Vous aimez écrire ? 25 métiers pour gagner de l’argent en écrivant
Gagner de l’argent en écrivant est un Eldorado qui peut sembler inaccessible.
On se représente l’auteur comme un être incompris, amaigri par les privations, s’éclairant à la bougie dans sa chambre de bonne, classant une à une dans un dossier « Vengeance » les lettres de refus des éditeurs…
Sachez pourtant qu’il existe un grand nombre de métiers possibles pour ceux qui aiment gratter. Alors, j’en ai compilé 25, que j’ai décrits, avec tous les articles, les livres et les formations pour y parvenir.
Alors, si avec ça vous ne parvenez pas à trouver comment gagner votre vie avec vos écrits, je ne sais vraiment plus quoi faire de vous. 😉
Gagner de l’argent en écrivant des articles : Journaliste
Le métier de journaliste peut prendre de très nombreuses formes. Cela va du grand reporter au rédacteur de piges pour les dépêches, en passant par les articles de magazines spécialisés, comme les journalistes scientifiques.
Comme vous pouvez le lire dans mon article Comment devenir journaliste sans diplôme, vous pouvez très bien créer vous-même votre métier de journaliste, et vous faire connaître par votre propre blog ou chaîne Youtube. Vous y trouverez toutes les ressources nécessaires.
Alors, plutôt que de passer 5 ans à la fac et dans une école de journalisme, puis les 5 années suivantes en tant que stagiaire ou pigiste vivant sous le seuil de pauvreté, attaquez directement par l’exercice de votre passion : en enquêtant, rédigeant et relatant sur les sujets qui vous touchent le plus, et en les diffusant vous-même.
Certes, vous serez au RSA, mais c’est mieux payé que stagiaire, et vous gagnerez aussi quelques années, en éprouvant immédiatement les réalités du métier.
Et vous vous ferez connaître du grand public de manière bien plus sûre qu’en signant un pauvre billet quotidien dans 20mn. Non, personne ne lit le nom du gars qui a écrit « Melun : Ivre, il percute un piéton dans un parking. »
Mais bien plus de monde connaîtra la chaîne Youtube « Le roi de l’enquête » ou le blog « Justice et liberté » ou encore « Au cœur de la science ».
Il ne s’agit pas ici de gagner votre vie avec cette chaîne ou ce blog (bien que je vous le souhaite), mais de vous en servir en guise d’école de journalisme, et en considérant ces médias comme un moyen plus sûr de vous faire remarquer.
Ensuite, vous pourrez envoyer des articles à des journaux, des magazines. Vous êtes déjà connu : vous avez déjà des lecteurs.
Écrire pour vendre : Copywriter
Le copywriter est au rédacteur web ce que le gratin dauphinois est au plat de patates.
Après-tout, ce plat serait-il devenu célèbre si le radin Duc Charles-Henri de Clermont-Tonnerre (qui a lui-même un nom qui claque), n’avait pas choisi de servir aux officiers ce plat de patates au lait, et pour faire passer la pilule de l’absence de chevreuil, n’avait-il pompeusement nommé celui-ci ?
Vous l’avez compris, le copywriter est mi-poète, mi-renard. Il faut trouver le terme qui séduira et permettra aux larges becs de laisser tomber leur proie.
Être un bon copywriter, c’est connaître les ficelles du marketing, de la rhétorique et de la psychologie. Ça ne s’apprend pas en un jour, mais si vous lisez, ne serait-ce que quelques ouvrages et de bons blogs sur le sujet, vous deviendrez déjà bien meilleur que la grande majorité des rédacteurs web qui ne s’intéressent pas à ce domaine.
Et les copywriters qui savent bosser, gagnent des sommes qui s’envolent loin au-dessus des problématiques de concurrence déloyale délocalisée. Je dis ça, je dis rien.
Pour apprendre le copywriting, 2 blogs :
- Copywriting-pratique. Plus de 500 articles à consommer sans modération !
- Lifestylers, le blog inspiré de Greg, qui vous apprendra beaucoup, ainsi que sa newsletter impressionnante.
Et 3 ouvrages :
- « J’achète ». Introduction au copywriting hypnotique, de Christian Godefroy. (Le plus célèbre copywriter français vous délivre ici d’excellentes bases, tant dans le fond, que dans la forme. Alors soyez malin, et observez bien de quelle façon ce monsieur rédige lui-même…)
- Words that sell, de Richard Bayan. Un énorme thesaurus, avec 6000 mots et phrases à utiliser et mixer pour toutes vos pages de vente.
- Tested advertising methods, de John Caples. L’inventeur du célèbre titre « Ils ont ri quand je me suis assis au piano, mais quand j’ai commencé à jouer… », vous enseigne les phrases qui ont vraiment marché dans sa riche carrière de copywriter.
Écrire pour les porte-paroles : Rédacteur de discours
Le rédacteur de discours est un copywriter haut de gamme. Il écrit dans le but de convaincre et sait manier les formules chocs, les images et le storytelling. Quand il écrit pour les politiciens, on le nomme Plume politique.
Avant de vous imaginer devoir rédiger les chefs-d’oeuvres de langue de bois de nos élus, sachez qu’il n’y a pas que les politiciens qui font des discours, mais aussi les chefs d’entreprise, ou représentants de collectivités, d’associations…
Voici quelques liens pour vous aider
- Comment écrire un discours en 4 étapes, sur le blog Coach-éloquence
- Un cours en PDF, plutôt bien fait.
- Écrire un discours persuasif, sur Ecrireundiscours.com
Un excellent ouvrage, très clair, efficace : How to write and give a speech, de Joan Detz. Comment ça vous parlez pas anglais ? Faut regarder Orange is the new black sans les sous-titres, darling.
Il existe aussi une formation spécialisée sur 2 jours, et j’imagine remboursée si vous y avez droit : http://www.cfpj.com/formation/communication/rediger-un-discours-pour-un-porte-parole.html
Et bien-entendu, regardez le film À voix haute, qui inspirera plus d’un rhétoricien.
Écrire pour le référencement : Rédacteur web SEO
Le rédacteur web Seo travaille main dans la main avec le référenceur. Il sait jongler adroitement avec les mots-clés, la sémantique, les variations de champs lexicaux et la mise en page adaptée pour une bonne lecture des moteurs, tout en restant lisible et agréable pour les humains.
Il doit maîtriser plusieurs thématiques et doit posséder une certaine culture générale. Sauf s’il est spécialisé, comme un rédacteur technique, auquel cas, il doit connaître sa thématique sur le bout des doigts.
Si vous êtes à l’aise avec la langue française, et que vous ne supportez plus les patrons de mcdo ou monoprix, je vous conseille de tester. C’est le job vers lequel tendent de nombreux étudiants en mal de jobs faciles, et qui ne peuvent plus voir un emballage de hamburger en photo sans tressaillir.
