8 conseils pour écrire de la fantasy
Vous désirez écrire de la fantasy ?
Ceci est un article invité de Julien Rouillard du blog Réfléchir pour mieux écrire !
Oui. Mais vous voulez que vos personnages, votre histoire et votre univers tiennent la route.
Le problème : un chantier si vaste vous donne le tournis.
Vous avez déjà exploré des tas de mondes de fantasy, mais vous ne savez pas pour autant comment en créer un. Alors vous vous posez des questions :
Mes idées sont-elles suffisamment bonnes pour créer quelque chose d’aussi vaste qu’un univers fantasy ?
Suis-je capable d’atteindre le niveau d’inventivité de tel ou tel auteur de fantasy?
Par où commencer ? Comment ?
Respirez un bon coup.
Et lisez ceci :
Si vos idées ne sont pas suffisantes, vous en trouverez davantage.
Si vous n’avez pas l’inventivité de votre écrivain de fantasy favori, vous pourrez toujours la développer.
Si vous voulez écrire de la fantasy : allez jusqu’au bout de cet article.
Pas si compliqué, n’est-ce pas ?
Comment écrire de la fantasy :
- Déterminez les lois de l’univers.
- Construisez l’Histoire.
- Développez les croyances.
- Travaillez la petite histoire.
- Utilisez les langages.
- Connaissez la question qui sous-tend votre histoire.
- Les 4 grands types d’histoires.
- Un monde ne se construit pas tout seul.
Voici que vous allez gagner concrètement à lire cet article :
- Vous ne vous perdrez pas en chemin : je vous propose une carte et une boussole.
- Vous ne foncez pas dans les problèmes : vous les évitez.
1. Déterminez les lois de votre univers de fantasy
Je sais, ce titre fait un peu mégalo.
Mais concrètement, c’est ce que vous allez faire.
Lorsque vous écrivez de la fantasy, vous devez créer un monde. Et ce monde a ses propres particularités.
Demandez-vous jusqu’où elles vont.
Quelles sont les limites de la « magie » qui fait vivre votre monde ?
Comment cette magie fonctionne-t-elle ?
Ces phrases ne sont pas là pour faire joli. Vous poser des questions est une part importante du processus d’écriture. Posez-les vous vraiment. Écrivez vos réponses. Passez-y du temps. Ce n’est pas une perte, c’est un investissement.
Une fois que vous savez EXACTEMENT comment votre magie fonctionne ET que vous connaissez ses limites, vous allez explorer les possibilités.
Que se passerait-il si un personnage utilisait la magie comme ceci ? Ou comme cela ? Et comme ça ?
Petit à petit, vous aurez une idée claire de ce qui est possible dans votre monde et de ce qui ne l’est pas.
Un petit exemple :
Dans mon monde, manger une plume de pigeon permet de voler.
La classe.
Mais si je mange deux plumes, est-ce que je vole plus vite ? Est-ce que je vole plus longtemps ? Je vole à quelle vitesse ? Aussi vite que je marche ? Que je cours ? Plus vite ? Voler me fait-il dépenser de l’énergie ? Ou bien la magie s’occupe de tout ?
Est-ce que si mon cheval mange une plume, je peux voler sur son dos ? Est-ce qu’un corps mort peut voler si on lui enfonce une plume dans la gorge ? Est-ce qu’une demi-plume, ça suffit ?
Si un dragon mange un pigeon, est-ce qu’il vole mieux ? Ou alors, la plume l’empêche de voler ?
Chaque réponse étoffera votre univers. Et par la suite, la cohérence de votre récit.
2. Construisez l’Histoire de votre roman de fantasy
Votre monde ne sort pas de nulle part. Avant les premières pages de votre roman, il existait.
Vous devez savoir comment était votre monde. Et comment il est devenu tel que vous le présentez à vos lecteurs.
Lorsque vous débutez votre récit, votre monde est dans une certaine situation.
Tel royaume est plus puissant que tel autre. Très bien, mais pourquoi ?
