Comment déscolariser ses enfants grâce à la rédaction web

Lorsque j’avais 16 ans, pendant un stage de théâtre international, l’un des metteurs en scène nous racontait souvent des bribes de sa vie. Il voyageait entre l’Inde et la France et vivait toutes sortes d’aventures.
Nous, ados remplis de rêves, l’écoutions béats d’admiration.
Un jour que je parlais seule avec lui, je soupirai: « Tu as de la chance d’aller en Inde! J’aimerais tellement pouvoir faire la même chose! »
Ce à quoi il me répondit: « Vas-y, fais-le! » Et moi désespérée: « Mais ma mère ne voudra jamais! »
C’est alors qu’il me dit cette phrase qui changera ma vie pour toujours: « Tu es venue sur cette Terre pour toi-même. Personne n’a le droit de te dire ce que tu dois faire de ta vie. »
Depuis, je suis attachée à cette liberté d’existence, avant tout autre chose.
Elle m’a guidée dans toutes mes actions et mes décisions. Et si parfois je l’ai trahie, en écoutant les préceptes de quelqu’un d’autre ou en suivant des enseignements dogmatiques, elle m’a laissée, tel un parent de substitution, me perdre, et a attendu patiemment que je revienne dans ce chemin qui est le mien.
Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous ce que cette liberté de penser et d’agir m’a apportée, et les conclusions que j’en ai tirées par rapport à l’éducation et l’entrepreneuriat.
Quel rapport? me demanderez-vous.
C’est que l’entrepreneur est avant tout cet adulte qui laisse l’enfant en lui s’exprimer. L’enfant en soi, c’est la personne pleine de curiosité, de motivation et de joie de faire.
En un mot, c’est l’enthousiasme: un puissant moteur qui propulse nos idées vers des actions concrètes et nous permet de nous réjouir de faire, avant de réussir.
Les enfants sont naturellement dotés de cet enthousiasme. Il fait d’eux des entrepreneurs à succès, dans chaque apprentissage de leur quotidien. Et chaque échecs ou erreur, n’est perçue que comme une tentative formatrice.
Si on le leur permet.
Mais qu’est-ce qui vient souffler la flamme de l’enthousiasme et sabote la liberté de millions d’enfants dans le monde, chaque jour, inexorablement?
Le système éducatif en place: nos bonnes vieilles écoles.
Et je suis certaine que nombre d’entre vous soupirent: « On sait bien! Mais que faire? » Et c’est à ceux-là que je m’adresse.
Et bien-entendu, parmi-vous, y en a t’il pas mal qui pensent: « L’école n’est pas parfaite, mais elle est bien mieux aujourd’hui qu’il y a 30 ans, et d’ailleurs il y a énormément de choses que les enfants trouvent à l’école, qu’ils ne pourraient pas trouver ailleurs. » Et à ceux-là, je leur propose de lire attentivement ce qui va suivre, afin de découvrir une autre façon de faire, plus humaine, plus ouverte, plus vivante.
Mais à ceux qui se disent: « Déscolariser un enfant, il faut pouvoir se le permettre financièrement » Et c’est à ceux-là que je m’adresse tout particulièrement.
Je ne vais pas vous indiquer ce qu’il faut que vous fassiez de votre vie.
Je voudrais permettre à ceux et celles qui se retrouvent aujourd’hui à douter des voies qu’ils ont empruntées, qui souhaitent s’ouvrir à une nouvelle vision des choses quant à l’éducation qu’ils ont reçue, et qui, par extension, désirent changer en profondeur leur méthode d’éducation, d’accéder à des informations qui leur permettront non seulement de déscolariser leurs enfants, mais aussi de trouver des ressources à la fois financières et techniques.
Cet article s’adresse à tous. Que vous ayez des enfants, ou que vous comptiez en avoir, mais aussi à ceux qui, tout simplement, aiment remettre en question les schémas prédominants de la société et réfléchir pour un avenir meilleur.
Qu’est-ce que la non-sco
En France, vous ne le savez peut-être pas, mais l’école n’est pas obligatoire. C’est l’instruction qui l’est.
Celle-ci peut donc être faite à l’école publique, dans des écoles alternatives privées, ou encore en famille. On appelle les familles qui ne scolarisent pas leurs enfants, les « non-sco », ou encore les familles IEF (Instruction en famille).
Ils sont 13.500 enfants à ne pas aller à l’école aujourd’hui, et près de 2000 à ne suivre aucun programme scolaire.
La non-sco, appelée en anglais « Homeschooling » ou « Unschooling » a été rendue populaire par les travaux de John Holt.
Il existe donc deux formes fondamentales de l’IEF:
- Les familles qui scolarisent leurs enfants et leur font suivre un programme à la maison
- Les familles qui laissent leurs enfants libres de leur apprentissage et ne suivent aucun programme
Devinez laquelle je préfère? 🙂
Les enfants sans programme
« Mais alors ils font quoi de leurs journées les enfants qui n’ont pas de programme? » vous demandez-vous sûrement.
J’ai posé des questions à plusieurs mamans, et aussi lu beaucoup de blogs de vie quotidienne des familles non-sco, et voilà ce que j’ai vu:
- Ils font des sorties culturelles
- Ils lisent
- Ils écrivent
- Ils apprennent un instrument de musique
- Ils regardent des émissions de télé
- Ils jouent à des jeux-vidéos
- Ils dessinent
- Ils jouent (cela va sans dire, la plupart des choses apprises sont considérées comme un jeu)
- Ils discutent
- Ils fabriquent des choses
- Ils vont sur internet pour apprendre
- …
Je pourrais continuer la liste sur des dizaines de lignes! En fait, ce qu’il faut retenir, c’est que les enfants feront de leurs journées ce que bon leur semblent, du moment que la ressource est disponible.
Et forcément, cette ressource sera disponible chez vous, en fonction de votre propre niveau de vie, de votre propre culture, de vos propres goûts et choix, ainsi que de vos fréquentations et habitudes.
Les enfants grandissent dans une culture, et vont forcément s’imprégner de cette culture pour leur propre développement.
Alors se demander « Quelles sont les meilleures ressources à fournir à mes enfants » revient à se demander: « Quelle est la meilleure culture? »
Il n’y a pas de bonne réponse!
La différence se fera à mon avis, sur le degré de conscience des parents.
Qu’est-ce qu’être une personne consciente?
- Une personne consciente se pose des questions sur l’existence
- Elle se remet en question régulièrement
- Elle cherche à apprendre encore et encore
- Elle écoute ses ressentis, ses émotions, son empathie
- Elle teste et apprend de ses erreurs
- Elle prend le temps d’observer
- Elle sait se situer dans un contexte social et familial
- Elle remet en question les dogmes et sa propre éducation pour s’améliorer
Si vous êtes convaincu que manger de la viande est une mauvaise chose, soit. Mais une personne consciente se renseignera partout pour savoir les opinions diverses sur le sujet. Elle testera, observera les effets. Elle se laissera la possibilité de changer d’opinion, de ne pas rester figée sur ses croyances, pour rester libre.
Un enfant végétarien, voire végan, aura peut-être des carences…ou pas! J’ai rencontré deux personnes qui sont végans depuis l’enfance. L’une avait une santé de fer, l’autre avait de gros problèmes de foie. Est-ce que c’est du à l’absence de protéines animales ou non? Il ne le saura jamais, parce que son principe est figé. Il ne testera donc jamais un peu de poisson ou un yaourt pour voir si ça change quelque chose. Cette personne n’est ni consciente ni véritablement libre.
