue tout au long de sa vie. Je voudrais que ce soit un peu comme dans « tel roman », avec beaucoup d’aventures.
- Un roman policier avec un meurtre vraiment difficile à résoudre et une femme qui enquête, très originale.
- Un roman d’amour très triste qui finit mal.
Dans toutes ces idées de base, même très floues, il y a toujours au moins un personnage à traiter en premier. Très certainement votre héros. C’est par celui-là que vous allez commencer l’élaboration de votre manuscrit.
Vous verrez qu’au fur et à mesure de votre rencontre avec votre personnage, vous allez trouver votre histoire, les autres protagonistes, et de nombreuses idées que vous n’auriez pas pu avoir autrement. Ces idées d’intrigues seront bien meilleures si elles partent de bons personnages, plutôt que d’un contexte historique ou de votre simple imagination. Vos personnages seront une bibliothèque de recherche plus fournie et plus organisée que votre imagination brute.
Et pourtant, tout va partir de vous et de bonnes questions à poser :
Posez des questions à vos personnages
Pour que vos personnages soient vraiment intéressants, il faut qu’ils ressemblent le plus possible à des personnes.
Quelle est la différence entre un personnage et une personne ? Nous allons faire un petit exercice (rigolo à faire hihi) :
Pensez à la personne de votre entourage que vous connaissez le mieux. C’est bon ? Ok.
Si je vous demande : « Qu’est-ce que cette personne aime manger le matin ? » Vous pouvez répondre. Facile.
Si je vous demande : « Quelle est son animal préféré ? » Facile aussi.
Maintenant, si je vous demande : « Que dirait cette personne si vous lui annonciez que vous partez vivre en Australie pour toujours ? » C’est un tout petit peu plus long à imaginer, mais tout aussi facile.
Parce que vous connaissez parfaitement cette personne. Et comme toute personne, elle est composée d’un vécu, d’une expérience, et de millions de facettes différentes qui permettent de la considérer comme une « vraie personne ». Ce qui la compose, nous l’appellerons son bagage.
Même les gens qui ne la connaissent pas, voient cette personne remplie d’un certain bagage, agir, vivre, etc. C’est ce qui permet à sa boulangère ou n’importe quelle personne qu’elle croise dans la rue, de la juger d’une certaine façon, en la sentant comme faisant partie des humains. C’est aussi ce bagage qui lui permet d’agir et de vivre d’une certaine façon, avec une logique qui lui est propre.
Donc, pour créer un personnage intéressant, on lui donne un bagage, le plus rempli possible.
« Mais j’aurai jamais assez de pages ! » pleurniche Anne-Clotilde, qui en est à sa 104ème question concernant les lapins de garenne.
C’est qu’il faut poser des questions pertinentes par rapport au contexte. Si par exemple, vous souhaitez créer un personnage aventurier, il faudra lui poser des questions concernant des situations dans lesquelles il pourrait se retrouver. Si c’est un roman d’amour, sur ses sentiments les plus complexes.
Mais il ne faut pas se leurrer. Ce travail de création de personnage vous demandera du temps, et vos fiches pourront faire 30 pages chacune si besoin. Il faut vous passionner pour ce travail, et si vous le faites bien, il sera passionnant.
Voici comment procéder pour créer vos personnages de roman
- Organisez-vous pour créer vos fiches. Word, ou Evernote, classez. Un fichier Word, ou un carnet de note par personnage.
- Trouvez une photo qui corresponde, ou dessinez votre personnage. Vous devez avoir son visage sous les yeux pour lui poser des questions plus facilement.
- Tapez rapidement le plus de questions possibles sur la vie quotidienne (famille, nourriture, hygiène, habillement, habitudes, sommeil…) Pour trouver des idées, imaginez-vous le déroulement de votre journée à vous, et demandez-vous « Que ferait mon personnage à ma place ? »
- Cherchez des questions plus poussées sur les pensées, les sentiments, les opinions de votre personnage. Pour trouver des idées, faites un tour sur Facebook, et regardez la timeline : que penserait votre personnage de cet article ? De cette vidéo ? De cette personne ? Politique, humour, rêves, psychologie…Votre personnage pense et ressent.
- Posez des questions sur son rapport aux autres. Quel es son rapport avec son père, sa mère, ses amis ?
- Passez aux questions très précises, comme une interview spécialisée. Inspirez-vous du contexte dans lequel vous voulez le placer. Si cette personne est une femme inspecteur de police, posez-lui des questions comme « Comment tu as vécu ton école de police ? » ou « Est-ce que tu es victime de misogynie dans ton travail ? »
- Passez à la maïeutique. Posez des questions de plus en plus poussées à votre personnage. À chaque affirmation de sa part, demandez-lui « pourquoi ? » Ne vous contentez jamais d’une réponse évasive, généraliste.
- Demandez à votre personnage de vous révéler ses secrets : que ne dirait-il à personne ? Jamais ?
- Des questions sur l’enfance. Je vais vous expliquer cela un peu mieux dans la partie suivante.
Intéressez-vous à votre personnage comme à une vraie personne ! Soyez très curieux. Votre personnage à des tonnes de choses à révéler.
À ne pas faire
- Utiliser une personne qu’on connaît, et s’en servir entièrement pour en faire un personnage.
- Être généraliste. Faire dire à votre personnage « Je m’entends bien en général avec les gens » Beurk ! Pas bien ! Bouh !
- Créer un personnage dont la principale caractéristique est d’être « gentil ». Aaaaaaaaaaaaaaahhhh… (Je me suis enfuie en courant.)
Envie d’aller plus loin ?
J’ai créé une structure de roman en 8 étapes : La méthode des 8 piliers.
Ce guide complet vous permettra de bâtir votre histoire brique par brique, en suivant une méthode universelle, quel que soit le style littéraire de votre roman.