Est-ce que cela signifie qu’il n’existe pas de rédacteurs SEO qualifiés ? Bien-sûr que non. Mais j’ai vu suffisamment de rédacteurs web débutants travailler, pour vous dire que la différence entre un texte rédigé par une personne se faisant payer 30€ de l’heure, et l’autre 10€ était bien souvent peu flagrante.
Alors qu’est-ce qui sépare réellement un rédacteur SEO un peu pourrave (sans vouloir vexer ceux qui bossent à bas prix), d’un rédacteur vraiment au top ? Et comment justifier votre salaire ?
- La qualité du service client. Mine de rien, ceux qui bossent pour pas grand chose vous le font bien comprendre.
- La compréhension parfaite des consignes. Y a pas à dire : si on lit des consignes à longueur de journée et qu’on enchaîne les articles, on a de fortes chances d’en zapper quelques unes, ou de les interpréter à sa sauce.
- La finesse de l’écrit. La langue de Molière recèle de subtilités syntaxiques, rythmiques et stylistiques dont les rédacs à 2 balles se moquent ouvertement.
Quand je m’occupais de diriger une équipe de rédacteurs web, je précisais dans l’annonce d’embauche « profil 19/20 au bac L ». Parce que oui, les étudiants de 18 ans qui ont 19/20 au bac L savent sacrément bien manier le français, les tournures de style, et sont habitués à lire des consignes complexes sans en omettre aucune (prêts à passer l’oral à chaque instant).
Morale ? Devenez ce rédac qui respecte les 3 points précédents, et vous justifierez de votre salaire. Si vous vous plaignez de la concurrence du tiers-monde, il y a fort à parier que vous ayez le même niveau, ou que vous vous adressiez à des référenceurs peu soucieux de la syntaxe.
Je le répète souvent, mais il ne sert à rien de brandir des pancartes « à bas la mondialisation ». Si vous souhaitez gagner votre vie décemment, il va falloir fournir un service à la hauteur. Et croyez-moi, tout le monde ne veut pas payer 5 cts le mot. De nombreuses personnes ont du budget, et cherchent justement les personnes qui ne proposent PAS 5cts le mot. N’hésitez surtout pas à lire mon ebook Triplez vos tarifs pour en savoir un peu plus.
Pour aller plus loin sur ce blog :
- Les 7 secrets des rédacteurs web qui réussissent.
- 21 astuces pour gagner 3000€ par mois sur les plateformes freelance
- Guide complet pour lancer sa carrière de rédacteur web
Écrire pour corriger : Correcteur
Il y a maintenant 15 ans (j’arrive pas à croire que ça fait 15 ans, questions existentielles, etc.), j’ai suivi une formation de correctrice de texte par correspondance. Oui, vous avez bien lu le mot correspondance. Avec des courriers en vrai papier reçus dans ma boîte aux lettres, je n’avais pas internet (questions existentielles, etc.), et franchement, c’était assez simple.
Le plus dur étant de maîtriser tous les petits symboles qui signifient à l’éditeur « faute, à reformuler, etc ». Il y avait bien-entendu à maîtriser parfaitement la langue française afin de pouvoir non seulement détecter la moindre coquille, répétition ou formulation hasardeuse, mais aussi pouvoir suggérer ses propres reformulations.
Aujourd’hui, correcteur est sorti des milieux journalistiques et littéraires pour s’étendre aux blogs, aux ebooks, aux pages de vente, bref à la toile tissée du verbiage plus ou moins adroit des communicateurs de ce monde.
Vous avez donc de multiples personnes à qui envoyer votre candidature. Journaux, maisons d’édition, sites web d’envergure, auteurs freelance…
Mais sachez qu’il n’y a pas qu’eux ! J’ai eu aussi à corriger un mémoire universitaire une fois. C’était sur la géographie allemande au XiVème siècle. Laborieux.
Ici, toutes les infos sur le job de correcteur.
La formation que j’ai faite : Centre d’écriture et de communication.
Écrire pour traduire : Traducteur
Alors, je vous le dis tout de suite, le milieu de la traduction littéraire, ou du sous-titrage, et même si vous avez fait une école de traduction, est over-bouché.
« Mais pourquoi tu en parles alors ? J’étais tellement pleine d’espoir ! » gémit Anne-Clotilde, qui sait dire « dégage sale ivrogne » en portugais (une sombre histoire).
Eh bien parce qu’il existe une autre manière, plus maligne de devenir traducteur, et je vais vous l’expliquer ici.
Il existe un grand nombre d’ebooks anglophones non traduits, au grand dam de nos compatriotes unilinguistes.
Non traduits et, je dirai même plus : non-édités.
C’est le cas par exemple de tous ces auteurs qui se sont fait connaître par leur blog, et qui y vendent leur ebook, ou par Amazon.
Il y a aussi tous ces vendeurs de produits en ligne et qui ont un système d’affiliation.
Vous leur écrivez, et vous leur proposez de traduire leur livre, en échange de la moitié des ventes sur ces ouvrages traduits. Faites la même chose avec les pages de vente de produits affiliés.
J’ai essayé de le faire par exemple avec mon affilieur Scrivener. J’ai un article avec un lien qui redirige vers ce logiciel, qui, bien qu’il soit aussi disponible en français, ne possède pas de page de vente dans cette langue.
Comme je transforme déjà pas mal avec la page de vente en anglais, j’ai contacté les auteurs du logiciel pour leur proposer de traduire gratuitement leur page de vente, afin d’augmenter mes ventes (et les leurs…). Ils ont refusé, car ce sont des idiots à bien plus d’un titre, mais je suis certaine que vous trouverez des personnes intéressées par ce procédé.
Pour traduire correctement d’une langue étrangère vers le français (ne faites jamais l’inverse si l’autre langue n’est pas votre langue maternelle), il vous faut maîtriser les subtilités des deux langues, et posséder une maîtrise parfaite de la langue française, comme pour un rédacteur web.
Pour vous donner une échelle, j’ai un niveau d’anglais level Game of thrones sans les sous-titres, moins quelques mots de vocabulaire, et je suis à même de traduire n’importe quelle page de vente ou d’ebook, si celui-ci est d’un niveau de langue courant. J’ai fait le test sur une plateforme de traduction, et j’ai obtenu le plus haut niveau pour la rémunération.
Donc, si vous écrivez le français au moins aussi bien que moi, et que vous êtes capable de regarder une série américaine sans les sous-titres, avec de temps à autres un mot qui vous échappe, vous pouvez vous improviser traducteur malin.