De la même façon, décider d’acheter une console de jeux vidéos est un choix culturel qui doit se faire dans la conscience. Si vous voyez après quelques temps que l’enfant est comme hypnotisé et ne souhaite plus rien faire d’autre que de jouer à la Wii, il faudra peut-être se remettre en question, par rapport au jeux-vidéos…mais aussi par rapport à votre relation parent-enfant. Qu’est-ce qui est dysfonctionnel? Cherche-t’il à fuir quelque chose?
Votre culture est-elle bonne à transmettre?
Attention, je ne parle pas ici de culture au niveau « traditions folkloriques ». Est-il préférable de manger avec des baguettes ou une fourchette, ce n’est pas la question du tout.
Pour déterminer si votre culture, c’est à dire l’ensemble de vos comportements et connaissances acquis, est bonne à transmettre à vos enfants ou non, il faut vous poser les questions suivantes:
- Est-ce que vous l’aimez?
- Y êtes-vous attaché par principe ou êtes-vous profondément joyeux de cette culture?
- Est-ce que vous avez grandi dans un milieu fermé, avec peu d’ouverture sur le monde?
- Est-ce que vos connaissances vous ont suffi pour être aujourd’hui parfaitement autonome?
- Est-ce que vous avez la sensation d’avoir beaucoup manqué et comment avez-vous pallié à ces manques?
- Avez-vous été victime ou souffert de maltraitances, souffrez-vous aujourd’hui? Entreprenez-vous une démarche thérapeutique?
- Quelles sont vos lacunes et que faites-vous pour les combler?
Je parle de savoir si votre culture vous permettra de fournir à vos enfants un environnement familial qui leur permettra de devenir des adultes autonomes, dans leur environnement social.
Pourquoi déscolariser ses enfants ? (Non-sco)
Mon propos n’est pas d’améliorer l’ « éducation » mais de faire sans, d’en finir avec ce système de formatage affreux et anti-humain, et de laisser enfin les gens se construire eux-mêmes ».
John Holt
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles on peut déscolariser ses enfants, mais pour commencer, celle qui est une priorité:
Pour sortir d’un système inhumain
« 5/20 »
« Doit faire des efforts »
« Fait encore de nombreuses fautes »
« Tu ne fais pas attention! »
Le système scolaire est basé sur un principe de valorisation/dévalorisation. Il stigmatise les erreurs et valorise les résultats, par un système de corrections, de notations, de récompenses et punitions.
Les enfants sont terrorisé d’échouer, au lieu de se réjouir d’apprendre et d’être libres de se tromper. Cette crainte de l’échec empêche toute créativité de s’exprimer. Voir cette magnifique intervention TED de Ken Robinson à ce sujet (elle est hyper drôle en plus! « Au final, les professeurs utilisent leur corps comme moyen de transport pour leur tête! » mouhahaha!)
Le résultat nous le voyons: des adultes qui se comportent en entreprise comme de petits enfants effrayés, cantonnés dans leur rôle, craignant de s’adresser à leur hiérarchie ou de faire des erreurs.
Ou encore des supérieurs hiérarchiques qui prennent leur revanche sur l’oppression qu’ils ont subie enfant, en se permettant à leur tour de mépriser, ridiculiser, voire harceler les employés.
Mais si vous lisez ce blog, c’est que vous souhaitez vivre de vos écrits et êtes particulièrement stimulés par l’idée d’être entrepreneur. Vous serez donc je l’espère, d’accord avec ce qui suit:
La capacité d’entreprendre est une grande richesse. C’est pourquoi la non-sco est une valeur d’éducation qui entre totalement dans ce processus.
Car le principe même de l’éducation, ou devrais-je dire, du développement de l’enfant, et bien de former des adultes autonomes, n’est-ce pas?
Hors le système en place veut former des enfants qui réussissent.
La non-sco sera donc avant tout régie par la motivation suivante:
Pour apprendre à apprendre
» Si vous savez comment apprendre et comment vous enseigner à vous-même, alors vous êtes préparé pour tout futur quel qu’il soit. » Leo Babauta
Dans un monde en constante évolution, nous ignorons de quoi sera fait le monde de demain.
Aujourd’hui, la maîtrise d’une technique ou d’une discipline n’est absolument pas une garantie de réussite dans 10 ou 20 ans.
Ce qui est important, c’est d’être autonome, afin que nous puissions rebondir et ne jamais être effrayé devant l’apprentissage de méthodes nouvelles.
Avant tout, la non-sco permet au enfants d’apprendre à apprendre.
Le cerveau depuis la naissance jusqu’à la mort, ne cesse d’emmagasiner de nouvelles connaissances. Il est malléable, adaptable, et influençable. (À l’origine pour l’apprentissage, pas pour la manipulation à des fins d’extorsion! Ce terme a pris une terrible connotation négative aujourd’hui).
Il est fait pour apprendre.
Et si on laisse découvrir un enfant avec enthousiasme ce qui l’entoure, il prend confiance en sa curiosité naturelle, et conserve en lui la connaissance de la chose suivante:
« Ma spontanéité est bonne et me permet d’acquérir des connaissances. »
Laissez un enfant devant un ordinateur, et il apprendra à l’utiliser très rapidement.
J’ai appris à lire avant mes 3 ans, parce que je demandais à ma nourrice de me lire tout ce qu’il y avait écrit partout quand on sortait faire les courses. Le premier mot que je me rappelle d’avoir lu était « sortie » au-dessus d’une porte de bus. (J’étais déjà prédestinée à me barrer de là :D)
Fournir à son enfant les ressources, à la demande, en fonction de ses besoins, lui permettra de se faire confiance dans son apprentissage.
Mais la non-sco permet aussi, et c’est une grande chance que d’avoir accès à ça, de:
Laisser la tête et le corps libres
« C’est qu’elle est précieuse, notre attention, nous en avons besoin pour mille choses vitales et nous avons grand intérêt à ne pas la laisser détourner par n’importe qui » Catherine Baker
Selon une étude de l’Université Bar-Ilan de Tel-Aviv, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, laisser vagabonder son esprit permet de stimuler le cerveau!
Nos esprits et nos corps ont un rythme d’apprentissage qui leur est propre. Pourquoi un enfant doit-il savoir lire à 7 ans? Pourquoi pas à 12? On s’inquiète qu’un enfant ne montre toujours pas d’intention de marcher à 1 an, alors qu’il a peut-être envie de découvrir son environnement à 4 pattes, pendant encore 6 mois ou 1 an! Qu’est-ce que ça peut bien faire?
La liberté de respecter à chaque instant son propre rythme est une chance inouïe, alors qu’elle devrait être inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme!
Quand on laisse l’enfant être et apprendre à son rythme, il ne culpabilisera jamais de ne pas être assez rapide, ne se sentira pas incapable dès que l’ampleur de la tâche dépasse une certaine durée d’apprentissage, et enfin, arrêtera de se proclamer « procrastinate », quand en réalité son rythme interne lui indique de faire les choses quand bon lui semble.
Et le plus important:
Pour vivre dans la joie
– Qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui?
– Ce qu’on veut!
Il n’y a rien qui apporte une plus grande joie, que de savoir qu’on peut piocher parmi le champs vaste des opportunités qui se présentent à nous.
Et si aujourd’hui, on allait visiter un cordonnier? Ou un fleuriste? Si on allait à la piscine s’entraîner à faire des saltos? Si on cherchait comment fabriquer un robot ou une cabane?
Voilà que la magie d’apprendre surgit, et contamine toute la famille.
L’enfant perçoit alors son parent comme un partenaire de jeu, un initiateur de découvertes, un accompagnateur et un soutien. Cela renforce son sentiment de proximité avec lui, et participe de la formation de sa capacité d’attachement, dont il a fondamentalement besoin.
