7 points vitaux pour devenir un écrivain à succès
Cet article est un article invité de Alex Spiga.
Devenir un écrivain à succès, c’est ce que vous souhaitez, vous aussi !
Et cette envie est parfois forte au point de vouloir la crier sur tous les toits.
Comme une démangeaison souvent trop dure à contrôler.
D’autres fois, par contre, elle vous mine le moral et vous laisse abattu, comme paralysé.
Vous vous dites que vous n’y arriverez jamais, que vous êtes trop nul pour ça.
Vous devenez alors un mauvais remake du docteur Jekyll et Mr. Hyde.
Mais qu’est-ce qui provoque ces montagnes russes émotionnelles ?
C’est simple : ce projet un peu fou de vivre de votre passion et de vos écrits.
Vous voyez tant de personnes y arriver, alors, merde, pourquoi pas vous ?
Est-ce que tout ce que vous lisez ne sont au final que des mensonges ?!
Non ! Pas du tout. Rassurez-vous. Car cela peut se résumer en deux points essentiels (et accessibles à tout le monde, sans exception) :
Du travail et une routine à mettre en place.
C’est amusé que je tape ces lignes car je m’imagine vos réactions.
“Sophie c’est qui ce type que t’invites ? Il est sérieux à nous sortir ces clichés ?!”
Oui, je suis très sérieux (même si j’aime aussi faire des blagues à deux balles) !
Mais laissez-moi le bénéfice du doute et continuez cette lecture.
Les 7 points que je vais vous exposer sont respectés par la très grande majorité des écrivains et blogueurs vivant de leur activité sur internet.
Pourquoi je m’avance en disant ça ?
Parce que le succès n’est pas le fruit du hasard mais de méthodes bien rodées.
Et ceux qui vivent du web et de leurs écrits partagent ces points que je vais vous dévoiler.
Vous êtes prêt à en apprendre plus ?
Super, allons-y !
1. Devenir un écrivain à succès : Qui, quoi et comment ?
Vous savez par où on va commencer ? Je suis sûr que oui. Réfléchissez-y quelques instants.
Par quoi un article qui ambitionne de faire de vous un meilleur écrivain pourrait débuter ?
Et surtout, à quoi reconnait-on qu’un écrivain est meilleur ?
À son talent !, répond-on du tac-au-tac. Mmmouais. Peut mieux faire.
À son goût prononcé pour l’absynthe ! Peut-être, oui.
Ma réponse va être moins poétique.
On le reconnait surtout aux ventes qu’il dégage de ses écrits. Ventes réalisées grâce à une audience qui l’apprécie et se reconnaît en lui.
Voilà avec quoi je vais débuter cet article. Ca vous déçoit ? Je n’espère pas.
Parce que si votre audience se reconnait en vous, c’est que vous avez visé juste, la connaissez bien, savez quoi écrire, et quand.
Quand vous écrivez, c’est bien pour être lu (si vous répondez non, c’est que vous tenez un journal intime. Dans ce cas, vous pouvez arrêter votre lecture).
Par qui êtes-vous lu ? Le savez-vous ? Si vous répondez une nouvelle fois non, cela va poser un problème. Et c’est pour ca que c’est le premier point de cet article.
Quel que soit le support, avant de vous exprimer (et donc, in fine, de vous vendre), vous devez savoir à qui vous vous adressez.
Vous savez, ce fameux client idéal. Une fois que vous l’avez défini, que vous avez choisi à quoi il ressemble, gardez le en tête. C’est votre nouveau meilleur pote.
Vous connaissez ses problèmes, ses attentes, son besoin que vous pouvez résoudre. Habituellement, ce client idéal vous ressemble. Vous partagez certaines affinités et traits.
En connaissant ce qui, ce client idéal, vous saurez alors quoi offrir, le contenu à lui proposer. Parce que vous saurez ce dont il a besoin, ce qu’il attend de vous.
Et une fois ces qui et quoi bien définis, le comment sera un jeu d’enfant. Depuis vos tweets ou messages sur votre page Facebook à la page de vente, en passant par vos articles et emails, vous saurez doser et adapter votre message afin qu’il résonne chez ce lecteur.
Oui mais… je ne sais pas comment tourner mes phrases et articles.
La solution est simple : adressez vous à lui, à votre lecteur idéal ! Celui que vous voulez aider à travers vos écrits vos articles, vos compétences, votre maitrise.