- Parce qu’il compte plus de citoyens ?
- Parce qu’il possède un artefact surpuissant ?
- Parce qu’il forme des troupes plus disciplinées ?
Si des peuples sont en guerre :
- Pour quelles raisons ?
- Quel impact cela a-t-il eu sur chaque population ?
- Quel drame/catastrophe a marqué votre monde à jamais ?
Suivant l’histoire que vous racontez, questionnez-vous sur les aspects historiques vous paraissant pertinents.
Ne commettez pas l’erreur de n’inventer que « ce qui sera utile à votre récit ». En vérité, plus vous travaillez le passé de votre monde, plus vous aurez d’occasions de vous en servir. Et plus complexe sera votre univers.
3. Développez les croyances dans votre univers fantasy
Dans croyances, je regroupe aussi bien le côté divinité que superstition et mythe.
Vous devez savoir quel peuple a foi (ou non) en quel dieu.
D’ailleurs, les réponses que vous trouvez ici peuvent influencer celles que vous avez trouvées en travaillant l’Histoire de votre monde.
Peut-être que deux royaume s’affrontent au nom de leur dieu ? Ou que l’un est protégé par les divinités et pas l’autre ?
Les dieux vénérés dans votre monde ont une « histoire » aussi. Quels accomplissements les ont rendus célèbres ? Comment tant de personnes en sont venues à les prier ? Quel impact ont-ils sur la société ?
Vous devez le savoir.
Les superstitions et les mythes nécessitent le même type de recherche.
4. Travaillez la petite histoire de votre roman fantasy
Le passé ne se limite pas à l’Histoire en générale et aux croyances.
Tout groupe, guilde, école, mouvement idéologique vient de quelque part.
Pourquoi cette compagnie de mercenaires n’accepte que l’argent du peuple des montagnes ? Comment ont-ils construit leur réputation ? Et comment sont-ils restés unifiés durant trois siècles ?
Encore une fois, sélectionnez les éléments d’importance de votre récit.
Puis développez leur histoire passée.
N’ayez pas peur d’en savoir trop sur votre monde. Ce ne sera jamais le cas. Plus vous en saurez, plus vous pourrez choisir ce que vous voulez montrer ou non à vos lecteurs.
Remarque :
Je ne vous ai pas parlé du passé de vos différents personnages. Il est bien entendu important de le connaître. Mais cela n’est pas spécifique à la fantasy. C’est un plus pour toute histoire que vous écrirez. Fantasy ou non.
5. Utilisez les langages
Certains grands auteurs de fantasy ont inventé des langues de toute pièce pour les intégrer à leur histoire.
Etant donné leur réussite, il est tentant de s’essayer au même exercice.
Malheureusement, ce n’est pas si facile.
Dans Les Lames du Cardinal, Pierre Pevel place son récit à une époque historique (réelle) spécifique qu’il connait. C’est ce qui fait la particularité de son roman. Mais cette différence n’est positive QUE parce qu’il maîtrise son sujet.
C’est exactement la même chose pour les langues inventées.
Tolkien était linguiste. C’est grâce à ses connaissances qu’il a pu créer des langues si réalistes dans ses ouvrages.
Si vous n’avez pas le savoir requis, ne vous lancez pas dans une telle aventure (ou alors étudiez jusqu’à en connaître assez pour créer un langage crédible !).
Attention ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Il est préférable de ne pas créer une langue de toute pièce. Oui. Mais vous pouvez décrétez que les peuples de votre monde parlent des langues différentes.
Ensuite vous devrez :
- Traduire.
- Exprimer des concepts inédits.
Voyons cela plus en détail.
Traduire les langages dans votre roman de fantasy :
Certaines créatures de votre monde ne parlent pas français ?
Comme nous venons de le voir, vous n’allez pas créer une langue. Donc, lorsque ces créatures parleront, vous n’écrirez pas ce qu’elles disent dans leur langue.
Suivant le narrateur que vous avez choisi et les langues qu’il parle :
- Vous informerez simplement vos lecteurs que les créatures parlent (sans dire le contenu de leur phrase).