Ne laissez plus vos idées en chantier, transformez-les en monuments littéraires !
Découvrez la méthode complète et donnez à vos récits la structure solide qu’ils méritent !
Ce que vous obtiendrez en accédant à cette formation :
1. Les étapes pour structurer une intrigue complète : La méthode explique clairement comment démarrer une histoire, développer les actions clés, et conclure de manière cohérente. Vous saurez précisément quoi faire à chaque étape.
2. Des exemples concrets d’histoires : Chaque partie de la méthode est illustrée par des récits de différents genres littéraires créés spécifiquement pour vous, permettant de visualiser l’application de chaque concept.
3. Des exemples tirés d’œuvres majeures de la littérature : Chaque partie utilise des références à des œuvres classiques et modernes pour montrer comment les principes de la méthode sont utilisés dans des récits réels.
Mais ce n’est pas tout ! En accédant à cette formation, vous obtenez :
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Écrire un roman : Créer des personnages intéressants
Un personnage intéressant, est un personnage avec de la profondeur, des reliefs, et des contrastes. Il est impossible de créer un bon personnage qui soit entièrement bon, ou entièrement mauvais.
Pour que votre personnage possède du relief, vous devez lui donner des psychopathologies. Même si celles-ci sont bénignes, comme la claustrophobie de Robert Langdon ou l’addiction à la cocaïne de Sherlock Holmes. Mais plus ces troubles mentaux seront particuliers, graves, ou réputés incurables, plus vos personnages auront de relief.
Voici une liste des pathologies pour vous inspirer.
La triade sombre
Je vais vous donner un petit secret de psy : pour que votre personnage méchant soit un vrai méchant, il faut lui donner ces 3 pathologies, aussi appelées « la triade sombre« . Et donc, si vous souhaitez que votre héros soit attachant, il ne faut lui donner aucun de ces traits, et surtout pas ces 3 combinés ! À la limite, le narcissisme seul peut fonctionner.
Et c’est là, que nos questions sur l’enfance vont avoir un rôle très important à jouer. Vous avez sûrement entendu, et peut-être le pensez-vous aussi, que « tout ne vient pas que de l’enfance » et que « c’est trop facile de tout expliquer par l’enfance ».
Ok. Quelle que soit votre opinion là-dessus, croyez-moi, si vous n’expliquez pas ces pathologies par l’enfance de vos personnages, vous n’obtiendrez que des psychopathes creux et des paranoïaque plats.
Il vous faudra faire quelques recherches pour essayer de comprendre les raisons qui peuvent pousser un enfant sain à devenir à un moment donné « phobique » « psychopathique » ou « maniaque ». Si vous faites naître votre personnage « fou » (et vous remarquerez que ce trouble mental n’existe pas), vous n’aurez aucun relief, aucune motivation dans les actes, aucune raison dans les motivations, et cela va vous enlever des éléments du bagage dont vous aurez terriblement besoin tout au long de votre rédaction.
N’oubliez pas de donner des qualités à vos méchants. Ce sont justement ces qualités qui feront ressortir sa dangerosité. Si un psychopathe est intelligent, élégant, beau et organisé, vous en faites un pervers narcissique terrifiant.target= »/]
2. Comment écrire un roman : construire un schéma narratif
Si vous avez créé vos personnages avec passion et curiosité, vous devriez à présent avoir une bien meilleure idée de votre histoire. En vous révélant leurs secrets, leurs pensées les plus profondes, leur enfance, leurs motivations, vos personnages vous ont indiqué très simplement dans quelle situation les placer.
Pourtant, il est tout à fait possible que vous n’ayez pas encore la structure narrative complète, ni le dénouement. Pour cela, je vous recommande de construire votre roman selon le schéma narratif suivant :
- Situation initiale
- Élément perturbateur
- Péripétie
- Dénouement
1. La situation initiale
La situation initiale, c’est votre personnage principal qui vit sa vie de tous les jours. Même si cette vie est incroyable, déjà particulière en soi, il faut placer ici des actions et événements non perturbateurs du quotidien. C’est le « Il était une fois » de votre histoire.
Plus votre élément perturbateur viendra troubler ce quotidien, plus votre roman sera intéressant.
Pourtant, c’est le contexte dans lequel ce quotidien se déroule, qui donnera à l’élément perturbateur sa valeur. Si votre personnage est tranquillement en train de manger un yaourt quand l’élément perturbateur survient, ça ne donnera rien de très intéressant. Par contre, s’il était en train d’assister à l’enterrement de son frère jumeau…ou de travailler sur un projet d’envergure, ou encore de vivre son quotidien d’enfant maltraité par son oncle et sa tante, quand soudain il reçoit une lettre…
2. L’élément perturbateur
Le rôle de l’élément perturbateur est de venir bouleverser le quotidien du héros. Si votre EP ne change pas radicalement la vie de votre personnage principal, changez-en.
Il faut vraiment que tout change d’une minute à l’autre, de manière irréversible. On ne doit pas pouvoir résoudre l’EP en 5 minutes, ni l’ignorer. C’est le bateau qui fait naufrage sur une île déserte, c’est un gain de 800 millions au loto, c’est le kidnapping de son enfant…
Dans le cas d’un roman d’aventure, ou d’un thriller, l’élément perturbateur sera beaucoup plus facile à introduire si vous créez un destinateur. Kékséksa ? Un destinateur, c’est Gandalf qui vient annoncer à Bilbot sa quête, ou le responsable des services secrets qui vient trouver Indiana Jones pour aller chercher un trésor. Plus le destinateur est un personnage important au niveau social, plus l’aventure prendra d’importance. Plus la quête promet de grandes choses, plus elle prend de l’importance.