Commencez réellement en vous disant que vous allez écrire à cette personne, et seulement cette personne. Comme si vous lui envoyiez un email dont elle serait la seule destinataire. Parce que cette personne unique, que vous avez définie avec soin et détails, c’est en fait des milliers (si ce n’est des millions) de personnes.
Donnez lui un petit nom. Pourquoi pas José (ou Josette) ? De quelle couleur sont ses yeux ? Amusez-vous à le définir physiquement.
Oui mais… je ne connais pas cette personne.
OK. Dans ce cas, arrêtez de rédiger. Pause !
Avant d’enchaîner, on va faire un petit topo sur comment définir son client idéal, à travers 5 composantes :
1. Les données démographiques : définissez son age, son sexe, sa ville, sa profession, son salaire. Cela vous donnera un portrait robot.
2. Ses valeurs et objectifs : Quelles valeurs sont importantes pour lui, en quoi croit-il ? Et quels sont ses objectifs ? Que souhaite-t-il réaliser ?
3. Ses défis et peurs : cette partie est importante (comme toutes les autres, en fait). Car savoir ce qui le bloque, ce qui lui fait peur, vous permettra d’identifier ses besoins. Et ainsi de lui proposer la solution qui résoudra ses problèmes.
4. Ses influences : travailler sur ce point vous permettra de savoir où le trouver. Quels blogs lit-il ? Sur quels groupes Facebook est-il actif ? De quel leader s’inspire-t-il ? Le mieux ici est de trouver une caractéristique qui lui est propre et que personne d’autre ne fait. Par exemple : mon client idéal a lu L’Alchimiste mais personne d’autre ne l’a lu. Cela permettra ainsi de faire du tri.
5. Son achat : ca y est, il est intéressé. Reste plus qu’à conclure la vente. Mais il aura des objections, des questions. Peut-être aussi n’est-il pas le seul décisionnaire. Essayez au maximum d’anticiper ce comportement d’achat afin de pouvoir faire sauter ses objections et ainsi faciliter la vente.
Cet exercice peut vous paraître difficile et vous laisser confus. Vous ne le connaissez au final pas si bien que ça ce type !
Je vous comprends. Lorsqu’on se lance, on peut ne pas savoir comment le définir. Si c’est le cas, dessinez les grands traits de la personne à qui vous souhaitez vous adresser.
Vous pouvez imaginer cette personne que vous avez envie d’avoir en pote, ou en session de coaching. Avec qui vous allez bien vous entendre. Que vous avez vraiment envie d’aider.
Bien évidemment, ce profil-type évoluera avec le temps et n’est surtout pas rigide.
Il faudra alors ajuster certaines caractéristiques. Vous découvrirez avec surprise que d’autres personnes, ne correspondant pas à votre premier jet, s’intéressent à vous. Vous évoluerez avec le temps et votre audience aussi.
Ne vous laissez pas abattre par cette tâche (vous pourrez récupérer à la fin de l’article un template client idéal).
Mieux (et capital) : commencez par ça. Ca ne sera pas du temps perdu, promis.
C’est bon, on est chaud ? Place au second point !
2. La clé de l’écrivain qui réussit : Ayez de quoi prendre des notes, tout le temps.
Je suis sûr que vous avez déjà connu cette situation ô combien frustrante.
Vous êtes occupé à vos activités, votre esprit fait son boulot là-haut et – ce coquin !, décide de vous balancer des idées brillantes sans prévenir ! Sauf que… vous n’avez rien pour noter. Alors vous vous dites “meeeh, je m’en souviendrai”. Mon oeil que tu t’en souviendras.
Je sais de quoi je parle. Beaucoup d’idées (bien sûr toutes aussi géniales les unes que les autres) me viennent lorsque je cours (et je cours souvent). “Celle là, c’est sûr, je m’en souviendrai, elle est incroyable !”. Ça, c’est ce que je me dis. Sauf qu’une fois rentré, je me souviens de que dalle.
“Bah, pourquoi il ne court pas avec son téléphone ?” Entends-je murmurer au fond de la salle. La réponse est simple : je n’aime pas ! Passer un peu de temps sans mon téléphone me fait du bien.
Et vous savez quoi ? Le fait d’écrire ça maintenant me fait dire que je suis stupide de ne pas avoir résolu ce problème avant. Vous devriez me voir au moment où j’écris ces lignes, je suis en train de m’énerver tout seul. Allez, cette fois c’est la bonne, depuis le temps que je me le dis, je vais enfin aller me chercher un tout petit carnet de notes que je prendrai partout. Et je vais y aller dès aujourd’hui !