D’autre part, la non-sco permet de nombreuses choses qui semblent impossibles lorsqu’on est attachés à un système école-salariat:
- Aller au musée, cinéma, etc, aux heures creuses (et prendre son temps!)
- Voyager avec ses enfants (et apprendre des langues, des techniques différentes!)
- Se réveiller quand on a plus sommeil, et se coucher quand on est fatigué (et respecter son rythme biologique)
- Manger quand on a faim, tous ensembles ou séparément, préparer la cuisine ensemble (et apprendre la joie de cuisiner et manger!)
- Aller à la bibliothèque aux heures creuses.
- Aller rendre visite à des professionnels de différents métiers, et les observer pendant leur activité.
- Apprendre à dessiner des oiseaux en 10 jours, lire tout Shakespeare en 15 jours, apprendre 1 morceau de piano en 2 jours.
« Nous devons repenser notre conception de la richesse de la capacité humaine. Notre système éducatif a ruiné notre esprit de la même manière que nous avons épuisé la Terre: pour une ressource particulière. » Ken Robinson
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Le saviez-vous?
Parmi les personnes célèbres qui n’ont jamais été à l’école, on retrouve:
Leonard de Vinci, Léon Tolstoï, Einstein, Benjamin Franklin, Blaise Pascal, Pierre Curie, Marguerite Yourcenar, Jean D’Ormesson, Thomas Edison, Agatha Christie et Orson Welles!
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Et maintenant qu’on a bien gambergé, philosophé et ressenti tout un tas de truc spirituels, il faudrait peut-être songer à rentrer dans les détails pratiques!
Voici donc les ressources qui vous aideront à mettre en place la non-sco:
Ressources non-sco
Comme vous l’avez lu plus haut, il y a toutes sortes de manières d’envisager l’apprentissage. Celui-ci peut être fait par:
- La lecture
- Les films
- Des sorties (musées, cinéma, nature, parcs, bibliothèques…)
- Des voyages
- Des rencontres avec des professionnels (De nombreuses personnes seront ravies de montrer leur savoir à des enfants)
- L’observation (Laisser l’enfant observer à sa guise un phénomène, une personne, une action, un système, un animal)
- Mise en pratique immédiate (potager, animaux, danse, chant, fabrication, cuisine, théâtre, dessin)
Il y a des choses qu’ils aimeront faire eux-même et d’autres que vous pourrez faire avec eux, voir pour eux (comme leur lire quelque chose, ou leur expliquer ce que vous faites).
La non-sco en pratique
Le portail de l’IEF: http://leportaildelief.com/
Un site complet et informatif: http://www.arboressences.com/
Le groupe Yahoo Parents Conscients, qui parle de non-sco et autres: https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/Parents_conscients/info
Quelques blogs que j’apprécie, soit par leur caractère informatif, soit parce qu’il témoigne de façon réaliste du quotidien d’une famille IEF:
Famille qui a arrêté le CNED : https://lespetiteschozes.fr/ecole-a-la-maison-instruction-en-famille
Le zèbre écolier, le blog d’une maman non-sco: http://lezebreecolier.eklablog.com/
Échappés du bocal, blog d’une maman non-sco: http://www.echappesdubocal.fr/
Un blog plein de ressources: http://education-libre.blogspot.fr/
– Articles divers:
Réfléxions d’une mère non-sco: http://divergences.be/spip.php?article428
Une liste de blogs francophones: Liste
Un article du magazine Psychologies: Article
Le guide de la déscolarisation pour les débutants, de Leo Babauta, traduit par Olivier Roland.
Des livres:
–Apprendre sans école de John Holt
–À l’école de la vie de Alan Thomas
–Insoumission à l’école obligatoire de Catherine Baker
Apprendre en ligne
– La très fameuse Khan Academy
– Apprendre à lire en jouant: http://www.maxetom.com/jeux_lecture
– Jeux éducatifs: http://www.logicieleducatif.fr/
– Le wikipédia des enfants: https://fr.vikidia.org/wiki/Accueil
– Qwant, le moteur de recherche adapté aux enfants: https://www.qwantjunior.com/
« Mais tout ça, c’est bien joli! » vous exclamez-vous. « Et financièrement faut que ça suive derrière! »
Vous avez parfaitement raison. Il faut préparer ce projet. Et je sais que certains d’entre-vous, déjà parent non-sco, souhaitent aussi améliorer leurs finances, mais ignorent tout du travail en ligne.
Devenir rédacteur web
La non-sco s’adapte particulièrement aux rédacteurs et écrivains du web.
Les enfants sont avides de connaissances et si on leur donne la possibilité d’accéder aux ressources qui satisferont leur curiosité et leur soif de savoir, on peut soi-même s’enrichir de connaissances qui nous serviront de matière à la rédaction.
En permettant à ses enfants de développer leur créativité, on développe la sienne en même temps.
Qu’est-ce qu’un rédacteur web?
Rédacteur web est un mot très vaste qui regroupe toutes les personnes vivant de leurs écrits sur le web.
Écrire pour vivre, c’est pour tous ceux:
- Qui maîtrisent la langue française (orthographe et grammaire, vous n’avez pas à être Balzac)
- Qui aiment apprendre et lire
- Qui aiment enseigner et partager leurs connaissances
- Qui aiment écrire! (Même ceux qui se trouvent nuls)
Comment est-ce réalisable en pratique?
La non-sco est un vrai choix de vie.
C’est un engagement que l’on prend pour permettre à ses enfants de s’épanouir, avant de penser à sa propre carrière et réussite financière.
Il y a donc des choix à faire:
- Vous ne pouvez pas à la fois devenir riche et être parent non-sco
- Vous ne pouvez pas gravir les échelons hiérarchiques et être un parent non-sco investi
- Vous ne pouvez à la fois penser « carrière » et penser « vivre selon les besoins de mes enfants »
Il faut donc revoir ses priorités.
Ce que je vous propose aujourd’hui n’est pas le grand rêve américain et l’argent qui coule à flot pendant que vous allez faire du trampoline dans le jardin.
Non, je vous propose des pistes concrètes auxquelles vous devriez réfléchir pour permettre de réaliser ce projet:
- Partager les tâches avec le conjoint. C’est triste à dire, mais la plupart des familles non-sco sont en réalité des mamans non-sco pendant que papa travaille. Si vous voulez un partage équitable des tâches, il faudrait que papa songe à prendre un mi-temps ou un 4/5ème, voir se mette en freelance s’il possède des connaissances spécifiques.
- Vous avez une chambre en plus dans votre maison? Et si vous la proposiez sur airbnb?
- Et si vous revoyiez complètement votre budget? (à lire l’excellent Tout le monde mérite d’être riche, qui malgré son titre complètement racoleur, est en réalité un excellent guide pour gérer son argent)
- Et si vous viviez dans une ville moins chère, dans un logement moins grand, que vous troquiez votre voiture contre des vélos? (Je connais une famille qui ne se déplace qu’à pied, ils sont très heureux. Quand ils veulent partir en vacances, ils louent une voiture sur place, si besoin).
- Et si vous laissiez tomber les marques, vêtements et nourriture? Votre enfant a-t’il réellement besoin de Nikes pour aller sauter dans les flaques? Devez-vous réellement manger des Barillas?
Travailler en ligne peut se réaliser, à tous les âges de votre enfant:
- Pendant que l’autre parent s’en occupe
- Jusqu’à 1 an, en portage, pendant que votre bébé dort. (Si cette députée argentine peut le faire, pourquoi pas vous?)
- De 1 an à 5 ans, pendant la sieste, le soir quand ils se couchent.