Gagner de l’argent en écrivant pour son blog : blogueur
Évidemment. 🙂
Si l’on suit une bonne stratégie, on peut tout à fait gagner sa vie en bloguant. Il ne s’agit pas d’un mythe, et non, je ne parle pas de gagner 10 000€ par seconde, en travaillant 5h par mois, mais de considérer le blogging comme votre outil de vente, votre travail, votre gagne-pain, sans gros fantasmes de yacht et champagne pendant que le revenu passif tombe sans rien faire.
Par contre, je ne vais pas m’étaler ici sur ce point, car j’ai déjà traité ce sujet dans de nombreux articles.
Je vous mets donc en lien ci-dessous ces articles en question :
- Guide complet en 3 parties : Comment gagner de l’argent avec un blog
- Comment écrire un article de blog
- Comment faire connaître son blog
- Référencer son blog sur Google
Écrire des fresques épiques : Romancier historique
Il existe un gros marché pour le roman historique. En gros, vous prenez une époque intéressante de l’histoire, comme par exemple une guerre, n’importe laquelle, et vous y développez une intrigue.
Un romancier qui excelle dans cet exercice est Ken Follett. Son oeuvre la plus connue est Les Piliers de la terre, en 2 tomes, qui raconte une histoire (assez mièvre) se déroulant dans le monde des bâtisseurs de cathédrales du XIIème siècle. Le contexte est tellement intéressant, et si bien documenté, que l’intrigue, à la base assez basique, en devient passionnante.
Mais le roman de lui que je préfère, et que je trouve le plus remarquable au niveau de la précision des détails et de l’atmosphère, est Les lions du Panshir, qui se déroule pendant la guerre d’Afghanistan des années 70.
Vous vous sentez à la fois l’âme d’un historien, prêt à tout lire sur la période que vous souhaitez traiter, et d’un romancier ? Vous avez plein d’idées d’intrigues, mais elles ne vous semblent pas suffisantes pour créer un bon roman ?
Devenez romancier historique, et encore une fois, ne comptez pas sur les maisons d’édition pour vous publier, bien que je vous conseille tout de même d’essayer, mais faites-vous connaître par votre blog. Si vous êtes bons, il y a des gens qui adoreront télécharger vos ouvrages pour partir en vacances.
Ce qui fera vraiment la différence sera le niveau de recherches que vous aurez fait sur votre sujet. Quand j’ai commencé à lire Les piliers de la terre, je me rappelle que toutes les impressions fortes étaient causées par un contexte d’époque.
Une femme qui accouche dans un hôpital en 2015, c’est un peu barbant, mais une femme qui accouche dans la forêt, en hiver, au XIIème siècle : la claque.
Ressources
- Petite vidéo de conseils pour devenir un romancier historique
- Les prises de tête instructives d’Evelyne Brisou-Pellen.
- Écrire un roman historique, un article basique mais utile.
- Je n’ai pas lu ce livre, mais la présentation me semble plutôt prometteuse : Écrire un roman historique, de Louis Timbal-Duclaux.
Écrire pour faire frissonner : Romancier noir
De même que pour le romancier historique, prenez une intrigue policière basique, un tueur en série qu’on recherche par exemple, et poussez le bouton jusqu’au niveau « Immonde ».
-> Il dépèce ses victimes avec les dents et se fait des piercings avec leurs doigts. Le tueur est bien-entendu un rescapé d’un camp de concentration de Corée du Nord.
-> Le tueur était en fait plusieurs ? Pas de soucis, mais ce sont des descendants d’anciens nazis, qui ont poursuivi l’oeuvre de leur père en tuant leurs victimes avec du gaz dans leur cave, et qui s’amusent à créer des humains à 2 têtes à partir de jumeaux monozygotes (normal).
Mettez-y un héros de type flic qui boit ou se drogue, un acolyte qui soit un géant rescapé d’un cirque roumain et qui ne ressent pas la douleur, et voilà votre intrigue surgelée transformée en bon petit plat.
Même principe que pour le roman historique, rêvez un peu, mais pas trop, et défoncez-vous à étudier le contexte, pour le plus de dépaysement possible.
Pour vous former tranquillement chez vous
- Un bouquin un peu vieillot, mais je me rappelle qu’il donnait plein de bons conseils pour les polars noirs : Je suis un écrivain, de Gilbert Gallene.
- 10 conseils de Raymond Chandler pour écrire un bon polar.
- Et 19 lois selon Borges.
- Un blog dédié entièrement à l’écriture d’un polar.
Écrire pour faire vibrer mémé : Romancier sentimental
Vous connaissez les romans à l’eau de rose, dans lesquels Steve monte Sandy dans la décapotable ? Et bien, vous pouvez les réadapter avec du trash et surfer sur la vague des 50 nuances de Grey.
C’est toujours la même recette : vous mettez un contexte intéressant, vous réchauffez le tout, et Sandy se fait monter par Steve dans un Jet privé à destination d’une île secrète remplie d’esclaves sexuelles (libérées in extremis avant leur mise à mort rituelle).
Il existe des cours pour ça aussi, eh oui !
- Je ne l’ai pas lu, mais le titre est très alléchant : Écrire un roman sentimental et se faire publier, de Brigit Hache.
- Un article marrant pour écrire un roman Harlequin en 3 étapes.
- Écrire votre roman sentimental français (et accessoirement vous faire publier par Amorosa)
Et bien-sûr : Soumettre son manuscrit à Harlequin. (Ils doivent bien rigoler quand même dans cette maison d’édition…)
Écrire pour les autres : Ghostwriter
Aussi appelé nègre littéraire, (ce qui n’est pas du tout raciste noooon, qu’allez-vous chercher ?), l’écrivain fantôme est un Pierrot qui prête sa plume à ses amis moins inspirés.
Pour pouvoir devenir Ghostwriter, il faut, contrairement à ce que vous pourriez croire, être déjà reconnu. Sans preuve de votre talent, on ne vous confiera jamais ce job.
Essayez alors de publier au moins un ouvrage, didactique par exemple, même auprès d’une petite maison d’édition, et écrivez aussi vos propres ebooks, un blog, bref, montrez-vous. Je pense qu’il sera assez difficile au début de prétendre à être la plume d’une personnalité très importante, ainsi je vous conseille de vous créer un site d’apparence très pro, et de vous faire connaître par les réseaux sociaux.
N’hésitez pas à vous promouvoir en envoyant des emails, des messages privés, et à passer quelques coups de téléphone.
Quand on est pas du tout connu, et cela quel que soit le milieu, il existe une stratégie qui consiste à proposer un exemple de travail, un échantillon gratuit, afin de prouver votre talent. N’hésitez pas à le proposer sur votre site.