- Vous informerez vos lecteurs que les créatures parlent et expliciterez le sens de leurs paroles.
- Ou bien, vous retranscrirez les paroles en français (en précisant si nécessaire que les créatures parlent telle ou telle langue).
Ainsi, vous pouvez développer le réalisme de votre monde en y instaurant plusieurs langues… Sans alourdir votre histoire par des dialogues que personne ne comprend.
Les concepts pour écrire de la fantasy :
Vous pouvez inventer des mots exclusifs à votre récit SI ils ont une réelle utilité.
Ces mots peuvent prendre deux formes (ou un mix des deux) :
- Un mot entièrement inventé.
- Un assemblage inédit de plusieurs mots connus.
Concrètement, pourquoi on s’autorise à inventer un mot et pas toute une langue ?
Parce qu’un mot, même entièrement inventé, peut être compris en fonction du reste de la phrase. Et si ce mot est vraiment important pour votre récit, vous l’utiliserez plusieurs fois.
Chaque itération permettra donc au lecteur d’approfondir sa compréhension du terme.
Prenons un exemple très limpide :
Dune, de Frank Herbert.
À plusieurs reprises, le narrateur et les personnages emploient le mot « plastacier ».
Il n’est JAMAIS expliqué ce qu’est du plastacier. Mais la construction du mot et le contexte des phrases ne laissent aucun doute : le plastacier est un matériau à mi-chemin entre l’acier et le plastique. Certainement aussi résistant que l’acier et souple que le plastique.
Ce mot (qui n’existe donc pas) permet de développer un aspect de l’univers de Dune.
Bien sûr, faire la même chose avec un mot entièrement inventé est plus compliqué.
Mais si le mot a une réelle utilité (donc qu’il évoque une idée, un concept ou un objet qui n’existe pas) la compréhension du lecteur augmentera graduellement. Au fil des pages.
6. Connaissez la question qui sous-tend votre histoire :
Vous avez créé tout un monde. Des peuples différents avec des coutumes différentes. Des lieux chargés d’une histoire ancienne. Des conflits enracinés dans le passé.
Et dans ce très, très, vaste univers, se cache votre récit.
Il est facile de s’y perdre.
Quand doit commencer le roman ? Quand doit-il se terminer ?
Pour trouvez ces réponses, vous allez utiliser la question qui sous-tend votre histoire.
Tout au long de votre récit, cette question rebondira dans la tête de vos lecteurs.
Elle peut prendre différentes formes. (voir les points suivants.)
À quoi sert cette question ?
À unifier votre histoire. À ne pas vous éparpiller. À comprendre quand votre histoire doit débuter et quand elle doit finir.
Voyons un exemple :
Dans Le Seigneur Des Anneaux (la trilogie entière), la question que se posent les lecteurs est « la paix sera-t-elle rétablie dans ce monde chaotique ? ».
Lorsque vous connaissez la question sous-tendant votre histoire, vous pouvez déterminer son début et sa fin :
- Le début : le plus proche possible du moment où est posé la question. Dans notre exemple, l’histoire commence peu de temps avant que Frodon acquiert l’anneau (donc quand sa quête pour instaurer la paix peut commencer).
- La fin : le plus proche possible du moment où la question trouve sa réponse. Dans notre exemple, l’histoire prend fin peu de temps après que l’anneau (et donc les forces du mal) soit détruit. L’auteur montre que le monde a changé (Aragorn reprend sa place ; les Elfes quittent la Terre du Milieu), puis fin.
Il vous faut donc trouver la question liée à votre récit puis déterminer quand elle doit commencer et se finir.
Heureusement, j’ai pensé à vous.
7. Les 4 grands types d’histoires dans le genre fantasy
Je vous indique ici quand les commencer et quand les terminer.
Le récit d’univers :
Ce genre d’histoire plonge un personnage dans un monde qu’il ne connaît pas.
Le « monde » peut aussi bien être un univers inconnu qu’une société, un pays ou un village.