En savoir plus sur les bons éléments d’une histoire.
3. Les péripéties
Les péripéties sont des obstacles à la résolution. Plus ces obstacles sembleront insurmontables, plus votre héros devra faire preuve d’ingéniosité. Il est important que vous donniez à votre héros la possibilité de puiser dans ses ressources.
Dans une histoire d’amour, les obstacles empêcheront les amants de se retrouver.
Dans un roman d’aventure, ils empêcheront le héros de trouver le trésor.
Dans un roman policier, ils empêcheront l’enquêteur de trouver le meurtrier.
Les péripéties constituent ces obstacles et la manière toujours plus ingénieuse qu’aura votre personnage de les résoudre.
L’idéal est d’avoir un obstacle apparemment insurmontable, et un ou plusieurs amis pour aider votre héros à les surmonter. Ce qui est formidable avec les amis du héros, c’est que vous pouvez leur donner des capacités que votre héros n’a pas.
Ils peuvent être très riches, avoir de grandes compétences techniques, être magicien, célèbre, ou supérieurement intelligents. Ce que votre héros n’a pas, son ami le possédera. C’est ainsi que le meurtrier appelle pour dire qu’ « une bombe va exploser au Japon dans 1h » et que l’ami du héros possède justement un avion de chasse qui lui permettra d’arriver à Tokyo 10 minutes avant l’explosion.
4. Le dénouement
Le dénouement, c’est la situation finale, celle qui devra résoudre le dernier obstacle (le plus gros de tous), et rétablir l’harmonie. Le trésor devra être trouvé, le naufragé rentrer chez lui, le meurtrier arrêté ou tué…
Il est très important que votre dénouement résolve tous les problèmes rencontrés, explique tous les mystères, remplisse son contrat de promesse. Si vous avez placé des amis sur le chemin de votre héros, il est très important de leur offrir leur dénouement à eux aussi. Ils doivent donner de leurs nouvelles, on peut les montrer 10 ans plus tard, vivant leur vie de manière épanouissante.
Le dénouement, dans l’idéal, devrait améliorer la vie du héros. Sa vie a été changée, il serait dommage de le faire revenir strictement à la même vie qu’avant. Il doit avoir reçu une leçon de vie, et prendre des décisions pour son futur à partir de cette leçon. Votre héros peut aussi avoir rencontré l’amour sur son chemin et se mettre en couple. Avoir gagné de l’argent, et avoir une nouvelle vie, plus aisée. Déménager, arrêter de boire…
3. Comment structurer votre roman
La structure du roman, c’est son architecture. Elle peut différer totalement de la chronologie de votre récit, qui lui, suit le schéma narratif.
C’est une étape assez complexe, mais je vais vous expliquer tout cela !
Construire un roman efficace : exemples de structures
Une fois votre trame créée, vous pouvez ensuite jongler avec ses éléments et les placer dans l’ordre que vous souhaitez.
La structure est une forme, et celle-ci créera tout le suspens de votre trame.
Vous pouvez :
- Commencer votre roman par la fin
- Révéler le meurtrier à votre lecteur, mais pas à votre enquêteur.
- Créer des histoires parallèles, comme le fait très bien Haruki Murakami (dans le merveilleux La fin des temps par exemple)
- Intercaler avec l’enquête les actions de celui-ci, sans révéler au lecteur qu’il s’agit de lui. Un chapitre « enquête », un chapitre « actions du meurtrier » s’alternant jusqu’à ce que les deux histoires se rejoignent. Intéressant, si par exemple, votre meurtrier est en réalité le meilleur ami du héros.
- Utiliser une structure en forme de pyramide à l’envers. Stephen King est très fort pour commencer ses histoires par de nombreuses situations initiales et présentations des personnages, en créant un chapitre pour chacun. Progressivement, ces différents personnages interagiront entre eux, pour finir par se retrouver tous en un même lieu.
Comment s’y retrouver dans l’architecture de votre roman ?
Un romancier se doit d’utiliser un bon outil, afin de rédiger et construire son roman correctement.
Même si vous abandonnez quelques temps votre roman, récupérez toute la structure en un clin d’œil et repartez du bon pied !
Je vous recommande d’utiliser le logiciel Scrivener. C’est le meilleur logiciel d’écriture qui existe actuellement. Ce logiciel vous permet de voir votre roman dans son ensemble, chapitres, personnages, narrateur, etc.
Vous pouvez comme dans l’image ci-dessus, épingler vos notes sur un tableau, mais aussi les organiser en fenêtres.
Le logiciel recèle de petites fonctions sympathiques, comme un outil d’écriture de scripts, un objectif de mots à atteindre, ou la personnalisation des icônes pour vous y retrouver dans votre structure et dans vos documents.
ACHETER SCRIVENER (DISPONIBLE POUR WINDOWS ET MAC)
Essayez aussi de dessiner votre structure en créant un mindmap. Il existe de nombreux logiciels de mindmapping sur le web, très simples à utiliser. Ces mindmaps sont téléchargeables, et vous pourrez bien-entendu les intégrer à votre logiciel d’écriture !
Si vous n’êtes pas très à l’aise avec le fait de jongler ou inverser vos éléments, commencez déjà par mettre en parallèle des événements censés se dérouler au même moment.
Par exemple, un chapitre avec le héros sur son bateau qui se dirige vers l’île déserte, le chapitre suivant montrant son ennemi installant un piège sur l’île en prévision de son arrivée.
Une fois que vous avez votre structure, il ne vous reste plus qu’à remplir !
4. Écrire un roman : Comment rédiger votre contenu
Et voilà pourquoi de nombreuses personnes qui entament l’écriture d’un roman échouent à le terminer. Elles commencent par cette étape ! Elles écrivent le premier chapitre, et abandonnent, maudissant leur paresse ou leur procrastination, alors qu’elles n’ont en fait aucune méthode.