- De 5 à 18 ans, pendant que les enfants sont occupés et concentrés sur leurs propres activités.
Mamans seules, en plus des allocations familiales et des APL (854,89 € pour 1 parent avec 1 enfant), vous avez la possibilité de créer une auto-entreprise, de demander l’ACCRE, mais aussi un prêt sur l’honneur, remboursable en très petites sommes et vous permettra de lancer votre entreprise confortablement.
Autres pistes:
- vivre dans un pays au niveau de vie inférieur comme en Asie, ou dans les pays de l’est. (Il y a des appartements magnifiques pour 300€ par mois à Bucarest)
- s’installer à la campagne avec un loyer moins élevé (Des maisons à louer avec jardin, en Bretagne, ou dans l’Aveyron, pour 300 à 400€ par mois, sur leboncoin.fr)
- mettre de côté pendant que l’enfant est à l’école, durant 1 année. Le mettre dans une école plus petite, à la campagne, ne pas obliger l’enfant à faire ses devoirs, ni mettre aucune pression par rapport aux notes. Le laisser libre le plus possible en dehors de l’école.
- Se coordonner avec d’autres parents, pour organiser chacune son tour des activités et se permettre d’avoir une journée complète à soi, par semaine.
Idées pour gagner sa vie en tant que rédacteur web
Ahhh! Le voilà le paragraphe que vous attendiez!
Voici donc 5 idées qui vous permettront de vivre de la rédaction!
1. Déjà, jetez un oeil à mes 65 idées pour gagner sa vie comme rédacteur web ainsi qu’à mes 21 astuces pour travailler sur les plateformes freelance
Parmi ces idées et ces astuces, certaines correspondront à votre vie non-sco, d’autres non. Vous ne gagnerez pas 3000€ mais peut-être 500 ou 1000, mais si vous êtes pauvre comme job, et que vous voulez être parent non-sco, il ne faut pas trop demander la lune. Certes, ça aurait été mieux autrement, plus confortable et tout. Mais c’est comme ça, alors autant réfléchir à « comment » arrondir les fins de mois à présent, plutôt qu’à se lamenter de ne pas pouvoir emmener les enfants au cinéma toutes les semaines, qu’en pensez-vous?
2. Créez un blog sur votre vie non-sco
Oui, il y en a déjà plein.
Est-ce qu’il y en a beaucoup de vraiment bien faits, qui peuvent vendre quoi que ce soit?
Non.
Je ne parle pas de créer un blog amateur.
Je vous parle de créer un blog pro et de devenir THE référence en matière de non-sco.
Votre blog doit posséder toutes les ressources nécessaires à ceux qui souhaitent déscolariser leurs enfants.
Cette niche vous semble petite? Je vous assure que ce ne sont pas forcément ceux à qui vous pensez qui vous vous acheter ce que vous avez à vendre. Combien seraient prêt à payer pour avoir votre technique pour apprendre comment faire en pratique, ce que vous faites chaque jour?
Tout le monde n’est pas issu d’un milieu « alternatif » ou bobo dans lequel on a accès aux ouvrages de John Bolt…Un vaste public de personnes pleines de bonne volonté et manquant cruellement de connaissances et d’informations ne demandera qu’à apprendre ce que vous aurez à leur enseigner.
Vivre avec son blog (ou du moins gagner de l’argent avec), c’est lire sur le sujet, premièrement. Voir cette série d’articles pour gagner sa vie en bloguant.
3. Apprendre avec ses enfants, et diffuser son savoir, sous forme d’e-books.
Pourquoi n’écririez-vous pas « L’Encyclopédie du savoir libre et ludique »? ou encore « Comment fabriquer une cabane »?
Pour vendre son e-book, c’est soit sur son blog, soit sur sa page Facebook, soit sur Amazon, il y a plein de possibilités!
L’avantage, c’est que vous pouvez très bien écrire ce livre avec vos propres photos, et des témoignages de vos enfants sur l’expérience. Ça en fera des ouvrages très personnels et qui se démarqueront complètement des ouvrages académiques sur le sujet.
Voici 2 articles pour vendre votre e-book sur Amazon: 7 check-lists, et Comment vendre son e-book.
4. Créer une formation complète pour les parents qui voudraient déscolariser leurs enfants.
Il y a des gens qui paient 20 ou 30€ pour assister aux conférences de André Stern, dans lesquelles il ne fait que parler de sa propre enfance et donner ses opinions, sa vision, mais ne donne aucune ressource pratique, alors vous avez un public, je vous assure!
Créez cette formation avec un blog WordPress, dans lequel vous créerez un accès membre réservé aux clients. Le meilleur plugin pour faire ça actuellement: S2member. Il permet de gérer des niveaux de clientèle, selon ce qu’ils ont acheté. Ainsi, un membre ayant acheté la formation complète aura accès à toutes les pages, et ceux ayant payé une partie, certaines pages seulement.
5. Faire la critique de livres que vous lisez avec vos enfants.
Et mettre un lien d’affiliation Amazon pour chacun. Il y a tellement de livres jeunesses que les parents finissent par s’y perdre.
Il faut dire qu’au-delà de son ingénuité, le livre pour enfant véhicule un message, auquel on adhère pas forcément…Donc lire et critiquer les livres vous permettra de vous référencer sur leur nom et d’être ainsi le lien privilégié pour acheter!
Voici un article qui vous permettra de comprendre l’affiliation Amazon.
Okay, Contentologue! Mais moi, j’y connais pas grand-chose à la rédaction web! T’as pas des ressources, là? (Tu parles mal dis-moi) (Ah non, je parle encore toute seule).
Vous inquiétez pas mes loulous! Voici des ressources pour vous aider à y voir plus clair!
Ressources du rédacteur web
Se former :
- Comment devenir rédacteur web Partie 1
- Comment devenir rédacteur web Partie 2
- Tous mes articles sur la rédaction web
Autres ressources et outils :
- Bien rédiger pour le web de Isabelle Canivet
- Des outils à gogo: 16 outils, la boîte à outils d’Editoile
- 3 plateformes pour vous entraîner (c’est mal payé, mais formateur): Textbroker, Greatcontent, Textmaster.
- Un excellent site vous expliquant comment écrire pour vendre (on appelle ça le copywriting)
Comme vous l’avez compris, la rédaction web peut prendre de multiples formes. Vous n’êtes pas obligé de devenir un pro de la description de produits, ni un grand manitou de la newsletter pour gagner votre vie en écrivant.
Aujourd’hui, de nombreuses personnes cherchent à résoudre un problème en allant sur le web: « Comment faire ci ou ça » et si vous leur apportez une information qu’ils recherchent précisément, ils seront prêts à payer pour cela.
Demandez-vous la chose suivante: Si vous cherchez « Comment construire une cabane dans un arbre » et que vous tombez sur différents sites gratuits qui expliquent, mais mal, ou pas en entier, qu’il y a quelques infos, mais pas les plans…
Et que vous tombez sur ce site qui propose un e-book à 5€ proposant le guide de A à Z pour construire une cabane, avec plans, photos, exemples, tutoriels, erreurs courantes, matériaux à utiliser, astuces pour la sécurité, autorisations de la mairie, etc…
Vous dépensez 5€ non?
Et vous savez quoi? Vos futurs clients aussi!
Et puisque le sujet de l’article s’y prête…Prenez votre temps! Faites les choses à votre rythme! Enregistrez cet article dans vos favoris ou mettez-le dans votre Evernote! Il y a beaucoup d’infos à digérer, alors ça va pas se faire en 2 semaines!
En vous souhaitant une excellente non-sco à tous, petits et grands enfants!
Alors, vous en pensez quoi de la non-sco? Et de ce job à domicile pour réaliser ça? J’ai hâte de connaître votre opinion!