Évitez ce sentiment de grande frustration.
Autant que possible, assurez-vous d’avoir quelque chose pour noter vos idées. Nos plus belles inspirations et idées ne viennent pas quand nous forçons notre cerveau à les pondre. Mais souvent lorsqu’il divague et se promène à sa guise.
L’appli la plus utilisée pour cela semble être Evernote. Est-ce que vous vous en servez ? Je l’ai essayée pendant un moment mais n’ai pas été convaincu.
Lorsque je note sur mon smartphone, je vais au plus simple et utilise l’appli présente par défaut Notes, ou m’envoie des messages vocaux (via WhatsApp) et texte. Comme j’ai synchronisé ces deux services avec mon ordinateur, je peux vite accéder à mes notes.
Vous pouvez tout aussi bien opter pour un simple petit carnet couplé d’un stylo et vous voilà paré.
Et si vos idées vous viennent sous la douche alors que vous chantez Carmen ? Vous pouvez utiliser des feutres waterproof et écrire sur vos carreaux (j’en ai trouvé sur Amazon. Ils sont fournis avec leur petite éponge en forme de canard).
Edit (ajouté le lendemain) :
Ca y est, je me suis acheté un petit carnet, sur lequel j’ai pris mes premières notes hier soir en courant ! Je devais m’arrêter pour écrire, ce qui coupait mon rythme, mais les idées sont couchées sur papier 🙂
Edit de contentologue : Ce mec écrit en courant. Alors vous n’avez plus d’excuses. 😀
3. Écrivez, ne bloguez pas
Vous avez bien lu le titre de l’article ? Je vous le remets, si besoin: “7 points vitaux qui feront de vous un écrivain à succès”.
Il est tentant de se mettre à écrire de façon légère. Par exemple en regardant son compte Facebook. Ou en surveillant Twitter pour vérifier s’il y a du contenu frais que vous pourriez ajouter à votre article, afin d’étayer un peu votre texte.
Ne faites pas ça. Ca, c’est bloguer. C’est-à-dire écrire du contenu rapide et facile à consommer. Il n’y a aucun mal à cela, bien au contraire.
Ceci dit, vous, si vous lisez ces lignes, et à fortiori Sophie de façon régulière, c’est que vous souhaitez écrire du contenu de qualité, tapé par vos petits doigts. Ces petits doigts qui sont animés par votre cerveau, cette machine complexe et presque parfaite. Qui est lui-même orchestré par l’esprit, cette zone mystérieuse et encore si peu déchiffrée.
Vous souhaitez donner de la valeur à vos lecteurs. De façon à asseoir votre position d’expert, de spécialiste dans votre domaine de prédilection. Pour aussi éviter cette situation peu confortable de devoir se vendre au rabais pour ses écrits.
Vous souhaitez vous affirmer en tant que personne, avec vos idées, vos opinions et votre expertise. Vos idées, vous devez les coucher sur papier quand elles sont là, bien présentes dans votre tête, avec cette formulation et cette argumentation uniques, alors ne les laissez pas s’échapper.
Plusieurs mots des paragraphes précédents se font souligner en rouge par votre correcteur ? Vous aurez le temps de les corriger. La mise en forme est brouillonne ? Vous organiserez ca plus tard.
Ouvrez un document vierge, mettez-y vos notes et couchez vos idées en pagaille, soyez brouillon. De ce joyeux bordel naîtra un texte qui aura du sens, une composition personnelle en accord avec ce que vos lecteurs attendent de vous.
Si vous trouvez ce process trop pénible, je ne vous blâme pas. Tout le monde n’est pas fait pour écrire (mais vous êtes alors sur le mauvais blog) ! D’autres préfèrent les illustrations. Dans ce cas, il faudra peut-être penser à investir d’autres plate-formes, plus visuelles, comme Youtube ou Instagram.
Mais gardez ceci en tête : une vidéo (sauf si vous faites du live et êtes assez confiant et expérimenté sur le sujet pour assurer) se monte sur un script. Ce script, vous devrez le rédiger.
Quand vous scrollez sur Instagram, ne trouvez-vous pas nazes ces photos postées là sans même aucune légende ? Quel est l’intérêt ? Où est l’histoire ? Que veut dire cette photo toute seule ?