Écrire des mémoires : Biographe
Les personnes âgées ont vécu une longue vie, parfois très riche en événements marquants, et ont envie de la transmettre à leurs amis, et leurs descendants. Mais avoir vécu une vie palpitante ne signifie pas forcément avoir le talent littéraire nécessaire à produire un ouvrage intéressant à lire.
C’est là qu’intervient le biographe.
Pour être un bon biographe, vous devez avoir de grandes qualités d’écoute, et être capable de créer un climat de confiance entre la personne et vous. Vous l’interviewerez sur sa vie, mais il faudra poser les bonnes questions. Et pousser la personne à dévoiler une intimité qu’elle n’était pas forcément prête à révéler.
Car le sentiment d’avoir vécu une vie intéressante vient avant tout des détails, qui peuvent sembler inintéressants au protagoniste à première vue, mais qui représentent en réalité l’essence même de sa vie, et vont donner à l’histoire un caractère personnel.
Et d’autre part, sa vie recèle forcément des pertes, des souffrances qui peuvent l’amener à se sentir vulnérable face au jugement, le vôtre, mais aussi celui de ses futurs lecteurs.
Il faudra bien-entendu faire des recherches sur le contexte, en questionnant la personne, mais aussi en vous documentant. En effet, la personne qui raconte n’est pas forcément consciente du climat tout à fait particulier de sa famille, de sa ville ou de son époque.
Je vous conseille de lire ces deux livres, qui, en vous expliquant comment écrire votre autobiographie, vous donneront beaucoup de clés pour écrire celle des autres : Écrire son autobiographie, de Michèle Eckenschwiller, et Écrire l’histoire de sa vie, de Michel Barlow. (Il faut croire que les Michel/es s’y connaissent en biographie).
Créez-vous un site pro, avec une page de vente qui parle au coeur de vos clients. Si je voulais embrasser la carrière de biographe, je commencerais par faire une étude de marché auprès de 200 prospects ciblés (retraités, expatriés…), et je leur demanderais :
- Avez-vous déjà songé à écrire vos mémoires ?
- Pour quelles raisons ?
- Qu’aimeriez-vous que les gens se disent après avoir lu vos mémoires ?
- Que souhaiteriez-vous mettre en avant, avant tout autre chose ?
- Et dans un 2ème temps ?
Ainsi, je pourrais construire un verbatim et l’utiliser dans ma page de vente. Ensuite, j’expliquerais en détails la manière concrète dont je vais procéder, par exemple :
Je me déplace à votre domicile avec mon enregistreur, nous nous installons autour d’une tasse de thé, et je vous pose des questions sur votre vie, dans l’ordre chronologique. Vous pourrez me montrer vos photos, vos lettres, ou tout document qui vous semblera propice à bâtir votre histoire, etc.
Écrire pour la scène : Dramaturge
Le dramaturge écrit pour le théâtre, et par extension pour le stand-up. Il existe un très grand nombre d’acteurs qui souhaitent se faire connaître, de metteurs en scène à la recherche de textes contemporains inspirants.
Je ne vous cacherai pas que pour devenir dramaturge, il faut fréquenter le milieu du théâtre, avoir soi-même fait de la mise en scène, et une formation au jeu ou à l’art dramatique. Il faut faire partie de ce milieu, et être engagé dans une démarche artistique.
Les personnes qui, dans leur coin, ont écrit une pièce et veulent la vendre, n’y arriveront pas. Au mieux, elles pourront prêter leur texte à une troupe amateur qui gagnera 100€ par mois en pièces jaunes tombées dans un chapeau.
Il vous faudra donc une solide formation, comme par exemple, celle-ci : http://www.ensatt.fr/index.php/2-uncategorised/35-ecrivain-dramaturge, mais je vous le donne en mille, avec le niveau de l’Ensatt, et avec des pointures comme Enzo Cormann à la tête de la formation, vous n’y serez pris que si vous avez beaucoup de talent (de travail derrière…), et une formation initiale littéraire et artistique.
Il vous faudra avoir développé un point de vue solide sur l’art et la société, et une maturité dans l’application de votre savoir au travers de l’écriture dramaturgique. Bien entendu, vous aurez déjà écrit des choses, qui auront été montées, au moins par une compagnie locale ou une association de théâtre.
Oui, il faudra déjà être très bon avant même d’être formé. Et dois-je mentionner que vous ne devez pas avoir atteint vos 27 ans ?
Une autre voie par laquelle arriver à cette carrière est la formation classique hypokhâgne khâgne, puis études littéraires poussées et thèse que personne ne lira sauf votre directeur de thèse (et encore). Ensuite, vous ferez des stages, et à force de turbinage du cerveau et de soumission à la grosse machine académique, vous finirez par acquérir un tampon « CONFIANCE » sur votre nom, et enfin, vous pourrez finir par prétendre devenir ce que vous vouliez devenir, si jamais vous vous en souvenez encore. Voir l’interview d’Agnès Terrier.
Evidemment, si vous n’habitez pas dans une grande ville, et que vous n’avez pas papa et maman derrière pour financer ce long parcours, vous pouvez vous coller vos grands espoirs de dramaturge là où la dignité fait place à plus de pragmatisme.
Une autre option pour vous (ne pleurez pas) :
Si vous faites vous-même du stand-up, et que vous vous êtes fait reconnaître par les scènes ouvertes, votre chaîne Youtube, et que vous commencez à avoir votre petit public, vous pourrez aussi proposer vos talents d’écrivain de sketches aux autres artistes de stand-up. Là, votre talent disputera à la famine, et vous n’aurez pas beaucoup d’autres refuges que l’alcool et la pensée positive.
Écrire pour aider : Écrivain public
L’écrivain public rédige les courriers administratifs pour les personnes maîtrisant mal l’écrit. C’est avant tout un métier social, qui nécessite à la fois des compétences en français, et au niveau juridique.
Vos clients seront souvent des personnes dans une situation financière ou sociale précaire, et auront besoin de vos talents pour obtenir des aides, au niveau financier ou juridique, et vous devrez faire preuve d’empathie, d’écoute, et d’ingéniosité.
Il vous faudra connaître certains rouages et conventions des administrations, afin de rédiger les courriers les plus convaincants. Vos clients ne vous apporteront pas de quoi manger si vos courriers n’ont pas fonctionné pour eux. Ce n’est pas un travail en « one shot ». Mais si vous arrivez à attirer l’attention d’une préfecture, la bienveillance de la sécurité sociale ou de la CAF, vous pourriez bénéficier d’un bouche à oreille conséquent, et attirerez une clientèle importante, en flux constant.
Vous pouvez vous former ici : https://www.cned.fr/inscription/5decrdix
Écrire pour protéger : Écrivain juridique
Ce métier, qui s’apparente à l’écrivain public, n’existe pas actuellement en tant que tel. C’est donc un terme que j’ai inventé.