Sophie, la Contentologue, vous apprend à écrire et à vivre de vos écrits. Articles, livres, romans, pages de vente : découvrez comment rédiger et devenir un pro de la plume !
Bonjour Merci pour cet article captivant et inspirant Sophie 🙂 Père d’une petite fille de six mois, je compte bien la non-scolariser 🙂 Ma compagne elle-même est passée par une phase de non-scolarisation, c’est elle qui m’a fait lire ton article, je voulais te remercier personnellement 😀
Sinon, une remarque.
Tu as écrit « Entreprenariat » ce ne serait pas plutôt « Entrepreneuriat ? »
Bien respectueusement,
Mathieu
Merci pour ton partage Mathieu ! Une belle vie à toi et ta famille. 🙂 Je corrige la faute.
Juste merci
Voulant faire institutrice, l’article m’a tout à la fois enchantée et démoralisée.
Salut Thalie,
Ayant voulu faire institutrice par le passé…devrais-tu dire :p
Quel article ! Je n’ai pas encore d’enfant mais j’y pense beaucoup pour quand ils seront là… Mais jusque là je ne m’étais jamais posé plus de questions… J’ai 28 ans et j’ai souffert de ma scolarité et des moules dans lesquels je ne rentrais pas! Toujours laissée à part parfois même notée absente alors que j’étais bien présente, je n’étais pas à ma place. Pourtant, j’ai toujours eu une soif d’apprendre, de découvrir, de rencontrer…J’ai d’ailleurs appris à lire seule. Mais je n’ai pu que rester dans mon monde en laissant croire que j’étais comme les autres. A la maison, j’avais mon univers dans lequel je m’épanouissais… Aujourd’hui travailleuse indépendante, je réfléchis à gagner de l’argent en écrivant en plus de mon activité de base. Ton article me donne un vrai coup de fouet et de l’espoir quant à la future éducation que je donnerais à mes futurs petits électrons. Moi-même grand électron libre, on devrait réussir à faire des choses sympa! Du coup, j’ai hâte de vivre ce genre d’expérience! Je n’ai jamais eu beaucoup d’argent et vivant non loin de Saint Sauveur (Coucou à Nathalie) depuis l’âge de 4 ans, je saurais m’adapter et même m’imposer comme une folle qui vit heureuse avec ses petits électrons à fond les ballons! Yesss! Merci à toi Sophie, tes articles sont ce dont j’ai besoin pour réorganiser mes pensées.
Merci beaucoup Sonia, je te souhaite une très belle vie et plein de réussite avec ta future famille électrons 🙂 Conserve ton univers, et n’essaie surtout jamais de rentrer dans un moule. (Et encore moins dans une moule) (mouhaha). À bientôt !
Merci Sophie! Tu as tout à fait raison je ne rentrerai dans aucun moule ni aucune ! (hahaha :-)) ) C’est vraiment fini ce temps là. Bonne semaine à toi et à tous.
Re-hello Sophie,
j’ai cliqué sur ton lien « 21 astuces pour travailler sur les plateformes » et j’atterris sur un site Les prêts d’honneur – APCA. C’est normal?
Merciii
Hé ben dis-donc, non pas du tout! Je vais corriger ça de suite, merci!
Merci beaucoup Sophie pour cet article que je trouve super intéressant et offrant plein de ressources, que j’ai commencé à regarder (u compris ton article sur les 60 idées pour être rédacteur sur le web). Cette idée me plaît bien car on réfléchit à la déscolarisation et comment générer un revenu en étant flexible, en partant à l’étranger peut-être, en voyageant de temps à autre. Merci mille fois !
Salut Florence,
Avec plaisir, merci pour ton passage ici, à bientôt! 🙂
Bonsoir à tous,
Tout d’abord merci Sophie pour la mention, ça m’a beaucoup touchée ! Merci pour cet article très complet, je viens de le partager sur les réseaux =) Blog dans mes favoris à présent =)
Merci pour ton passage ici, et bravo pour ton blog. À bientôt! 🙂
Ton article met en exergue tout le bon sens que chaque être humain devrait avoir sur cette planète Sophie. Une faculté que l’enfant (meilleur entrepreneur qui soit) pourrait développer naturellement si on lui en donnait l’occasion et les bases.
La scolarisation bride cette lucidité, supprime spontanéité, créativité et discernement pour mieux manipuler ces petits cerveaux malléables et les « rigidifier » dans une définition de l’adulte complètement biaisée.
Le système agit ainsi à dessein pour que le peuple reste bien à sa place et participe même de son plein gré à son propre asservissement. Et ce n’est pas la faute des professeurs qui sont eux-mêmes victimes de ce procédé.
Il y a un peu plus d’un an, j’ai écrit un article fustigeant l’école : http://www.travelplugin.com/bientot-mobilite-numerique-ecole/ axé autour du thème nomade numérique. Je suis resté soft en l’écrivant alors que je pense bien pire !
D’ailleurs, le premier commentaire qu’il a reçu exprime davantage ma vision de cette entité viciée qu’est l’éducation nationale. Pour reprendre une phrase au hasard :
« L’école a pour seule mission de nous insérer dans cette société dégénérée, aucunement de s’adapter à nos aspirations de demain, bien au contraire, si chacun devenait un électron libre incontrôlable, indépendant et libre de penser, notre système s’écroulerait. »
Cela explique peut-être pourquoi il y a autant de « moutons Charlie » ou comment un criminel ultra corrompu comme Hollande peut obtenir 50 % d’opinions favorables en instaurant un début de dictature. (Mais je m’égare et cela n’engage que moi.)
Voilà comment l’école a tué mes aspirations quand j’étais môme et m’a fait perdre autant d’années avant que je ne reprenne mon éducation et mon destin en main.
Mais pour cela il faut, comme tu l’expliques, être conscient et capable de se remettre en question (ainsi que le monde qui nous entoure).
Alors, les choix de vie que tu proposes : Indépendance, décroissance, etc… s’imposent à nous comme des solutions salvatrices qui nous font appréhender de nouveau notre existence de manière saine.
Désolé, ce n’est pas la partie rédaction web de ton article qui m’a fait réagir, mais les thèmes sous-jacents que tu abordes et qui amènent à une réflexion bien plus profonde.
En tout cas, ton billet m’aura convaincu d’une chose : même les écoles de type Montessori ou Steiner ne sont pas encore d’assez bonnes alternatives. Et je dis oui à la non-scolarisation.
Salut Tony,
Merci pour ton commentaire. Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que le système reste bien en place, grâce à l’éducation que l’on donne aux enfants, et dont l’école est un outil redoutable.
Mon article est fait pour alerter sur les dangers de l’école et les bienfaits de la parentalité consciente, tout en expliquant « comment faire » pour ceux qui sont bloqués au niveau finances. Ton commentaire a donc toute sa place ici.
À bientôt! 🙂
bonsoir… alors là je suis sur les fesses (je suis assise mais quand-même !). non seulement j’adhère mais en plus je viens de trouver ce que je cherche pour me donner confiance et me lancer dans la rédaction web. je suis maman iefeuse, c’est à dire que mes 2 loulous sont instruits en famille plus en informel que en formel. j’ai lu holt, baker. nous vivons à la campagne en Auvergne avec un petit revenu. depuis un moment déjà je cherche une idée d’activité qui me permettent de concilier liberté et argent. je pense à la rédaction web et à l’infoprenariat depuis un moment. mon compagnon étant disponible pour prendre le relais auprès des enfants, j’ai décidé de me lancer en janvier. tu deviens une référence pour moi grâce à cet article. merci et @ bientôt.