Mais plus encore, si vous souhaitez vendre sur internet, tôt ou tard, il vous faudra écrire. Des articles pour votre blog. Des scripts de vidéos. Des légendes de photos Instagram. Des emails à votre liste. Des pages de vente.
Il sera toujours temps de corriger, peaufiner (c’est même conseillé !), ajouter des images, des hyperliens. Mais offrez-vous des moments d’écriture.
Ce qui nous amène au point suivant…
4. Conseil pour devenir écrivain : Réservez-vous des sessions d’écriture
Ca y est. vous avez rassemblé vos notes, fait vos recherches, trouvé assez de contenu pour stimuler votre fibre littéraire. Ou bien vous souhaitez démarrer un nouveau texte.
Qu’est-ce que vous allez faire maintenant (indice : la réponse est dans le sous-titre) ?
Vous avez vu juste.
Vous réserver un créneau d’écriture. C’est-à-dire un moment unique, dédié à… l’écriture. Où vous écrirez. Et ne ferez que ça.
Comment ça fonctionne ? Le principe est en fait assez simple.
Vous vous asseyez sur une chaise, allumez votre ordinateur, évitez Internet (désactivez le wifi !), et ouvrez un document Word. Ha, et bien sûr, votre téléphone est en mode avion.
Vous ne savez pas trop quoi écrire ? Pas grave. Commencez avec un mot, puis un deuxième. Ca donnera une phrase. Répétez l’exercice. Vous obtiendrez un paragraphe. La machine semble être chaude maintenant, ne vous arrêtez surtout pas ! Si vous y êtes depuis un petit moment et que vous sentez votre concentration défaillir, faites une courte pause, étirez-vous, et recommencez.
Et vous savez ce que vous donnera le tout ? Un article. En tout cas, une sacrée ébauche. Et si tout va bien, votre plan d’article ou de livre sera sur pied, avec quelques idées et suggestions pour chaque point, ce qui rendra la suite bien plus facile.
Permettez-moi de partager mon petit rituel d’écrivain :
Je sais par expérience que je suis plus efficace pour les sessions créatives tôt le matin. Je pense que cela est propre à chaque personne. Me concernant, j’aime le calme du matin, dans la continuité de la nuit.
Donc, je me lève et la première chose que je fais est boire un verre d’eau. Puis un deuxième, dans lequel j’aurai cette fois-ci pressé un demi citron. Le petit déjeuner attendra. C’est que les bienfaits du jus de citron bu à jeun sont nombreux : il nettoie la peau, équilibre le PH, favorise l’élimination des déchets, etc.
J’ai également remarqué être plus efficace à jeun ou avec l’estomac peu rempli (je pense que vous aussi).
Souvenez-vous ces moments de torture au lycée, quand vous retourniez en cours juste après le déjeuner, et que, calé au milieu de la salle, à l’abri du regard de la prof’ (c’est que vous croyiez, sauf qu’elle vous voyait, bien entendu), vous luttiez contre cette envie irrépressible de dormir. De faire une grosse sieste. Food coma comme disent les anglo-saxons. Car manger, ca donne un sacré boulot à l’estomac qui pompe toute notre énergie pour digérer tout ça !
Faire de courtes sessions à jeun m’entraîne aussi à respecter une certaine auto-discipline. L’estomac crie famine ? Il attendra un peu que je rédige 500 ou 1 000 mots. Une fois ces mots couchés, et en guise de pause, il recevra sa collation.
Une fois ce jus bu, j’enchaîne avec une salutation au soleil pour réveiller mon corps, m’assois sur mon siège et ferme les yeux pour un petit exercice de visualisation. Enfin, j’allume mon ordinateur et commence à écrire. Je prends bien soin de laisser mon portable loin de moi et d’activer la fonction “ne pas déranger” de mon Mac.
Et, habitude prise depuis peu, je vais sur Youtube et tape “focus music” pour m’immerger dans une musique favorisant la concentration. Je lance alors une piste qui dure environ 2 heures et qui offre du son binaural.
Voici une de mes préférées :
Ce type de son est très utilisé pour la méditation ou pour aider à trouver le sommeil. De façon très schématique, chaque oreille reçoit une onde sonore (fréquence hertzienne) différente. De ces deux sons reçus en émerge une troisième dans notre cerveau. C’est le son binaural. C’est du moins ce que j’ai compris.