Maintenant que vous avez votre structure, vous devriez donner un titre (même si vous ne le donnerez pas forcément à lire à vos lecteurs) à chacun de vos chapitres. Que vous conserviez, modifiez ou supprimiez ces titres, ne dépendra que de vos goûts. Jules Verne faisait de ses titres de chapitres de véritables petits chefs-d’oeuvres, par exemple, dans le Tour du monde en 80 jours : « Dans lequel Phileas Fogg et Passepartout s’acceptent réciproquement, l’un comme maître, l’autre comme domestique. »
Rédigez tout vos titres de chapitres, dans l’ordre que vous avez décidé. Et maintenant vous allez :
Pour écrire votre roman, remplissez les cases :
Pour écrire très facilement vos contenus de chapitres, je vous conseille de procéder comme suit :
Tout d’abord, écrivez votre chapitre de façon résumée, par exemple :
L’inspecteur est au restaurant et il voit arriver le meurtrier sans la salle. Il va se cacher pour pouvoir ensuite le suivre discrètement.
Puis vous décomposez votre résumé en mini-titres :
- L’inspecteur est au restaurant
- Le meurtrier arrive dans la salle
- L’inspecteur se cache
- Le meurtrier mange et l’inspecteur le regarde
- Le meurtrier quitte le restaurant
- L’inspecteur suit le meurtrier
Ainsi, dans chacun de ces mini-titres, vous allez pouvoir rédiger votre histoire. Et cela facilement, grâce à vos fiches personnages.
À présent, je vais vous expliquer comment, d’une part, passer du stade d’écrivain moyen, à celui de bon écrivain, et d’autre part comment utiliser vos fiches personnages comme une grande réserve, une merveilleuse caisse à outils :
5. Comment bien écrire votre roman : améliorez votre style
Ces étapes peuvent être mises en place immédiatement ou lors de la réécriture de votre roman, si vous aimez écrire d’un jet sans vous relire.
3 astuces pour améliorer immédiatement votre style
1. Montrer plutôt que raconter (« Show don’t tell »)
L’un des secrets d’un bon texte narratif, est de montrer plutôt que raconter. Grâce aux fiches personnages, vous allez pouvoir tout dire, et trouver quoi dire, par des actions et des attitudes correspondant à vos personnages, plutôt que d’utiliser des descriptions fadasses.
C’est la grande différence entre :
Gwénaëlle parlait avec son amie. C’était une fille très prétentieuse et qui méprisait les hommes.
et :
Elle plissa les yeux et porta sa cigarette au coin des lèvres. « Les mecs, t’en fais ce que t’en veux. Ils sont tellement cons. » Elle leva la tête, et souffla sa fumée en direction d’un homme imaginaire.
Grâce à une fiche personnage de Gwénaëlle, vous savez qu’elle fume, de quelle façon, comment elle parle, le genre de choses qu’elle dit, vous avez son visage en tête, ses attitudes, vous pouvez donc la décrire par ses actions, au lieu de « raconter qui elle est ».
2. Les effets produits
Dans votre discours narratif, utilisez les effets produits sur l’environnement. Quand le meurtrier pousse la porte du restaurant, s’il est du genre brutal, il poussera la porte en grand, au lieu de l’ouvrir délicatement. Le froid pénétrera alors dans le restaurant. On saura qui il est en partie, par le froid qu’il fait rentrer dans la salle où il pénètre.
Quand quelqu’un s’assoit lourdement, utilisez le bruit produit par sa chaise plutôt que de dire « il s’assit lourdement ». Quand il fait nuit, parlez de la lumière des réverbères (y a pas de réverbères allumés en plein jour, eh oui patate).
3. Écrire des dialogues
Utilisez du dialogue, plutôt que de décrire. Vous préférerez « Ah tu m’énerves ! » à « Il était très énervé ».
Pour créer de bons dialogues, essayez de retranscrire des scènes de films ou même des émissions ou conversations enregistrées. Tentez de reproduire le ton employé, les accents, la manière de commencer et finir les phrases…
>>À lire aussi : Comment trouver son style d’écriture
Écrire un roman : Créez du contexte
Dans vos questions posées à vos personnages, vous avez créé de multiples situations permettant à celui-ci de se révéler. Insérez ces contextes dans votre roman, et vous donnerez du corps à votre contenu.
La simple question : « Que manges-tu au petit-déjeuner ? » permet une scène dans laquelle le héros se réveille, prend son petit déjeuner, avant de recevoir un appel important.
Les pensées et opinions peuvent être révélées dans vos dialogues avec les différents protagonistes rencontrés. Par exemple, si votre héros doit se rendre sur un lieu important avec son ami, faites-le parler sur le trajet et donner son opinion sur divers éléments. Voyez votre roman comme une suite de prétextes à insérer vos caractéristiques de personnages et vous obtiendrez de nombreuses scènes attachantes, intéressantes, profondes.
Votre héros est maniaque ? Dans quelle situation pourrait-on le mettre régulièrement qui révèle sa maniaquerie ? Lorsqu’il parle avec quelqu’un, il peut toujours avoir envie de relever le col de la personne, de le recoiffer. Et si cette personne est son coéquipier, et qu’elle est justement du genre à se laisser aller, et à être bordélique…
Au final, votre trame est très simple, et peut être résumée rapidement. Ce qui crée du corps, ce sont vos personnages, et leur manière de réagir face à des contextes spécifiques.
Utiliser des verbes d’actions plutôt que d’état
Comptez le nombre de verbes être et avoir qui se trouvent dans votre dernière production littéraire. Oui hein ? Beurk ! Remplacez tout ça par des verbes d’action, et vous obtiendrez une écriture riche, dynamique et bien plus vivante.