Salut Carine,
Je suis contente que ça te serve. Bravo pour vos choix à toi et ton mari. L’Auvergne est un bon coin pour la non-sco alors? Merci pour ton partage, à bientôt!
eh je reviens pour te répondre Sophie. est-ce que l’Auvergne est propice à la non-sco ? tout est relatif, je dirais oui pour des personnes qui vivent simplement et veulent faire leur nid en milieu rural voir très rural. je vis en Haute-Loire (sud-est de la région) et le coin nous convient (je dis nous car c’est un choix de vie de couple, les enfants suivent le mouvement) coût de la vie peu élevé, activités diverses, réseaux alternatifs… par exemple, je suis bénévole dans une association de soutien à l’allaitement. d’ailleurs j’ai mis en place le blog, la page facebook et je gère les relations avec la presse locale pour cette assoc : . un taf de rédactrice justement. là, je reviens de mon cour de yoga hebdomadaire. le reste de la famille fait un mémo en écoutant du rock progressif années 70… tout ça pour dire que j’adore la liberté que permet l’instruction en famille ! un véhicule est nécessaire car il n’y a pas de transports en commun ici. @ bientôt !
Bonjour Sophie,
Encore un excellent article et qui va bien au-delà de la rédaction-web. Pour paraphraser ton titre on pourrait dire: comment faire passer vos valeurs éducatives à travers un article (presque) banal sur la rédaction web Bien joué, le thème est fort intéressant et plutôt approfondi.
Si je suis en partie convaincue par l’IEF, je doute plus de son accessibilité à tous. Tu décris la personne consciente comme quelqu’un qui se pose des questions sur l’existence, qui se remet en question, qui cherche à apprendre encore et encore, qui écoute ses ressentis, ses émotions etc… Tout le monde est-il capable de devenir une personne consciente? Je ne parle pas de capacités cognitives mais tout simplement de souhait ou de volonté?
Par ailleurs, il me semble que les enfants ayant des parents « conscients » s’en sortiront toujours, sco ou non-sco, car l’entourage familial sera propice à leur réussite.
Que fait-on pour les autres enfants, ceux qui ne bénéficient pas des mêmes avantages?
Une dernière chose (sinon mon commentaire va finir par être aussi long que ton article ), l’école est-elle vraiment aussi noire et inhumaine que tu la présentes? Si les notes, la notion de bien faire ou de mal faire sont encore très présentes, il y a aussi une humanité dans l’école parce qu’elle est aussi constituée d’humains. Et j’aime à croire que ce ne sont pas que des destructeurs d’humanité ou des bourreaux en puissance mais qu’il y existe aussi des personnes « conscientes ». Allez, je m’arrête là Bonne soirée à toi!
Salut Pascale!
Merci beaucoup pour ton commentaire, et pour tes questions constructives.
Donc pour te répondre:
-Tout le monde est capable de devenir une personne consciente…dans l’absolu. Après, il faut avoir l’opportunité de se soigner (si traumatismes), de s’ouvrir, d’avoir le temps aussi…
-Malheureusement, les enfants n’ayant pas des parents conscients, voire maltraitants ne profiteront pas du tout de la non-sco.
-L’école est inhumaine, dans le sens où l’enfant n’a absolument pas le choix d’être enfermé entre 4 murs tous les jours de son enfance, à apprendre des choses qui sont « au programme », etc…Et si tu vas par-là, il y a des prisons où les matons sont sympas. (Cela reste mon opinion!).
À bientôt! 🙂
Bonjour Sophie,
Je m’étais dit que je ne laisserai pas de commentaire sur ton prochain article mais là, c’est trop énorme pour résister. Moi qui suis jeune maman, a fond de bienveillance, de parentalité positive, et qui a abandonné mon boulot (et me lancer dans le blogging) pour rester à la maison pour permettre à ma fille de devenir l’humain qu’elle doit être tout simplement, je ne peux que soutenir tes propos. Tout est résumé dans ton article et je vais l’imprimer pour le ressortir à ceux qui comprennent pas ma démarche et qui me prennent pour une folle. Félicitation, tu as su expliquer clairement ce que je pense de tout ça.
Par contre, c’est pas toujours facile financièrement mais ça va venir grâce à tes conseils 🙂
PS: si tu en as marre de me voir dans tes commentaires, va falloir arrêter de faire des articles qui me bluffent à chaque fois…ça me donne envie de raconter ma vie à tous les coups lol.
Salut Djendo!
Tu t’étais dit que tu n’allais pas commenter? Et pourquoi donc? Ça me fait toujours super plaisir de te lire. Ton blog de Tangkas avance bien?
Félicitations à toi aussi pour ta décision!
Pense monétisation: comment monétiser ce blog? En vendant des Tangkas? Tu as toutes les chances de bien te positionner sur ce mot-clé là avec ton blog.
Bon courage!
Merci pour ta réponse. Mon blog avance oui merci. Je vais monétiser en apprenant comment réaliser un tangka soit-même. Je vois qu’il y a du potentiel là-dessus. Et ce n’est pas difficile pour moi (en dehors de l’organisation…). Je prépare doucement (rho, j’aime pas ce mot… je suis pressée :)). Bref, je vais voir. Et surtout j’essaie d’optimiser le tout avec tes conseil entre autre car je vois que ça marche. Ah si j’oubliais: j’ai décroché 2 articles invités dont 1 dans un blog très visité alors… 🙂 la suite à ton prochain article peut-être mdr.
Bonjour,
Voilà un (long) article qui rassemble pas mal de points.
Je relève juste un premier point : je suis entièrement d’accord sur le fait que l’instruction est obligatoire de 6 ans à 16 ans selon la loi, mais l’école devient obligatoire à partir du moment où les enfants ont été inscrits la première année. Si vous voulez les déscolariser, il faut une autorisation de l’Académie (qui peut être refusée) et un suivi spécifique pour mesurer le niveau, à renouveler chaque année. Car si, pour une raison ou une autre, ils doivent réintégrer une école, ils doivent pouvoir le faire à leur niveau.
Ensuite, il y a une méthode d’éducation qui a retenu mon attention dernièrement : la méthode Montessori, du nom de sa créatrice Maria Montessori, une philosophe italienne qui a décidé de diriger sa carrière vers la cause des enfants. Elle met l’accent sur l’autonomie, la créativité, et la confiance en soi, et ensuite sur l’enseignement lui-même. La façon d’apprendre est à l’opposée de celle de ton exemple. Terminé le stylo rouge et les reproches, place au stylo vert et la mise en valeur des acquis. Elle convient mieux aux enfants et
J’aime aussi le système de la Khan Academy (ressources d’apprentissage en ligne et gratuites, en anglais pour le moment et cité dans l’article) qui suit le parcours d’apprentissage en privilégiant les acquis et non les notes. On obtient des badges lorsqu’un exercice est compris et résolu. La notion de vrai ou faux n’est pas le point central.
En tant que rédactrice web, je me plie aux demandes qui parfois, empêchent le processus de créativité. Je me rattrape en tant que maman. Je me rattrape avec les enfants, et on produit des créations régulièrement : pâtisserie, couture, bricolage, décoration, jardinage… ils ont été émerveillés de récolter les patates ! Le petit ne comprenait pas que la terre pouvait donner des légumes. On lui a expliqué, mais tant qu’il ne l’avait pas vu, c’était abstrait.
Salut Audrey,
Merci pour ton commentaire. On peut déscolariser son enfant à n’importe quel moment de la scolarité et de l’année, plusieurs parents l’ont fait. Il faut envoyer une lettre dans les 8 jours à l’académie, et demander à l’école un « exeat » (certificat de sortie). L’académie pourra refuser, mais je n’ai jamais entendu parler de refus, à part pour des personnes qui refusaient elles-mêmes les contrôles annuels.