Le problème c’est que beaucoup de récits présentent un nouvel univers sans pour autant être des récits d’univers. Alors comment savoir si tel est le cas de votre histoire ?
Posez-vous la question de ce qui importe le plus (pour vous) dans votre roman.
Si votre histoire a pour but principal d’explorer un nouveau monde pour créer un contraste avec notre société, vous écrivez un récit d’univers.
Dans ce cas, la question sous-tendant votre histoire est « comment ce nouveau monde va-t-il changer le personnage qui le découvre ? ».
Votre histoire débute donc juste avant que votre personnage n’entre dans cet univers.
Et elle se termine lorsqu’il en repart (ou qu’il décide d’y rester définitivement).
Le récit de personnage :
Vous vous en doutez, un récit de personnage est centré sur… Un personnage !
Si l’objectif de votre roman est de montrer l’évolution de votre personnage principal (ses interactions avec les autres, son rôle dans la société, son caractère), alors vous écrivez bien un récit de personnage.
La question derrière votre histoire peut prendre différentes formes selon ce que vous racontez :
- « Le personnage évoluera-t-il positivement ? »
- « Le personnage évoluera-t-il négativement ? »
- « Le personnage évoluera-t-il ? »
Ici, votre histoire commence lorsqu’il est établi que votre personnage principal doit (ou veut) changer.
Ce déclencheur peut donc être fourni directement par le personnage : il dit qu’il veut changer. Ou indirectement, via son comportement : on comprend qu’il a besoin de changer pour améliorer sa vie.
Logiquement, la fin de votre récit suit de près la réponse que vous offrez à vos lecteurs. Cette réponse doit être suffisamment claire pour montrer qu’elle est définitive.
C’est-à-dire : « le personnage devait/voulait évoluer, il a vécu beaucoup de chose et il s’est amélioré/a sombré/n’a pas bougé d’un pouce ».
Le récit d’événement :
Votre histoire parle d’un monde dont l’équilibre a été rompu.
Un danger plane et il doit être contré pour que le calme revienne.
La question de votre récit est : « l’équilibre du monde sera-t-il rétabli ? ».
Vous pensez que l’histoire doit débuter lorsque l’équilibre est rompu ? Raté.
Elle commence lorsque le (possible) rétablissement s’enclenche. Donc, dès les premières actions pour repousser le chaos.
Remarque :
Dans un récit d’événement, il y a deux questions importantes. Celle que je viens de vous citer, et celle qui donne une direction claire de l’objectif à atteindre pour rétablir l’équilibre.
Reprenons notre exemple du Seigneur des Anneaux : rapidement, les lecteurs savent que le monde est rongé par le mal. En effet, Frodon est poursuivi par des êtres maléfiques.
La question que se posent (consciemment ou non) les lecteurs est donc : « l’équilibre du monde sera-t-il rétabli ? ».
La seconde question survient plus tard, lorsque l’on apprend qu’il faut détruire l’anneau pour éliminer le mal. Cette question est « vont-ils réussir à détruire l’anneau ? ».
Celle-ci est très importante car elle donne un objectif concret au reste de la saga. Les lecteurs savent ce que veulent accomplir les personnages et peuvent s’investir dans leur aventure.
Mais vous devez garder en tête que le début de votre histoire se trouve peu de temps avant la première question. Pas (forcément) la deuxième.
De la même façon, votre fin se situera peu de temps après la réponse à la première question.
Donc la fin ne survient pas après l’élimination du mal, mais après l’aperçu des changements que l’histoire a opéré sur le monde.
Le récit de questionnement :
Ce type d’histoire tourne autour d’une question que se pose le protagoniste.
C’est sur cette base que s’appuient les romans policiers : « qui est le meurtrier ? ».
Mais vous pouvez utiliser le récit de questionnement pour d’autres histoires que des crimes.
« Qui est l’enfant perdu, héritier du trône ? »
« Quel est le secret de la vie éternelle ? »
« Pourquoi les dragons ont-ils disparu ? »
Libre à vous.