Il était sur le point de partir – > Il enfila son manteau.
Il avait une carie -> Sa dent cariée le torturait.
La rue était étincelante de soleil -> Le soleil projetait ses rayons sur les flaques d’eau des trottoirs.
Il était 5h -> 5h sonnèrent.
J’avais reçu mon bulletin trimestriel et j’avais peur que mes parents le voient – > De la pile de prospectus, tomba une petite enveloppe sur laquelle menaçaient les terribles mots « Bulletin scolaire ». Je la cachais rapidement dans la poche de mon manteau.
Supprimer les redondances, incohérences et maladresses
La dernière étape de votre roman sera une étape de relecture. (Votre roman est en réalité une succession de brouillons retravaillés, donc considérez chaque relecture comme une amélioration de brouillon).
Relisez et supprimez sans états d’âmes vos multiples lourdeurs et redondances (sans oublier les fautes !)
Soyez intransigeant. Votre texte gagnera en force si vous évitez les répétitions. Vous doutez de ce qu’il y a à supprimer ? Partez du principe que chaque phrase contient quelque chose à supprimer et demandez-vous quoi.
Afin de vous relire efficacement, voici les lourdeurs les plus communes :
- Les points d’exclamations. À part dans vos dialogues, et cela bien-entendu, uniquement lorsque le personnage s’exclame, ne mettez aucun point d’exclamation dans votre roman. Genre zéro.
- De même avec les parenthèses. Les parenthèses sont très malvenues dans un roman. Même dans de très bons romans, je suis toujours heurtée par la présence de parenthèses. À bas les parenthèses.
- Guettez les multiples adjectifs qualificatifs dans une même phrase : « Il était très nerveux et troublé ». Bim. On choisit nerveux ou troublé. Et d’ailleurs, on avait dit pas de verbes d’états. Donc il va falloir trouver dans vos fiches personnages de quelle manière le personnage peut montrer sa nervosité. « Il se rongeait l’ongle du pouce. »
- On croit souvent qu’insister permet d’appuyer notre propos. Mais on ne fait que l’affaiblir. « Elle s’énerva et cria sur le type. » « Il dévora et engloutit sa cuisse de poulet. » « Elle voulait devenir une aventurière, pour vivre passionnément, librement, et follement. »
- Les adverbes. Ils peuvent souvent être remplacé par un mot plus précis. « Vraiment très grand = Immense » « Vraiment très petit = minuscule » « Presque toujours = souvent »
- Quand le personne parle normalement, utilisez le verbe dire. Non, pas proférer, ni décréter.
Et voilà ! Vous possédez une méthode pour écrire un roman. Si vous suivez cette technique à la lettre, vous aurez un roman tout à fait correct et publiable. Il y a des best-sellers qui utilisent à peine la moitié de ce que je viens de vous apprendre…
Pour aller plus loin :
Et si vous avez d’autres techniques, ou bien des questions spécifiques sur cet outil, n’hésitez pas à les partager dans le commentaires. 🙂
Sophie, la Contentologue, vous apprend à écrire et à vivre de vos écrits. Articles, livres, romans, pages de vente : découvrez comment rédiger et devenir un pro de la plume !
Super ! Très pratique. Je conseille pour les futures écrivains ou écrivaines !
Merci beaucoup pour tous vos bons conseils ! Je n’ai jamais vu un article aussi bien écrit ! J’espère pouvoir progresser grâce à vous car, en effet, je suis encore très très loin d’écrire le prochain best-seller !
Votre article est vraiment enrichissant. J’avais une histoire dans un coin de ma tête et je commençais déjà à avoir la flemme de la travailler comme toutes les autres que j’ai abandonné.
Et je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose cette fois-ci. Alors, je surfais sur le net à la recherche d’une bonne méthode pour écrire mon roman, et là, je suis tombé sur votre article.
C’est bien détaillé, bien expliqué et j’ai adoré. Ça m’a motivé à revoir mon histoire. Merci beaucoup ! Je me remets au travail………….
Merci pour cet article bien décortiquer.
Je veux savoir comment écrire un roman ?
Lis l’article ! 🙂
Merci pour cet article, ça m’a vraiment remotivé, je vais réessayer d’écrire 🙂
Cependant, il y a quelque chose qui m’échappe : je ne comprends pas très bien la différence entre l’étape 2 et l’étape 3.
L’étape 2 est la construction du schéma narratif, donc si je comprends bien, la construction de la chronologie de la narration, du récit.
Dans l’étape 3, on parle de structure qui serait différente de la chronologie du récit. Or, je vois comme exemple de structure « créer des histoires parallèles », « révéler le meurtrier au lecteur, mais pas à votre enquêteur », et surtout « commencer votre roman par la fin ».
J’ai l’impression que ces structures ont une influence sur la chronologie du récit puisqu’elles changent l’ordre dans lequel on donne des informations au lecteur. Si on change l’ordre dans lequel on fournit des informations, on change la narration, et donc le schéma narratif, non ?
J’ai du mal à visualiser comment l’ordre dans lequel on fournit des informations peut être indépendant du schéma situation initiale, élément perturbateur, etc… si je structure un roman en le commençant par la fin, ça veut dire que je vais présenter la situation initiale en dernier ?
Du coup j’ai l’impression que les étapes 2 et 3 ne forment qu’une seule et même étape qui consiste à construire le schéma narratif. Je pense que ce que l’on appelle « chronologie du récit » n’est pas très clair pour moi. Si quelqu’un pouvait éclairer ma lanterne j’en serais ravi.
Je vous remercie par avance !