Avec ou sans musique, estomac vide ou plein, aidez-vous et accordez-vous ce moment. Que ce soit le matin ou le soir, accordez-vous 10, 30, 60 ou même 120 minutes pour rédiger. Parfois vous ne saurez pas quoi écrire au moment d’attaquer. Ce n’est pas grave. Vous trouverez bien dans un coin de votre tête un embryon de sujet à traiter une fois les premiers mots rédigés.
Afin d’éviter la panne sèche (qui est une peur qui ne se réalise jamais. Jamais vous ne resterez plus de 2 minutes sans savoir quoi écrire. Il vous suffit juste… d’écrire !), je vous invite à prévoir la veille au soir ce que vous souhaitez réaliser pour le lendemain. Je sais que cela fonctionne bien pour moi, de planifier mes 2-3 tâches à faire pour le jour d’après.
5. Copiez ce qui fonctionne
Non, on ne va pas parler de plagiat ici.
D’ailleurs je vous déconseillerais d’essayer d’imiter le style de quelqu’un d’autre. Au mieux cela sera raté, au pire vous vous ferez griller et on ne vous manquera pas de vous le dire, ce qui vous décrédibilisera.
Non, copier le style est une bien mauvaise idée. Oui, il faut apprendre à rédiger, à structurer, à développer.
Sophie vous donne une recette clé en main pour trouver votre style d’écriture.
Mais n’allez pas imiter son style, vous n’arriverez pas à avoir cette fluidité et ce sens de la blague foireuse mais drôle qu’elle possède.
Pourquoi ? Car ce style est travaillé au quotidien, évolue avec la personne, est le résultat de ses expériences passées.
« Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. » Je suis sûr que vous connaissez cette citation délicieuse d’Oscar Wilde. Gardez-la en tête lorsque vous vous mettrez à rédiger. Vous pouvez jeter un oeil ici si vous n’êtes pas sûr d’avoir fait le bon choix pour votre blog.
Et ne vous inquiétez pas, plus vous coucherez de mots, plus votre style s’affinera. Bien sûr qu’il est bon de voir comment font les autres. Mais cela ne devra pas entacher votre propre style. Si vous essayez d’imiter quelqu’un d’autre, vous freinerez votre propre process créatif, celui qui vous emmènera vers la définition et l’affirmation de votre propre “plume”.
Lorsque je vous dis de copier, il s’agit plus de d’essayer de découvrir les habitudes et petits trucs de chacun, de façon à les essayer chez vous. Si vous aimez bien la façon d’écrire d’une personne, pourquoi ne pas la contacter en lui demandant sa petite routine ?
6. Avant d’écrire, lisez !
Ce point est la suite logique du point précédent. Pourquoi ? Parce que l’homme, comme tout être vivant sur cette planète, se nourrit des autres.
Nous ne nous définissons que par les autres. Nos points de vue, façons d’être, de (ré)agir ne sont que les conséquences de ce que nous absorbons jour après jour.
Et l’une des plus belles façons d’absorber, d’apprendre et de s’inspirer est peut-être un livre !
Vos préférences littéraires joueront un rôle important dans votre façon d’écrire. Selon que vous préférez lire Balzac ou Bret Easton Ellis, Coelho ou Damasio, votre propre style s’en trouvera influencé et vous vous servirez de certaines tournures lues ici ou là sans même vous en rendre compte.
Attention tout de même à ne pas oublier pourquoi vous écrivez sur votre blog. Vous savez pourquoi vous rédigez sur votre blog, n’est-ce pas ? C’est exact, pour répondre à un problème rencontré par votre audience.
Gardant cela en tête, n’allez pas vous enflammer à rédiger des paragraphes de narration qui ne mèneront nulle part. Votre audience aura tôt fait de quitter votre article.
Lire enrichit l’esprit et délie l’inspiration. Et, peut-être que je me trompe, mais je ne pense pas que quelqu’un qui n’aime pas lire puisse prendre du plaisir à écrire (?).
7. Appliquez la méthode Kaizen
On commence à avoir une jolie petite liste vous ne trouvez pas ?
Une jolie petite liste de méthodes que vous ne mettrez jamais en application…
Wait. What? Que le premier qui a acquiescé en lisant la phrase du dessus se lève et se prépare à recevoir 100 coups de fouet.