Dans ce type de récit, la question que se pose les lecteurs est la même que celle du protagoniste.
Ainsi, déterminer le début et la fin est facile.
Début : Très, très, peu de temps avant que le protagoniste ne se pose la question.
Fin : Très, très, peu de temps après que le protagoniste ait trouvé (ou échoué à trouver) la réponse.
Attention :
Un type de récit (univers, personnage, événement, questionnement) peut tout à fait comporter des éléments des autres types.
L’un des quatre sera simplement dominant. Vous devez en avoir conscience pour savoir ce que vous écrivez, savoir où commencer et savoir où terminer votre histoire.
8. Un monde ne se construit pas tout seul
Vous étiez étourdi par la tâche que représentait la création d’un monde de fantasy. Maintenant, vous avez les outils pour le construire correctement.
Créer un monde complexe et crédible n’est pas seulement satisfaisant en soi : c’est aussi un énorme investissement sur votre projet d’écriture. Ainsi, plus votre monde est complet, plus vous aurez de matériel disponible pour concevoir votre roman.
Bien sûr, un univers cohérent et poignant ne s’invente pas en une nuit. Il s’agit plutôt du fruit d’une réflexion quotidienne, donc le processus est long, mais il permet d’avoir une base saine sur laquelle écrire son histoire.
Alors, n’attendez pas demain pour vous y mettre. Prévoyez 10 petites minutes aujourd’hui et esquissez les premières lignes de votre univers.
Vous souhaitez perfectionner vos personnages ?
Vous pouvez obtenir mon ebook gratuit : Comment créer des personnages captivants (sans brider votre créativité). Vous apprendrez à :
- Utiliser les balises pour vous guider sans restreindre votre imagination.
- Construire l’enveloppe extérieur de vos personnages.
- Développer leur personnalité.
- Leur donner de la profondeur.
Je vous souhaite d’incroyables voyages et espère avoir la chance, d’un jour, visiter vos mondes merveilleux.
Merci pour votre lecture et n’hésitez pas à me poser des questions dans les commentaires !
J’ai créé Réfléchir Pour Mieux Écrire dans un seul but : vous aider à écrire un roman de qualité qui saura trouver un public.
Je suis passionné par l’écriture et m’efforce chaque jour de m’améliorer dans ce domaine.
Tout ce que je découvre, je vous en fait part pour que nous progressions ensemble.
J’ai en tête un récit que je devait faire depuis bien longtemps. je me souvient de façon précise mes rêves nocturne de l’enfance jusqu’à la fin de mon adolescence, et, dés l’enfance, j’ai commençé à broder un morceau de mythologie autour. Un univers tournant autour des personnages rencontré dans mes rêves, mais aussi d’autres que j’ai crée de toutes pièces. En plus, derniérement, j’ai regardé la trilogie en DVD du seigneur des anneaux, et cela a attisé mon envie (qui de dates pas d’hier) d’écrire de la fantasy. Construire un monde de A à Z, ne me fait plus peur aprés avoir lue cette page. J’ai dèja les bases, c’est déja ça.
Mon monde s’appelle Reverso, aussi connu sous le nom de « Monde à l’envers »
Un nom qui donne envie d’en savoir plus…
Merci! Petite question, puis-je créer des personnages qui n’ont aucune caracteristique du monde?
Bonjour! Si les caractéristiques de vos personnages n’ont pas de liens avec votre monde, vous devez vous poser une question: pourquoi ? Si vos personnages sont complètement détachés du monde dans lequel ils vivent, on peut se demander ce qu’ils font dans cette histoire. Mais si vous trouvez une explication cohérente (par exemple, que votre personnage ne soit pas issu de votre monde imaginaire mais le découvre dans son aventure) alors ça peut le faire. Donc réfléchissez-y bien. N’intégrez pas un personnage dans votre univers (uniquement) parce qu’il vous plaît, mais plutôt parce qu’il y a sa place.
Merci, merci, merci!
Avec plaisir !