Bonne journée
Bonjour,
La chronologie des événements ne change pas avec la structure. Si vous racontez une histoire en commençant par la fin, ça n’inverse pas le temps. Exemple : Je vais acheter du pain, la boulangère me donne une baguette, je sors de la boulangerie. Avec une architecture différente, on peut dire : Je sors de la boulangerie. La boulangère m’a donné une baguette. Ce matin je me suis levé pour acheter du pain : ça ne change pas la chronologie, juste l’ordre dans lequel les informations sont données au lecteur. Mais ici, il ne s’agit pas de raconter forcément à l’envers, mais en décalant certaines informations par exemple. Dans Cent ans de solitude, le récit commence par une péripétie finale, on arrivera à la situation initiale plus tard, à savoir l’arrivée à Macondo, terre vierge de toute civilisation.
Dans La fille du train, tout est révélé en tiroirs, les femmes parlent chacune leur tour, progressivement, le lecteur comprend ce qui s’est vraiment passé à l’origine et peut rebâtir une chronologie. J’espère que je vous ai aidé ? Bonne journée !
Merci beaucoup pour votre conseil
Bonjour, je suis très content d’avoir recu vos conseils je les trouve tres pratiques surtout pour un écrivain en herbe comme moi. J’ai découvert un tas de choses qui je l’espere vivement amélioreront mon mon écriture.
Merci beaucoup Lissémé !
Merci beaucoup. Ce sont les meilleures explications que j’ai jamais vu, avec la vidéo de Bernard Werber.
Merci à toi pour ce gentil message 🙂
Bonjour Sophie,
merci pour cette cette belle initiative, je t’aurai à l’esprit tout au long de mon écriture.
Merci Ibrahim 🙂
J’aime ce article
Merci Sophie
Salut. Vivement, un grand merci pour votre article. Il est juste super et édifiant. J’ai surtout aimé la partie concernant les changements des verbes d’état en verbes d’actions. Vraiment riche. Courage pour la suite et merci encore à vous.
Merci pour cet article vraiment intéressant et bien expliqué. Cela m’a beaucoup aidé.
Pour l’instant je ne suis pas très avancé mais je voudrais savoir pour les conjugaisons. À quel temps faut-il écrire lequel est le plus pratique pour un premier roman ? Pourriez-vous m’éclairer à ce sujet ?
Encore merci pour cet article.
Salut Lolo,
Passé simple et imparfait ou Présent et passé composé.
Merci pour ce bel article et tous ces conseils. Ca aide vraiment d’avoir une méthode structurée.
Merci pour vos conseils ! Il faut juste corriger une petite faute dans « 3 astuces pour améliorer immédiatement votre style » point 1 : Les mecs, t’en faiT ce que t’en veux -> Les mecs, t’en faiS ce que t’en veux
En tout cas, merci beaucoup. Je suis vraiment inspiré et grâce à votre article, je sais maintenant par où commencer ! ^^
Je vais corriger ça, merci !
Bonjour Sophie, tout d’abord merci beaucoup pour tous ces conseils clairs et précis. Je voulais savoir si tu avais une méthode pour inclure des dialogues dans un texte le plus naturellement possible, sans que ça paraisse redondant et trop « formaté » ?
Merci d’avance
Coucou Dodo, désolée pour la réponse tardive, je n’avais pas vu ton commentaire ! Alors pour tes dialogues, je te conseille de les placer au moment où les personnes DOIVENT parler. Cela peut paraître logique, mais il y a beaucoup d’auteurs qui placent des dialogues pour meubler, ou encore les remplacent par des ellipses (un conflit qu’on ne sait pas gérer ou encore un mauvais travail sur le personnage qui fait qu’on ne sait pas quoi lui faire dire). Il n’y a pas de redondances si ta situation nécessite un dialogue. En réalité, tu peux composer ton roman avec 90% de dialogues sans que ça ne choque si la situation l’exige. Par contre, si tu remplaces une action qui a besoin d’avancer par des dialogues inutiles, ils paraîtront effectivement peu naturels.
Bonjour, comment procéder pour faire apparaître le corps du personnage dans le texte sans recourir à la description?
En utilisant les actions ou les effets produits sur l’environnement. Elle marche dans la rue et tous les hommes se retournent ? Elle est très belle. Il se lève et se cogne au plafonnier ? Il est donc très grand. 🙂
Bonjour Sophie,
Merci beaucoup pour cet article extra.
Je voulais savoir si tu faisais des fiches personnages pour chacun de tes perso ou si c’était une manière de procédé surtout pour les personnages principaux.
Merci de ta réponse et bonne journée !
Hello Tatiana,
Oui ! Même si évidemment, les fiches des personnages les plus importants doivent être plus détaillées. 🙂
Merci beaucoup
Super article
Coucou Sophie, super article, merci !
Je me demandais si tu ne connaissais pas d’autre structure que celles présentés ?
Merci d’avance
Hello, je vais sortir une formation à la rentrée, qui englobe plusieurs méthodes. Si tu es inscrit à la NL, tu recevras une offre de promo.
Moui, je trouve que c’est un peu difficile de résumer en un article comment écrire un roman entre conseils d’écriture, fiches personnages (d’ailleurs c’est vraiment bizarre de commencer par ça), synopsis et structure. Et tu ne dis rien sur les corrections et relectures qui sont vitales. Sur mon blog j’ai opté pour une suite d’articles que j’ai appelée Ecrire un roman pas à pas : d’abord la préparation, puis l’écriture du premier jet, les conseils d’écriture, les personnages, le style … je pense que c’est plus exhaustif que de parler de fiches personnages et de structure 🙂 un autre point important est la motivation et les différents outils qui existent pour rester motivé tout au long de l’écriture.
Donc, toi tu viens faire ta pub chez moi, en m’expliquant que mon travail est mauvais et que le tiens est meilleur ? T’as trop d’amis ?