Ne rien mettre en application. Non. Ca, je refuse. Je ne tape pas plus de 4 000 mots pour rien. Je ne me tape pas une dizaine d’heures de travail juste pour faire joli et qu’il ne ressorte rien de ca que vous avez lu. Ce n’est pas le but.
Alors, vous savez ce qu’on va faire ?
On va appliquer la méthode Kaizen.
Il y a quelques années je suis tombé par hasard sur un petit bouquin qui a attiré mon attention et qui s’appelle « Un petit pas peut changer votre vie : La voie du kaizen ».
Kaizen est un mot-valise japonais, fusion des deux mots kai et zen qui signifient respectivement « changement » et « bon ».
Cette philosophie recherche l’amélioration continue grâce à des petits pas.
Elle a été adoptée par les entreprises japonaises d’après seconde guerre mondiale pour relancer l’économie du pays (menant le Japon à une position de leader à la fin du siècle dernier).
Plutôt que d’opter pour des changements spectaculaires, l’idée est de chercher à s’améliorer (son business, sa santé, n’importe quel domaine) à travers des petites actions, des petites questions, de façon simple. Petit à petit.
J’adore cette philosophie et l’applique désormais dans beaucoup de domaines, dont bien sûr mon activité professionnelle.
Déjà parce que ça permet de rester motivé, même lorsqu’il y a des coups de mou. Le simple fait de savoir qu’un petit pas chaque jour vous rapproche un peu plus de vos objectifs vous motive à ne rien lâcher et à passer à l’action.
Ensuite car ça oblige à voir à long terme. Et développer son activité en ligne, ou s’y lancer pour quitter son boulot et changer de vie ne peut se faire qu’avec une vision à long terme.
Enfin, car je garde à l’esprit qu’un tel projet – comme beaucoup d’autres – est un marathon et non un sprint.
Imaginez :
Vous êtes au départ d’une montagne et l’objectif est d’atteindre le sommet (je vais être sympa, je la limite à 1 000 m de haut). Vous êtes tout en bas, regardez ce qui vous attend et vous dites “la vache !”.
Vous commencez tout de même l’ascension. Pour ne pas trop vous décourager, vous baissez la tête et regardez vos pieds, qui font chacun des petits pas. De temps en temps, vous levez la tête, pour voir où vous en êtes et boire un coup. “Tiens, j’ai déjà marché tout ca, pas mal”. Puis vous reprenez. N’allez pas passer non plus la totalité de la randonnée les yeux rivés sur vos chaussures. N’oubliez pas de regarder le paysage. L’objectif – le sommet – est important, mais l’itinéraire l’est tout autant.
Et au bout d’un moment, qu’est-ce qu’il va se passer ? Vous serez au sommet. Vous contemplerez la vue qui vous est offerte (et que vous avez bien méritée) et vous pourrez être satisfait de vous.
Tout celà grâce à quoi ? Des petits pas ! Plutôt facile vu comme ca, non ? Facile, et efficace.
Conclusion
Ca y est, on a passé en revue les 7 points pour devenir un meilleur écrivain (et plus productif). Des causes racines, aux petits trucs. Penchez-vous sur chacun d’eux de façon sérieuse, les résultats ne se feront pas attendre.
Aussi, avant de vous quitter, j’aimerais insister sur un point. Si ca vous avez lu cet article jusqu’ici, je vous remercie, ca prouve que le contenu vous a plus (n’hésitez pas à le partager et commenter vos réactions !).
Mais c’est surtout parce qu’au delà de l’amour que vous avez pour l’écriture, vous souhaitez vous servir de cette compétence afin de gagner votre vie et votre indépendance.
Savoir écrire c’est bien, c’est magnifique même. Mais mettre cette expertise au service de buts commerciaux, c’est mieux.
Certains vont peut-être (faussement) s’offusquer de ce qu’ils lisent, mais c’est la vérité.
D’ailleurs, comment classe-t-on les écrivains ? Par qualité rédactionnelle, élue de façon subjective, ou en fonction des ventes ? Hé oui, on nomme les oeuvres qui ont le plus de succès “best seller” et non “best writer”.
Si vous souhaitez simplement écrire pour écrire, très bien, faites-vous plaisir, c’est un hobbie comme un autre. Mais ne vous lamentez pas que cela ne vous rapporte rien.
Le commerce peut se résumer à une phrase simple : identifier un besoin spécifique, et répondre à ce besoin.
A vous de faire en sorte d’identifier ce besoin et de faire correspondre vos compétences.