Pourquoi ce métier n’existe pas ? À cause de la grande secte des avocats et conseillers juridiques. Vous voulez un conseil juridique ? La loi interdit formellement à toute personne qui n’est pas assermentée de donner des consultations juridiques ou de rédiger des actes juridiques.
De manière synthétique, la loi distingue le conseil et l’information juridiques :
1. La diffusion en matière juridique de renseignements et informations à caractère documentaire est libre (art. 66–1)
2. La délivrance de conseils juridiques est permise de manière très restrictive.
Donc, si je reformule :
Vous avez le droit de donner des informations sur la loi et les textes de loi, à tout le monde, de manière libre. Vous avez donc aussi le droit d’expliquer et reformuler avec des mots simples ces textes de loi pour qu’ils soient bien compris.
Vous n’avez pas le droit de donner des conseils.
Et enfin, vous avez le droit de rédiger des courriers, mais pas des actes juridiques (un testament, une procédure de divorce, des statuts d’entreprise…).
C’est à dire que vous pouvez très bien, si vous vous y connaissez un peu en droit, ou que vous avez fréquenté intensivement les administrations et en connaissez bien les rouages, rédiger des courriers pour les personnes qui veulent faire reconnaître leurs droits.
Et j’entends ici les courriers en lettres recommandées, qui jouent sur la réussite d’une plainte, ou la protection des droits.
Si une personne vient vous trouver et vous dit : « J’ai mon propriétaire qui veut me mettre dehors », vous pouvez :
- Lui donner les textes de lois qui la protègent, sans interférer sur son choix. Lui expliquer clairement ce que signifient ces textes de lois.
- Rédiger ensuite un courrier pour ce dit propriétaire, avec les articles de loi précédemment cités mentionnés, sur l’initiative du client.
Si le client vous demande « Qu’est-ce que je dois faire selon vous ? », votre tâche s’arrête là, vous devez impérativement lui rappeler que vous n’avez pas le droit de donner un conseil. Faites attention, cela pourrait se retourner contre vous.
Si quelqu’un est en train de prendre une décision, qui, selon vous pourrait se retourner contre elle, vous pouvez très bien lui conseiller de bien relire ces 2 lois dont vous avez parlé précédemment, quitte à les lui réexpliquer, en vous assurant qu’elle a bien compris les différentes conséquences de ses choix possibles.
Mais les gens savent en général très bien ce qu’ils veulent, et très souvent, ce qui leur manque, ce sont les infos, et les compétences.
Écrire pour les touristes : Rédacteur de guide
Il n’existe pas non plus de réelle dénomination pour ce job. Les guides emploient des rédacteurs ou des journalistes, et ils sont bien souvent payés au lance-pierre.
Lorsque vous rédigez pour des guides, votre job consistera à vous rendre dans les différents endroits de la planète pour recenser les hôtels et restaurants et rédiger sur ces derniers. Ne croyez pas que vous allez prendre le temps de dîner et dormir dans chaque endroit. Ce sera plutôt de la visite au pas de course (12 hôtels en 1 jour), et du blabla fait autour de ce que vous avez cru percevoir de l’endroit. De l’arnaque les guides ? Noooon.
Voilà pourquoi je vous suggère plutôt de procéder de la manière suivante :
Vous avez envie de devenir blogueur en mode nomade digital ? Explorez un pays en profondeur, pendant 4 mois par exemple, et devenez une référence avec votre blog (pour savoir comment faire ça et concurrencer les autres blogs de voyage, il vous faudra suivre ma formation blogging). Vous citerez les restaurants et hôtels que vous avez aimés. Une fois que votre blog sera reconnu pour cette destination, passez 2 mois à retourner voir vos endroits préférés, et montrez-leur ce que vous avez déjà écrit.
Proposez-leur un partenariat : vous laissez le lien que vous avez déjà mis, et vous les référencez sur votre « annuaire » de restaurants et hôtels. Vous pouvez créer un petit moteur de recherche avec lieu, nombre de chambres, etc grâce au plugin Toolset, et à son composant Views par exemple.
Et vous leur demandez de payer un montant chaque mois pour apparaître dans votre guide.
Vous passez au pays suivant, et soit, vous avez créé un blog avec une catégorie pour chaque pays, soit vous recréez un blog, etc.
Attention à bien dissocier votre vie professionnelle de votre vie personnelle, ce qui n’est pas forcément évident en voyage, comme l’explique Benjamin sur son blog.
Écrire pour adapter : Transcripteur
Il existe de multiples supports à transcrire, et si vous optez pour ce domaine, vous ne manquerez pas de travail. Le plus dur sera de promouvoir votre activité, sur les plateformes, en envoyant des mails personnalisés, en créant votre site, etc. N’hésitez pas à bien lire ce blog, vous y trouverez de nombreuses pistes.
Que pouvez-vous transcrire ?
- Des supports audios
- Des vidéos
- Du braille
- Le langage des signes
- L’accessibilité DYS (dyslexie, dyscalculie, etc)
Voici des conseils concrets pour vous lancer en tant que transcripteur sur le blog croquefeuille. et quelques conseils ludiques sur le blog petitargentjobonline.
Si vous souhaitez devenir fonctionnaire, et travailler pour l’accessibilité des sites et documents administratifs et scolaires (braille, DYS…), vous devrez faire une formation sur 2 ans de transcripteur-adapteur.
Attention à ne pas vous retrouver dans un guet-apens comme François Cluzet dans La mécanique de l’ombre. 😀
Écrire pour le cinéma : Scénariste
Vous êtes passionné de cinéma, et possédez une imagination débordante (à la limite de la mythomanie) ? Écrivez des scénarios !
Les séries « télé » (qu’on regarde sur Netflix ou qu’on télécharge :D), explosent, et s’il y a un métier qui est aujourd’hui en expansion, c’est bien celui-ci ! Les producteurs sont à la recherche permanente de nouvelles histoires, de nouvelles intrigues, et repoussent sans cesse les limites de l’originalité.
Si vous n’avez pas les moyens de vous former dans une école de cinéma, faites-vous connaître en rédigeant des scénarios pour des projets amateurs, sur le web, si vous vous sentez l’envie de réaliser, réalisez vous aussi les films dont vous avez construit le scénario, et participez à des concours de scénarios.
N’hésitez pas à entrer en contact avec des boîtes de production, et à leur envoyer vos scénarios (sous forme de synopsis, avec un extrait…), à leur proposer de scénariser des projets sur le long terme…
Ressources :
- Les 2 incontournables, mais en anglais (mettez vous à l’anglais !!) : Writer’s Journey de Christopher Vogler (Livre obligatoire dans les écoles de scénaristes…Alexandre Astier est devenu connu grâce à lui) et Power screenwriting : The 12 Steps of Story Developpement de Michael Chase Walker (Son livre est donné à lire aux scénaristes dans les grands studios hollywoodiens).