Je connais Montessori. C’est plus libre c’est vrai. Mais pour moi, ça reste l’école et l’enfant n’est pas vraiment libre, obligé d’utiliser le matériel Montessori.
C’est chouette que tu partages des activités créatives avec tes enfants, comme je le dis dans l’article, il est possible d’écrire sur ça! À bientôt!
Je confirme on déscolarise absolument quand on veut et comme on veut. On peut même retourner à l’école un mois et en repartir le mois suivant. L’académie n’a rien à dire. Il y effectivement 1 contrôle par an à passer et c’est tout, il faut vraiment que l’enfant soit mauvais pour avoir l’obligation de rescolariser (2% seulement sont obligés d’y retourner).
Là ou ça devient drôle c’est qu’avec les 11 vaccins obligatoires, il suffit de ne pas les faire et d’emblée l’école ne pourra plus obliger à réintégrer… exit les contrôles (je tire un peu par les cheveux mais on en est pas loin).
Hello Valériane,
En fait, ça dépend vraiment des régions. Il y a des inspecteurs particulièrement coriaces. Je ne connaissais pas la technique des vaccins, mais il me semble qu’on risque plus que de se faire jarter de l’école en ne les faisant pas…
Je lis attentivement vos articles, j’ai lu à plusieurs reprises que vous parlez de la campagne, dans cet article vous évoquez la possibilité d’y louer une maison moins chère qu’en ville.
Pour avoir acheté une maison à côté de saint sauveur en puisaye, dans l’yonne, justement parce que l’immobilier est à un prix dérisoire, je fais l’expérience du bas débit, c’est à dire impossible de travailler correctement avec internet, et surtout les gens qui ont une mentalité très fermée et qui ont besoin à tout moment de faire référence à celui qui avait le champ à côté de… Ils sont culturellement médisants et font des suppositions malveillantes pour tout ce qu’ils n’osent pas demander à la source.
Bien triste description, je n’ajoute pas les chasseurs qui flinguent dans tous les sens au point qu’il est dangereux d’aller se promener en forêt..
Salut Nathalie,
Eh bien, les habitants de Saint Sauveur en prennent pour leur grade!
J’ai habité à plusieurs reprises dans la campagne, et ce n’est pas partout comme ça heureusement! De nombreuses petites villes ont une activité riche associative et culturelle. Je pense à Saint-Cyr La Popie, Cordes-Sur-Ciel, Saint-Affrique, Pézenas, quand j’étais dans le Sud. Et en Bretagne, la Côte d’Armor a des coins super, notamment autour de Paimpol. Les Cévennes ont des coins chouettes…etc!
Quant à Internet, il y a des endroits moins bien couverts que les autres, certe, en tant que rédac web, vaut mieux se renseigner avant.
Merci pour ton commentraire, je te souhaite d’emménager dans un coin plus sympathique.
Merci d’avoir répondu sophie, je sais que j’ai décris un tableau bien noir.
Mais st cirq lapopie, cordes sur ciel pour moi ce n’est pas LA campagne, ce sont des endroits très chers, avec des taxes foncières à l’avenant.
Il y a beaucoup plus de campagnes comme la mienne, le tissu associatif est présent mais réservé à ceux qui rentrent bien dans le moule.
Alors aller dans ce genre de commune et déscolariser son enfant, quand justement le lien social se tisse majoritairement par ce biais, et sachant surtout qu’à l’avenir les communes qui n’ont pas d’école vont purement disparaître c’est un peu suicidaire.
ah bien pour info saint sauveur en puisaye c’est quand même le pays de colette.
Je ne vais pas déménager pour ma part de toute façon j’ai mon jardin et le reste importe peu.
Alors bonsoir sophie, j’ai vraiment du plaisir à vous lire et j’attends vos articles avec impatience.
Nathalie Bertrand
Merci pour ton retour Nathalie.
Je reste convaincue qu’il y a des petites villes où des choses se font, et peu chères. Cordes, c’est cher, mais St Affrique par exemple, pas du tout. L’Ardèche, les Cévennes, le Morvan, l’Auvergne, etc…J’ai pas mal voyagé en France, il y a de belles choses. À bientôt!
Bonjour Sophie et merci.
Il y a environ trois semaines, j’ai dit une chose qui a, je pense, coûter cher à ma relation avec une de mes anciens élèves qui est une lycéenne maintenant. Je lui ai dit sans hésitation « Si tu étais ma propre fille, je t’aurais demandé d’arrêter l’école et te conseillé d’apprendre à écrire ». Evidemment, elle n’y a pas répondu jusqu’à maintenant. Pire si ses parents savent que l’ancien prof de sa fille a dit une telle chose. Le non-sco n’est pas une idée très populaire. Ce n’est pas tout le monde qui a soif d’autonomie et de liberté et pense que ses enfants aussi sont comme lui. Merci Sophie, maintenant j’ai des idées claires et surtout je sais que je ne suis pas seul à soutenir cette « folie ». J’ai là toutes les ressources nécessaires. Il me reste à convaincre la majorité de la famille.
Re-salut Haja! :p
Oui effectivement, elle a pu mal le prendre, la fierté est très fragile à l’âge adolescent. Vaut mieux en parler à ses parents, pour savoir si tout se passe bien chez elle. Ce n’est pas normal de ne pas savoir lire au Lycée.
Si tu as des enfants, cela peut être effectivement un bon choix. Après, il faut voir aussi si la non-sco est faisable à Madagascar…Je l’ignore!
Ma chère Sophie, tu écris des articles très long et pourtant je les lis jusqu’au bout. lol Ca c’est du talent. Merci d’avoir cité mon blog, même si à mon avis beaucoup d’autres sont mieux fait que le mien. L’affiliation amazon, c’est un peu mon dada je l’avoue, je lui dédie une publication par semaine les #mercredisconso. Avec Adsence je n’avais jamais touché un centimes et en plus le visuel du blog était pollué par des bannières clignotantes. Le widget Amazon discret rend service à tout le monde: les consommateurs et moi 😉 Au sein de l’IEF la monétisation est assez mal vu, pourtant quelques téméraires tentent de vendre leurs créations pédagogiques, leurs conseils (et oui il y a des coachs) ou comme moi leurs critiques sur le matériel pédagogique. J’ai poussé le concept des #mercredisconso un peu plus loin en obtenant des partenariats avec des marques. Cela me permet de présenter les dernières nouveautés de jeux ludo-pédagogiques. Au plaisir de te lire.
Salut Myriam,
Ça me fait plaisir ce que tu me dis là.
Ton blog est bien parce qu’il est « vrai », tu parles des problèmes, pas seulement de la vie toute rose. C’est informatif et c’est ça que les gens cherchent.
La monétisation est mal vue??? Ils gagnent leur vie comment les zouaves qui disent ce genre de chose? 😀
Bravo pour tes partenariats et système d’affiliation, je présenterai un article prochainement sur comment gagner sa vie en affiliation.
À bientôt!
Excellent article, Sophie, comme d’habitude ! Tant dans le fond que dans la forme.
Ce sujet me parle beaucoup. Tout simplement parce que depuis que j’avais 20 ans environ, j’envisageais d’enseigner moi-même à mon futur enfant. J’avais lu beaucoup là-dessus, notamment l’excellent livre « La méthode Arthur » de Jaona Ramiandrisoa. J’étais littéralement fascinée par cette famille et les progrès incroyables d’Arthur, puis de sa petite sœur Kalvine.