De même, soyez honnête avec la personne la plus importante pour vous : vous-même. Et répondez sans fard aux questions importantes :
Pourquoi passez-vous des heures à rédiger ? Pourquoi lisez-vous cet article ? Quel est l’objectif derrière tout ça ? De vos réponses dépendront votre capacité à réussir et à s’accrocher.
J’aime bien cette expression anglaise : if you know the why, the how takes care of itself.
Si vous savez le pourquoi, le comment prend soin de lui même.
- Identifiez ce que vous souhaitez réaliser.
- Mettez-y les moyens.
- Devenez chaque jour meilleur.
- Avancez petit pas par petit pas.
- Mettez l’univers en route pour qu’il vous aide sur votre chemin.
Pour vivre de votre activité et enfin réaliser vos rêves, cela vaut bien le coup d’essayer et se faire violence non ?
Merci de m’avoir lu, la parole est maintenant à vous, seul juge de la toile : comment avez-vous trouvé cet article ? Mettez-vous déjà en pratique certains points ? Quels sont vos “trucs et astuces” personnels ? C’est à vous !
Son blog : Vie de Web
Alexandre est consultant web marketing. Il accompagne les blogueurs et travailleurs indépendants (et ceux qui sont prêts à se lancer !) à développer et pérenniser leur activité en ligne. Il apporte son expertise sur les domaines stratégique, mindset et opérationnel.
Merci ! Bel article inspirant, professionnel et intelligent. Vous passez le message que tout est possible, et ça fait un bien fou ! Je vais de ce (petit) pas mettre en pratique et vous dédicacerai mon futur livre pas encore écrit mais déjà en germe grâce à vos conseils.
Hello Agnès ! « Pour Alex et Sophie » dans l’intro de ton prochain livre, ca me va 🙂 Merci pour ton commentaire, et vive les petits pas !
Hey! salut!
j’ai trouvé l’article très intéressant. Personnellement, je mets déjà en application un certains nombre d’astuces citées dans l’article telles que trouver un créneau pour écrire (bien qu’il soit encore très court), lire beaucoup. Mais j’avoue avoir encore beaucoup de lacunes. Je suis trop souvent connecté à internet et le moindre bip de mon téléphone me déconnecte souvent de l’écriture d’un article. Je dois aussi apprendre à prendre plus de notes (je me prends souvent à tort pour un super héros quand il s’agit de retenir sans noter). utiliser de la musique pour me concentrer, ça aussi je le fais déjà (mais je viens de découvrir les focus music). La difficulté que j’ai est le fait qu’un collègue choisit toujours le moment où je décide de me concentrer pour rédiger un article pour venir lancer une discussion avec moi (avoir des bureaux communs n’a pas que des avantages). La méthode Kaizen, c’est Top! Je vais commencer à la pratiquer.
Merci pour l’article. Allez je me déconnecte… et je vais écrire
Hello Cédric, merci pour ton commentaire !
Concernant le smartphone, tu sais ce que je fais ? Quand je me lève, je le laisse en mode avion et allume mon ordi pour écrire. Du coup, il reste sagement dans son coin. Essaie de geeker quand tu fais une pause, ou sens que ton moment créatif est terminé, c’est trop dommage d’abimer ce moment où le cerveau est dispo avec des notifications.
Moi aussi j’ai encore des lacunes. Je me disperse très vite. Par exemple quand je cherche des sources pour étayer certains points, je me retrouve à lire un article en entier, etc. Certes c’est intéressant mais je n’étais pas là pour ca… Mais le principal c’est de faire en sorte de s’améliorer tous les jours ! ++
Hey, ho ! Sophie tu nous a déniché un bon truc encore ! T’arrêtes pas ! Le japon t’a ressourcé dis donc !
En tout cas, Alex, merci beaucoup pour cette article que j’ai aimé lire. J’aime bien l’idée du Keizen. J’écris et lis aussi pas mal en écoutant de la musique de méditation ou de la musique qui chante pas ou peu (genre j’ai un cd de musique africaine que je kiff et que j’aime bien mettre parfois pour lire ou écrire). Ta playlist est pas mal en tout cas. Ton petit rituel est cool aussi, je fais pareil mais pas tout le temps (malheureusement, contre ma volonté) et pas forcement non plus dans le même ordre. Mais suis d’accord sur le fait qu’écrire à jeun et tôt le matin est bénéfique pour moi aussi, même si moi c’est surtout la nuit en ce moment que je suis la plus productive. Puis, lire pour mieux écrire c’est exactement ce que je dis tout le temps. Pour moi, lire va de paire avec l’écriture. C’est obligatoire. Lire nous enrichit et nous fait vivre mieux. Avec l’enrichissement, on développe nos connaissances et approfondit notre propre style pour l’écriture. On apprend toujours des autres, tu l’as dit et c’est valable pour tout domaines d’ailleurs.