D’autant plus que pour avoir regardé le blog en question et avoir essayé cette technique, je trouve que l’on en revient à ce que disait Sophie à savoir que sans organisation en amont, lâcher l’écriture est plus facile car moins carré justement.
Je te remercie Sophie pour cet article gratuit qui nous permet de travailler de manière professionnelle et réellement organisé.
On irait pas acheter des ingrédients pour un gâteau sans avoir une idée précise de ce que l’on veut réaliser comme dessert.
PS : ici c’est surtout un article que j’ai perçu comme étant une base de travail solide afin d’être au mieux efficace, la relecture et les corrections sont des étapes qui vient après que le roman soit écrit.
Et avec cette technique de travail, il n’y a pas de démotivation qui tienne. Donc pas besoin d’outils pour rester motivée.
MDR.. Merci
Ça se fait pas !
Bonjour Sophie.
Je me place dans le schéma: condition initiale, élément perturbateur, péripéties et dénouement.
Je pose la question suivante.
Pour un roman de 10 chapitres ou de 120 pages, par exemple, vers le quel ème chapitre ou la quelle ème page, à peu près, le plus grand obstacle doit il survenir ?
Merci d’avance pour toute réponse.
Il ne faut pas réfléchir comme ça Gabriel, écris ton roman, et ne pense pas au nombre de pages. 🙂
Merci beaucoup
Presque sauvé par vos conseils qui provoquent en moi des illuminations brillantes, je jette les yeux sur mon roman abandonné !
Génial! 🙂
Merci, vraiment j’ai beaucoup adoré tes conseils leurs contenus m’inspire déjà ,c’est des réponses à toutes mes questions et j’ai vraiment hâte de commencer à écrire mon livre sous c’est base la car ces mon rêve de m’exprimer librement alors que j’ai juste 16ans ,je te remercie du fond du coeur de m’avoir inspiré et achevé se doute en moi ❤
Merci c’est instructif, je vais certainement m’en servir le jour où je vais finalement me décider!
L’article est tout simplement génial. Un grand merci. Lorsque j’écris je commence toujours par réfléchir à mes personnages, mais je ne détaillé pas tant que ça. Je viens de commencer ta méthode, et on écrit facilement plusieurs pages sur un seul protagoniste. En effet cela donne beaucoup de profondeur, et ça me donne déjà des idées à mettre en scène. Encore merci.
Oh Mon Dieu ! J’adore cet article. Je l’ai direct mis dans mes favoris. Il y a un moment que je cherchais des conseils solides pour écrire une vraie histoire. Je crois que je tiens dans cet article très bien détaillé la perle rare. Je cherchais justement comment établir un bon plan, avoir une bonne méthode. Bien sûr, après, chacun peut aussi adapter à ses convenances.
Mais j’aime vraiment beaucoup la méthode qui est décrite et devrait en aider plus d’un à mieux monter son plan et éviter l’abandon trop rapide parce qu’on a pas de structure ou des personnages assez réalistes ou une intrigue qui part on ne sait où etc…
Bref. Tout ça pour dire que j’aime cet article. Je voulais le souligner.
Merci beaucoup Jennifer!
Waw Cet article a l’air très complet et utile. Je viens tout juste de commencer un roman mais je suis bloquée là. J’ai décidé de commencer par un flashforward (saut en avant), mais je ne sais pas si je dois y insérer la description du personnage.
Bonjour,
Merci pour votre article il est très complet et très utile !
Je me demandait quand même si il est important que l’histoire (qui n’est pas fantastique) ce passe dans un lieu qui existe.
Bonjour Sophie,
Merci beaucoup pour cet article qui va beaucoup m’aider! J’ajoute votre blog à mes favoris 🙂
En revanche, je suis comme rng-l, je n’utilise ni Facebook ni Twitter :/
Salut Delphine, merci pour ton commentaire. Désolée, mais je souhaite engager les personnes à partager mon contenu, c’est donc une technique que j’emploie pour le moment. Peut-être que j’en changerai plus tard. Reviens checker de temps en temps, ou résous-toi à créer un compte Twitter ou FB. 😉
Bonjour Sophie !
J’aime beaucoup votre article, il donne beaucoup d’explication , mais je n’ai pas accès à Facebook ni à Twitter et ne peux donc pas lire vos conseils pour créer un personnage. Auriez-vous une autre solution ?
Bonjour Sophie !
Je deviens fan de t’es articles, ils sont juste géniaux *-*
C’est la première fois que je trouve quelqu’un qui répond sans faire semblant à ces questions, pourtant souvent posées.
Cet article va énormément m’aider, merci beaucoup :3
Bonne journée et surement à bientôt sur un autre article !
Bye bye
Cool, une nouvelle fan ! Je te souhaite d’écrire un beau roman alors 🙂
Merci beaucoup ! ;3
Cet article est vraiment étonnant. Complet, mais clair et précis. Bravo. De plus en plus contente de lire votre blog 🙂
NA fait, j’ai quelques questions, si vous avez le temps. 🙂
– En ce qui concerne les fiches personnages, conseillez vous de travaillez un personnage à la fois, ou en parallèle. Vaut-il mieux que les questions soient adaptées au personnage ou toujours les mêmes ?
– Ici vous dites qu’il vaut mieux ne pas prendre un modèle sur un personnage existant mais vous dites – je pense – le contraire dans votre autre article. Ai-je mal compris ?
– Concernant la structure, y a-t-il des structures plus adéquates pour certains romans que pour d’autres ? par exemple, la pyramide inversée de Stephen King est-elle réservée à la SF ?
Merci encore!