- Vous trouverez pas mal de réponses à vos questions sur le blog Devenez scénariste.
- Cet article vous explique comment mettre en page un scenario
- Celtx, un outil gratuit vous permet de rédiger facilement.
- Les scénarios des grands films, à acheter (utile si vous souhaitez écrire un film dans le même esprit que…)
Il m’a fallu un certain temps pour définir quels ouvrages j’allais vous proposer en référence. Il en existe tellement, et beaucoup sont très bons ! Mais j’ai fini par poser mon choix sur les 3 suivants :
- Power screenwriting : The 12 steps of story developement, de Loane Eagle. Ce livre est l’un des outils qu’a utilisé par Alexandre Astier pour écrire sa série Kaamelott.
- Écrire un scénario pour le cinéma, de Frank Haro. Ce livre est bourré d’enseignements basés sur des exemples concrets, qui vous aideront à bâtir une bonne histoire.
- Anatomie du scénario, de John Truby. Ce dernier vous apprend à structurer vos idées selon un plan précis, et met pas mal l’accent sur la rédaction de scénarios pour les séries télé, ce qui me semble indispensable à connaître aujourd’hui.
Et n’oubliez pas que vous pouvez aussi écrire pour les dessinateurs, en devenant scénariste de bandes-dessinées !
Écrire pour diffuser : Attaché de presse
L’attaché de presse est un peu le journaliste promotionnel de la boîte. C’est lui qui est chargé de communiquer sur l’entreprise aux différents médias.
Vous devrez savoir rédiger un communiqué de presse adapté aux journalistes, et créer des dossiers de presse (communiqué de presse amélioré avec des illustrations, des annexes, le tout mis en forme par une maquette) pour tous les médias qui auraient besoin de sujets à traiter dans le secteur de l’entreprise.
Vous souhaitez vous former pour être employé dans une entreprise ? Vous devrez avoir au minimum un bac+3, BTS en communication+ licence, et une ou deux années en école de commerce/management sera un gros plus. En savoir plus sur la formation pour devenir attaché de presse.
Sinon, vous pouvez vous former à la contentologue :p, et proposer vos services de dossiers et communiqués de presse en freelance.
Ouvrages pour se former :
- Réussir ses relations presse, de Élodie Cally
- Les Relations presse : Comment communiquer avec le public grâce aux médias, de Jean-Noël Nouteau
- Les relations presse à l’heure du digital, de Marie-Laure Laville
Articles indispensables à potasser :
- Comment rédiger un dossier de presse efficace
- Article détaillé pour écrire un communiqué de presse
- Créer un communiqué pour une conférence de presse
Gagner de l’argent en écrivant des emails : Chargé de campagnes emailing
Voici un job qui a beaucoup d’avenir, étant donné le nombre croissant de personnes qui se lancent sur internet et ont besoin de promouvoir leur produit par le biais d’une newsletter.
Il est traditionnellement admis qu’1 abonné = 1€ par mois….Dans la mesure où vous enverrez suffisamment d’emails. Mais gérer son site, son blog, sa communication et le service après-vente du produit n’est pas de tout repos.
C’est pourquoi je pense que se lancer en tant que chargé de campagnes emailing en freelance est tout à fait envisageable, sans passer par la case « rédacteur web ». Vous pouvez donc tout à fait lancer votre blog et promouvoir vos services pour la rédaction d’emails exclusivement.
Il faudra donc vous former au copywriting (voir ci-dessus « Copywriter »), et au marketing d’emails. Connaître les outils de gestion de mailing-list sera évidemment indispensable. Vous pouvez par exemple lire ici un grand guide pour l’emailing, dont un tuto Aweber complet.
Vous pourrez aussi opter pour le salariat, mais prévoyez tout de même un job assez répétitif, dans la mesure où vous n’aurez à vendre qu’un nombre restreint de produit, suivant une stratégie commerciale précise : le champ créatif sera donc assez restreint.
Le côté positif réside dans le besoin du marché : ce n’est pas un secteur bouché, ça ne risque pas de le devenir, et vous n’aurez aucune difficulté à trouver un job dans ce domaine. Qui plus est, si j’en crois l’afflux constant de newsletters effroyablement nulles que je reçois des sites e-commerce, sans avoir de compétences marketing trop développées…
Néanmoins, si vous avez le goût du travail bien fait, et la passion du marketing, et que vous n’avez aucune ambition de devenir chef d’entreprise, je vous conseille de suivre, en plus de votre fac et école de commerce quasi-inutile, les nombreux blogs de marketing français et américains sur la rédaction d’emails qui vendent vraiment.
Je vous conseille
- Copywriting-pratique.com et Lifestylers (pour changer :D)
- Kopywritingcourse (génial)
- Socialtrigger (abonnez-vous aux emails de Derek, vous allez apprendre en
bavant dessus,les observant)
Écrire pour animer : Animateur d’ateliers d’écriture
Si vous avez déjà rédigé des ouvrages, publiés ou non, que vous êtes reconnu au moins par une communauté restreinte, que ce soit vos lecteurs de blog, ou le milieu d’écrivains que vous fréquentez, soirées poésies, lecture, slam…, vous avez la possibilité de gagner facilement votre vie en animant des ateliers d’écriture.
Pourquoi ? Parce que les personnes qui écrivent le font pour être lues, reconnues. Et l’ambiance des ateliers d’écritures leur permet de se livrer, de montrer leur créativité sans jugement. Elles ne sont pas là pour gagner leur vie, elles veulent qu’on les écoute, qu’on les applaudisse, qu’au moins une personne leur dise « C’est très intéressant ce que tu fais » ou « J’ai bien aimé quand tu as dit… ».
On est loin de l’exigence personnelle, du défi, du projet d’entreprise. Ce ne sont pas des cours, ce sont des récréations pour les âmes d’artistes malmenées par la vie.
Ce n’est vraiment pas difficile. Enfin, je m’entends…si vous possédez déjà certaines compétences :
- Créativité : il vous faut être passionné, et inventer sans cesse de nouvelles ressources.
- Sociabilité : si vous avez une grosse tendance à la misanthropie, devenez plutôt développeur web.
- Tolérance : certains parlent trop, d’autres pas du tout, certains écrivent des trucs très nuls et très longs :D. Faut écouter jusqu’au bout. En souriant.
- Gestion de groupe : Les adultes sont comme les enfants, ils aiment bien papoter, y compris quand ce n’est pas le moment. Les égos sont parfois en rébellion avec l’ordre établi (n’importe quel ordre, même celui de s’asseoir en rond comme tout le monde). Il faut gérer l’accueil, les pauses, etc.