Hélas, la vie (mes choix ?) a fait que j’ai dû élever mon fils seule, donc travailler…. Et puis quand ils sont petits, ils demandent quand même énormément de présence, je ne suis pas sûre que j’aurais réussi à bosser vraiment comme il faut. Pour ce faire, il me faut avoir la tête libre, être sûre de ne pas être dérangée.
Tout ceci n’enlève rien à tes arguments (merci pour le TED de Ken Robinson :-p)
Je garde un soupçon d’amertume, car mon fils a 16 ans et il est en bac pro (outillage-usinage, métier propre à ma région), et son LEP n’est vraiment pas folichon, tant en matière de certains profs que des élèves pas sérieux et voleurs 🙁 Il n’a pas la langue dans sa poche, ce qui nous a valu une commission d’Education, et pour l’instant, c’est en statut quoi. Il apprend à ne pas se laisser faire tout en n’allant pas trop loin dans l’irrespect. Mais je suis triste de constater les dégâts du système scolaire sur nos enfants, puis nous les adultes. C’est vrai que je m’étonne du nombre incroyable de gens salariés qui semblent être de vrais enfants, n’osant même pas dire simplement les choses ! J’ai la chance de bosser chez moi comme écrivain rédactrice. Je ne suis pas seule donc je peux « me permettre » pour l’instant de ne gagner que 300 à 500 €/mois.
P.S. Les pâtes Barilla sont vraiment meilleures, on n’achète plus que celles-là : les Panzani nous donnent mal au ventre 😉
Salut Marjorie,
Merci pour ton commentaire.
Dans la non-sco que je présente, il ne s’agit pas d’enseigner à son enfant, mais de le laisser libre, tout en lui présentant différentes opportunités.
C’est très difficile d’être une mère seule avec ses enfants, sco ou non-sco. Je donne plusieurs pistes pour obtenir aides et soutien dans cet article.
Bon courage!
Merci pour ton retour, Sophie. Oui, le laisser libre, ok, c’est aussi un bon point de vue (auquel je n’ai pas vraiment pensé). Cependant, pour ma part, je ne me vois pas travailler l’esprit tranquille, et j’ai besoin de plusieurs heures d’affilée, si mon enfant encore petit est par là autour, même occupé intelligemment. Et puis j’aime bien participer à son éducation, être là etc. Malgré mon très fort souhait d’avoir offert l’IEF à mon enfant, je crois que ça n’aurait pas été compatible avec qui je suis (j’ai besoin de beaucoup de temps à moi par exemple).
C’est sûr que mère célibataire, à moins d’être rentières, lol, c’est mort.
En tous les cas, merci pour toutes tes pistes et recherches 🙂
Effectivement, à cet âge, tu ne peux travailler que lorsqu’il dort ou est avec quelqu’un d’autre. Bon courage en tous cas.
Eh bien, un manifeste pour la déscolarisation des enfants en bonne et due forme ! Un article impressionnant et extrêmement bien documenté, bravo. Je suis fondamentalement convaincu des possibilités infinies de l’auto-apprentissage et l’école classique devra se réformer complètement. J’essaie d’y participer, à ma manière. En tout cas je dis tous les jours à mon ado qu’il devra être « agile » et « apprendre à apprendre », ce que je lui démontre…
Merci encore pour cet ENORME boulot !!
Salut Olivier,
Merci beaucoup pour ton commentaire encourageant! Pour moi, améliorer l’école, ce serait: les enfants y vont quand ils le souhaitent, aux horaires qu’ils souhaitent. Comme les adultes, libres de suivre des cours ou non.
À bientôt!
Bonjour Sophie,
Je suis ton blog depuis quelques temps et c’est impressionnant comme chacun de tes articles me parle !
Je suis 2 genre de blogs : – webmarketing/SEO-redaction web pour mon job de rédactrice web
– parentalité bienveillante et activités pour les enfants pour mon job de maman (et mon blog au passage)
Et là tu arrives à faire un article qui réunis les 2 ! Du coup, une fois n’est pas coutume, je laisse mon commentaire (et mon adresse de blog même s’il n’a rien à voir avec la Contentologie (ça ressemble à une secte non ?)).
Bref, mes enfants sont scolarisés mais, une partie de moi, rêve de l’IEF depuis toujours (l’autre partie rêve d’avoir du temps rien qu’à elle en fait).
Cela dit, je suis actuellement blogueuse, rédactrice web et maman. C’est quand même pas facile de gagner sa vie (même en étant dans la « simplicité volontaire ») par la rédaction web en ayant les enfants avec soi en permanence.
Ecrire pendant la sieste, le soir et le week-end, ça reste du temps limité durant lequel on est parfois interrompu et c’est crevant de passer son temps libre (càd sans les gnômes) à rédiger (surtout si tu es plutôt du matin comme moi et que tu te retrouves devant ton ordi le soir).
Et quand la sieste saute (ici c’était à 2 ans 1/2 pour mon grand !), ils ne veulent pas forcément rester sagement à s’occuper tout seul bien longtemps.
Je ne dis pas que ce que tu proposes est impossible (la preuve j’ai tenté l’aventure avec le blog) mais mon expérience est que ça demande quand même du temps de faire un truc correct (se former un minimum, faire de la veille, trouver des clients en freelance ou des lecteurs pour son blog, rédiger bien comme il faut, développer un produit pour les blogueurs et le vendre, réussir à garder ses clients tout en augmentant les prix pour les freelance) et ce d’autant plus si tu n’as pas 3 heures de suite devant toi et que tu dois t’interrompre régulièrement.
Ce qui est effectivement facile c’est la rédaction web qu’attendent les clients des plateformes : un artice mal écrit en 30 minutes max. Mais vu la rémunération…
Après, peut-être que je ne m’y prends pas comme il faut et ne vais pas à l’essentiel 🙂
Ton article (notamment) me donne envie de repenser tout ça.
Salut Cécile,
Je suis ravie que cet article t’aies motivée à écrire un commentaire.
Tu as raison, tout cela demande du travail, et s’il est possible de monter ce genre de blog en 1 mois quand on est sans enfants, il faut évidemment prendre plus de temps quand on en a! C’est pour ça que je parle du prêt d’honneur.
Il faut dire que tu es en plein dans un âge où l’enfant demande beaucoup de présence et d’énergie. Mais ça vaut le coup, comme tu dis, de repenser tout ça. Lis mon article « 25 articles pour gagner sa vie avec son blog » qui foisonne d’idées.
J’espère te revoir ici prochainement, merci pour ton partage! 🙂
Merci de ton partage.
hello Sophie,
j’espère que tu as passé un angélique week-end.
Encore un magnifique article comme tu as le talent de les accoucher.
C’est sûr qu’on imagine tout ce qu’on puisse apprendre hors des carcans de l’éducation traditionnelle. Bien limités ceux-là qui croient qu’il n’y a qu’à l’école que l’on peut apprendre et réussir. Aujourd’hui, et avec l’essor du web, on peut devenir agrégé sir un sujet quelconque; à condition de se donner du temps d’apprendre. Le web est vaste d’informations. Il suffit de choisir ce qui nous convient. Pour parler rédaction web justement, il y a plusieurs pistes sur comment gagner sa vie. Comme tu l’as dit, il n’ya pas que l’écriture des newsletters ou des pages de vente. La rédaction c’est produire de l’information. Et sur internet, la demande est croissante. les gens n’imaginent pas à quel point ils peuvent trouver leur bonheur sur internet.
Je salue la clarté de cet article. Il aidera de nombreuses personnes à coup sûr.
Bonne journée la contentologue.
Salut Steve,
Merci pour ton commentaire. Les diplômes ne valent plus grand chose aujourd’hui, tu as bien raison! À bientôt!