Hello Irene,
Je conseille de créer un personnage à la fois, ou si vous sentez que c’est indispensable, pourquoi pas certains en parallèle…
S’inspirer de quelqu’un qui existe, n’est pas la même chose que de prendre une personne existante pour en faire un personnage de votre livre.
Il y a effectivement des structures comme celle de la Pyramide inversée, qui sont plus appropriées à certains types de romans, comme le roman à suspense (horreur ou thriller, Stephen King n’étant pas de la SF).
Après, il faut analyser les oeuvres que vous aimez, dans le style que vous avez envie d’adopter, pour voir si ce schéma vous correspond.
Bonjour Sophie un grand merci pour cet article, une véritable mine d’or cette méthode. Je vais l’utiliser pour écrire mon premier roman. Je n’hésiterai pas à vous l’envoyer une fois terminé afin de vous remercier 🙂
Merci Djamila, je ne sais pas si j’aurai le temps de lire ton roman, mais n’hésite pas à me tenir au courant et je te ferai une petite pub. 🙂
J’ai vraiment apprécié cet article. Je recherchais depuis un bon moment une méthodologie de travail afin de débuter l’écriture de mon roman. Vos conseils me serviront énormement. Je vous e remercie.
Avec plaisir, merci pour ta visite.
cela fait plusieurs mois que je cherche un article pour savoir comment écrire un roman. Merci beaucoup Sophie. Ton article est vraiment un article utile car tu expliques comment écrire un chapitre.
Je ne commente jamais les articles que je lis (et Dieu sait que j’en lis une bonne paire par jour !). Et pourtant là, j’ai envie de te remercier Sophie. J’aime ton blog, j’adore ton style et un grand grand merci pour tes conseils précieux !!
Merci beaucoup ! 🙂
Merci pour cet article hyper complet, clair, précis et didactique juste ce qu’il faut. J’avoue que ça va me donner pas mal de clé pour continuer/commencer l’écriture de ce que j’ai toujours voulu écrire. Merci 🙂
Avec plaisir Tiphaine 🙂
Juste, merci. Je trouve cet article absolument parfait ! Je commente très rarement les articles que je lis mais là, je tenais vraiment à le dire.
Merci beaucoup Romaric ! 🙂
Merci pour cet article très instructif 🙂
Merci Eve !
Bonsoir, cet article est juste parfait !
J’ai 15 ans et mon plus grand rêve est d’écrire un livre alors je me lance et ce que vous venez d’expliquer m’aide énormément.
Le problème c’est que je n’arrive pas an trouver de dénouement, j’ai tous les éléments sauf le dénouement…
Merci encore
Bonsoir Bertille,
Laisse le temps à ton oeuvre de te révéler sa fin. En écrivant, tu finiras par sentir. Bonne écriture, à bientôt !
Bjr Sophie des années que je cherche à terminer une autobiographie ,merci pour tes conseils.
Avec plaisir, merci pour ton commentaire.
Salut Sophie, ça fait un bail !
Je n’ai pas pour projet d’écrire un romain prochainement, mais j’ai adoré parcourir ton article. Pour ton style (comme toujours) et la bonne méthode que tu proposes.
Sincèrement, je m’en aiderai si j’ai envie de m’essayer à écrire un roman. J’ai trouvé super le concept de poser des questions à ses personnages. On creuse bien plus leur personnalité comme ça, et elle ressort complexe au final. Donc merci pour cet article 🙂 A bientôt
Salut Théo,
Tu as bien compris le processus. Qui sait, un jour peut-être je lirai un roman de Théo Rossi ? Merci pour ton retour et ton tweet, à bientôt !
Salut Sophie, je découvre ton blog et je remarque déjà l’ambition d’icelui : m’apprendre à écrire un roman, mais malheureuse j’ai déjà du mal à boucler 2 articles par semestre!
Blague mise à part je reviendrai, on sent que tu ne blagues pas et que tu es une « vraie » rédactrice. 🙂
Hello Samuel,
Il faut se donner du temps pour accomplir un tel projet. Merci pour ton commentaire !
J’aime les méthodes de travail : claire et structurée comme tu les présentes. Bravo (sans point d’exclamation 😉 Conseilles-tu d’écrire sous forme de narration, le « je » ou le « Il » ou…les deux…(bref est-ce que la narration permets d’avoir (euh non …d’obtenir) plus de succès dans les romans ? et dis donc..toi…tu as écris un roman ? un scoop pleaaaaase 😉
Bonjour Olivier,
Merci beaucoup ! Tout dépend de ton but dans l’écriture, et de la position de ton personnage, et de son point de vue. Renseigne-toi sur « zéro, interne, externe ». C’est vrai que je ne me suis pas penchée sur ce détail. Je le ferai un de ces quatre. Oui, cela peut apporter des choses de choisir son point de vue. Mais je conseille, pour un débutant, de s’en tenir au point du vue interne, le plus facile à manier. (Le lecteur en sait autant que le narrateur).
J’ai écrit des nouvelles, et des pièces de théâtre, mais écrire un roman demande beaucoup de temps.
À bientôt !
Merci beaucoup pour ces précieux conseils
Avec plaisir.
Quelques instants à survoler cette méthode pour confirmer son contenu, et une nouvelle fois y apprécier ton professionnalisme. L’image d’un peintre travaillant avec minutie sa préparation pour laisser écrire sa créativité ensuite=) c’est un plaisir de te lire !
Quel que soit le domaine, le principe reste effectivement le même. Merci pour ton retour 🙂
Merci pour cet article, plein de bonnes idées, à lire et à relire, pour retaper mon livre que je n’ai jamais fini, ceci explique cela 😀
bonne journée
flo
Héhé, merci Flo !
Merci pour cet article, c’est effectivement une vraie méthode 🙂 Qui sait, elle me sera peut-être utile un jour !
Merci pour ton commentaire Myrtille !