Cette dernière compétence pouvant s’apprendre avec une petite formation ou un stage.
Il existe beaucoup d’exercices tout fait pour animer des ateliers, et vous pourrez bien-entendu piocher dedans, comme dans ce fabuleux ouvrage de Faly Stachak, regroupant pas moins de 350 exercices d’écriture amusants.
Mais il faudra aussi inventer les vôtres !
Si vous débutez totalement dans ce domaine, vous pouvez vous former à l’animation d’ateliers d’écriture :
Écrire pour enseigner : Auteur d’ebooks didactiques
Que ce soit pour les vendre sur votre blog, grâce à un funnel sur plusieurs jours, ou avec une simple page de vente, rédiger des ebooks dont votre cible aura réellement besoin vous permettra de gagner votre vie.
Mais attention, il vous faudra maîtriser le copywriting et le référencement. Si vous n’avez jamais blogué, et que vous ne désirez pas vous lancer dans la longue entreprise de créer un blog, je vous conseille de vous lancer directement avec une page de vente que vous promouvrez par de la publicité.
Pour être certain de vendre vos ebooks, il vous faudra connaître parfaitement votre cible et votre marché. Pour cela, écrivez à 200 personnes, ou faites un sondage, et demandez à ces personnes quel est le problème principal qu’ils rencontrent dans la thématique que vous avez choisie.
Vous aurez d’une part, les sujets à traiter pour vos ebooks, et d’autre part, les bons titres et les bonnes accroches, grâce au verbatim utilisé par vos sondés.
Bien-entendu, il vous faudra rédiger un contenu de qualité, histoire d’avoir de bons commentaires, de bons retours, voire même du bouche à oreilles et des liens.
Ce contenu devra répondre précisément au problème de votre cible, et se diviser en catégories. Il n’y aura plus qu’à remplir les cases. Inutile de faire du balzac, dites juste ce que vos clients ont besoin de savoir. Pensez « Comment puis-je encore mieux aider la personne à résoudre ce problème précis ? ».
Ressources
- Un excellent article d’André de Traficmania : 5 méthodes simples pour une page de vente attractive.
- Pleins de pistes pour vendre ses ebooks sur bloginfluent.fr
- Un podcast dédié à Julien, qui vend ses ebooks par le biais de son blog.
Écrire pour Amazon : Auteur numérique
Il s’agit de la même chose que pour les ebooks didactiques, mais en vous concentrant uniquement sur Amazon. Le but étant de vous référencer sur les bons mots-clés. Si votre cible cherche plutôt « Comment réduire le stress » et que vous avez écrit « Comment être zen ? », c’est raté.
Alors, regardez bien les Amazon suggests !
Pour réussir à atteindre le top dans la recherche, il faut avoir des commentaires. Pour cela, offrez votre ebook pendant 15 jours (proposé directement par Amazon), en demandant à tous vos réseaux de bien vouloir le commenter, mais aussi en le rappelant à la fin de votre livre.
Essayez d’écrire le plus d’ebooks possibles sur des niches ciblées : préférez écrire plusieurs très petits ouvrages à 3€, plutôt qu’un seul gros à 30€. Attention, sur Amazon, le commentaire est roi : veillez à ce que même votre petit contenu possède une réelle valeur ajoutée. Il faudra maîtriser parfaitement le sujet que vous traiterez.
Ressources
- Une petite vidéo sympathique pour apprendre à vendre un ebook sur Amazon : https://www.youtube.com/watch?v=T3j94S03WEE
- Un article complet sur la promotion Amazon : http://bloginfluent.fr/promouvoir-son-e-book-sur-amazon/
- Un très bon ouvrage : Comment vendre son livre sans faire le tapin, de Mohamed Mouras.
- Un article au titre racoleur et pourtant bien plaisant à lire, du sulfureux Tim Ferris.
Écrire des chansons : Parolier
Vous êtes doué pour mettre vos pensées en rythme et en rimes ? Proposez un couplet à 5€ sur Fiverr, hantez les forums de musique, contactez les éditeurs ayant accès à un gros catalogue d’artistes.
N’hésitez pas non plus à entrer en contact avec ceux que vous rêvez entendre chanter vos mots !
Il est peu probable que vous arriviez rapidement à gagner votre vie et uniquement avec ce job. C’est un complément pour les auteurs. Mais pourquoi pas rêver un peu, surtout que c’est un métier qui existe, à part entière. Et si vous parvenez à décrochez un contrat avec une future star de The voice, ce sont des droits d’auteurs pour la vie…
Quelques liens
Un livre sur l’art d’écrire des chansons : Écrire un chanson, de Robert Léger. Un livre sur le métier de parolier : Un auteur chanté n’est pas forcément entendu ni payé, de Stéphane Ternoise.
Alors, cet article vous a donné envie d’écrire j’espère ? N’hésitez pas comme d’habitude à me poser vos questions dans les commentaires et à partager cet article à vos amis qui rêvent de vivre de leurs écrits.
Sophie, la Contentologue, vous apprend à écrire et à vivre de vos écrits. Articles, livres, romans, pages de vente : découvrez comment rédiger et devenir un pro de la plume !
Cet article propose des conseils très pertinents pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’écriture rémunérée. J’apprécie particulièrement les astuces sur la création d’un portfolio et l’importance de se diversifier dans les types d’écriture. Cela montre que le monde de l’écriture est vaste et qu’il y a de nombreuses opportunités à explorer. Merci pour ces informations !
Après mon BTS édition je me suis lancée comme correctrice et rédactrice web. Pendant 6 ans j’ai adoré mon métier. Mais plus le temps passait et plus la rédaction web est devenue mon job à plein temps (que j’ai par ailleurs agrémenté d’une formation de community manager). Le soucis c’est que mes clients étaient réguliers, certes, mais demandaient sans cesse des rabais. J’ai dé-tes-té bosser avec les français ! Jamais rien ne convenait ! Et pour être payé il fallait attendre des mois. J’ai finalement trouvé le filon et j’ai commencé à bosser pour le département français de sites web américains et même chinois. Malgré les prix vraiment bas (ce sont eux qui fixaient les prix) je vivais très confortablement de ma plume.
Bon après j’ai eu mes enfants et des ennuis de santé du coup j’ai tout stoppé. Aujourd’hui en invalidité, j’ai la ferme intention de me mettre sérieusement à écrire un roman. J’ai déjà suivi une formation d’écriture pendant le confinement et je suis vos cours avec attention 🙂
Bonjour,
Tout d’abord un grand merci à vous Sophie Gauthier, cet article me donne des pistes auxquelles je ne pensais absolument pas pour faire des revenus autour de l’écriture.