Merci pour ce partage.
Coucou Sabrina !
J’ai une patate d’enfer. 🙂
Moi aussi j’aime bien la méthode Kaizen. J’aime aussi Ikigai, pour rester Japonais jusqu’au bout.
À plus !
Je viens de voir ce qu’était exactement Ikigai et je comprend pourquoi tu aime aussi cette philosophie de vie. Je pense que même si on ne le connait pas sous ce nom, on le pratique tous les jours. Malheureusement, certain n’ont pas trouvé leur Ikigai ou ne peuvent le pratiquer … j’ai trouvé l’explication sur : http://letudiantmalin.com/ikigai-trouver-passion/ est-ce que c’est aussi ton interprétation ?
Oui, c’est bien dans ma vision de l’ikigai. 🙂
Merci pour ton retour Sabrina, content que l’article t’ait plu.
Consommer (s’enrichir) pour produire (créer) derrière, l’un ne va pas sans l’autre, c’est sûr !
Quant à la musique, ca permet de rester dans le « flow » et concentré, à l’occasion j’écouterai du son africain voir ce que ca donne.
Tout a fait d’accord avec tout !
J’espère que tu trouveras un bon flow dans la musique africaine… après, c’est spécial (comme certains autres styles).
Comme dans les films de science fiction, on dit, il aura des oreilles pointues, la peau bleu et habitera sur Mars. c’est super, ça fait bien sur l’écran, mais ça n’existe pas ! Alors notre client idéale c’est pareil, il n’existe pas ! On l’invente mais c’est une fiction. Comment inventer un client idéal qui existe ?
Pas besoin de l’inventer Sylvi, il « suffit » de le trouver !
Il est quelque part en ligne, dans la rue, derrière son bureau. Il existe bel et bien.
En fonction de nos compétences, notre savoir, nos points forts, il faut démarcher ceux qui sont intéressés par notre offre, ceux qui en ont besoin, et leur montrer qu’on peut résoudre leur problème.
En ligne, on peut les trouver en fouillant sur les blogs, les forums, les groupes Facebook de notre thématique, et en tenant un blog.
En « réel », on cible les professionnels vivant dans notre zone de chalandise et on leur propose nos services.
Ce client idéal, il existe et il est différent pour chacun.
Le définir permet surtout d’éviter de s’éparpiller à essayer de plaire à quelqu’un qu’on intéresse pas (et qui ne nous intéresse pas non plus). C’est un 1er ciblage, qui peut-être approximatif au départ et qui s’affinera par la suite (même si les oreilles pointues et la peau bleue sont déjà des critères bien sélectifs !).
Un bel article inspirant : trouver sa routine, son lecteur idéal, lire (j’ajouterai comme un auteur…) et chercher à s’améliorer. Merci pour les outils. Justement je m’interrogeais sur le côté « romantique » des auteurs français. Je suis boquée sur le fait de me lancer, d’être lue, d’être critiquée… Mais je me soigne. Merci à toi et bonne journée
Oui… à partir du moment où on s’expose (en ligne ou ailleurs) à travers ses écrits, photos, points de vue, il faut accepter d’être critiquée. Pas forcément évident au début, mais de toutes façons on ne peut pas plaire à tout le monde ! Autant donc être soi même afin de trouver son audience et pour les autres… on s’en fout !
Merci Alex pour ces bons conseils, il est vrai que j’ai peur d’être banal et de n’intéresser personne pourtant lorsque je me lis je m’apprécie. Pas très modeste mais reel.Je suis juste un peu feignante ou manque de temps. En tous les cas tes conseils me reboustent car la belle idée que l on a et que l on oublie est tellement réaliste du vécu au quotidien.
Belle journée à toi
Si ca peut te remotiver c’est top ! Vraiment, croire qu’on peut avancer un peu tous les jours est important… parce que c’est vrai ! Il faut juste lancer la machine. Merci pour ton commentaire Nathalie