Je suis AVS et je cherche un complément de revenus.
Beaucoup de réflexion et de futures formations à prévoir, cela me donne envie d’aller de l’avant et de (re)prendre ma plume avec plusieurs projets en tête 🙂
Super Nathalie, tu peux gagner très correctement ta vie avec la rédaction web. 🙂
Très bel article, complet.
Merci beaucoup Sophie GAUTHIER
Bonjour Sophie,
malgré votre succès (à ce sujet, recevez mes félicitations), je ne vous découvre qu’aujourd’hui.
Alors, sachez que la formation du CEC existe toujours sous le même format. Je suis bien placée pour vous le dire (l’écrire) car je suis en train de l’achever (plus que 4 cours/devoirs avant le test final, yes !). Les cours par correspondance ont un goût délicieusement suranné, ce qui n’est pas pour me déplaire dans la mesure où j’ai suivi et que je suis encore d’autres cours en ligne. Il faut avouer que la connaissance des signes et préparation de copie et les signes de correction devrait peu me servir et j’aborde ces derniers temps la façon la plus efficace de corriger à partir de Word. Je m’aperçois que je n’arrive pas à déplacer le curseur dans le texte que j’écris et que je ne peux plus l’aérer ou apporter une correction. Je suis morte de rire. Encore bravo ! Bien que très occupée par le lancement de mon activité de lecture-correction, voire de rédactrice web, je reviendrai vous lire avec grand plaisir. Bien à vous, Christine
Hello Christine, merci pour votre message. C’est étonnant que cette formation existe encore et sous format papier, mais je trouve ça génial ! Il m’arrive parfois d’essayer d’augmenter la luminosité de mes livres papiers haha !
Bonjour Sophie
Je viens de découvrir votre article que je trouve épatant et complet. Le confinement et certains événements récents de ma vie me font voir l’avenir différemment.. J’aime beaucoup écrire et aimerais pouvoir gagner ma vie tout en conciliant métier intéressant et vie plus calme et authentique à la campagne! J’envisage la formation de correctrice, pourriez-vous svp m’en dire un peu plus?
Un grand merci!
Cyrielle
Bonjour Cyrielle,
Il faut que tu fasses une formation de correcteur de texte. Tu trouveras plein d’infos en ligne, il y en a de plus en plus. Personnellement, je n’en connais qu’une et je serais mal placée pour la recommander car je l’ai faite il y a plus de quinze ans, par courrier papier, sans internet ^^.
En tout cas, ce type de formation te permettra de travailler à ton compte ou pour des maisons d’édition.
Bonjour Sophie,
Merci pour votre article.
Pour ma part, je fais du copywriting. C’est un peu différent mais l’objectif est le même : gagner de l’argent en écrivant 🙂
Je crois que c’est le premier commentaire que j’écris sur un blog. Remarquable article ! Fourni, référencé et avec le positivisme nécessaire pour donner l’envie de passer à l’action. Un bon début pour de nombreuses idées à réaliser en 2020. Bon, j’ai eu 27 ans hier, je peux déjà laisser tomber dramaturge 🙂
Hello Alexandre,
Merci pour ton commentaire !
Si ton rêve est de devenir dramaturge, n’hésite pas à te lancer tout de même… Je ne voudrais pas être la cause d’un abandon de carrière ^^
Bonjour Sophie,
Et merci déjà pour votre blog qui est excellent.
Je suis traductrice et j’aimerais me lancer dans la traduction d’ebooks vendus sur Amazon par des auteurs méconnus (ou spécialisés et non édités de manière conventionnelle).
Pour la rémunération, votre article recommande de proposer 50 % des recettes sur les ventes.
Je trouve cette manière intéressante de procéder, avez-vous calculé le prix vous-même ou bien pensez-vous qu’il s’agit du mode de rémunération classique ? Je n’arrive pas vraiment à trouver l’info et en général je facture au mot.
Merci pour votre aide précieuse 🙂
Maéva
Merci beaucoup Maéva,
J’ai inventé ce système et donc la rémunération qui va avec. Je suis certaine que de nombreux auteurs seraient intéressés par cette méthode, et qu’auraient-ils à perdre si vous vous occupez de toute la traduction et qu’ils récupèrent en plus 50% des ventes (sur des livres qu’ils n’auraient jamais vendu sans vous, donc) ? Libre à vous de reconsidérer ce pourcentage. Si par exemple vous réalisez que de nombreuses personnes sont intéressées, proposez 40% pour eux et 60% pour vous. Au contraire, si vous constatez que certaines personnes sont réticentes (elles ne seraient pas très malignes, mais vit-on réellement dans un monde de personnes futées au niveau marketing j’en doute 😉 ), vous pouvez proposer 60% pour eux et 40% pour vous. Après, il faut voir si vous vous chargez de la vente, dans ce cas, le plus gros pourcentage sera pour vous. J’ai écrit une méthode pour écrire un livre et le vendre qui se trouve sur ce site. Elle explique bien comment vendre à coup sûr un livre sur les plateformes. Belle journée !
Merci beaucoup pour cette réponse. En effet, les auteurs n’ont rien à perdre, à condition que la traduction soit de bonne qualité.
La méthode dont vous parlez est celle d’un article de blog ? Sinon j’ai aussi écrit un ebook sur Amazon et je gagne une petite rente chaque mois. je me dis que si j’en écris trois ou quatre de plus, ça peut faire un bon complément de revenus 🙂
Je n’ai pas très bien compris la question : est-ce que vous voulez dire que la méthode est applicable pour des articles de blogs ou plutôt des livres ? Si c’est ça, oui bien sûr. Si la question signifie « Est-ce que j’ai pris cette méthode d’un article de blog ? » La réponse est non, c’est une méthode que j’ai créé (du moins que je n’ai jamais lue ailleurs).
OK merci en tout cas !
Merci pour cet article ultrariche, complet, référencé! J’y ai appris plein de choses et cela m’a ouvert à de nombreux projets.
A bientôt! Cécile .
Merci pour tout ces merveilleux conseils. Merci pour le coté positif tout au long de cet article. C’est la troisième fois que je me penche sur ce blog, tout est apparemment possible et les propositions d’ouvrages sont parfait pour démarrer. J’ai désormais des idées pleins la tête! Il n’y à plus qu’a!
Merciii Sophie, pour tes précieux conseils, ton humour et ta motivation, qui ponctuent chacun de tes articles !!!
Excellentes techniques pour bien arrondir ses fins de mois !
Article très intéressant et très utile pour aller plus loin dans la chanson. Merci !
Bonjour à tous,
Sophie, il y a pas aussi le métier de dialoguiste en différence avec scénariste ?
Sinon, pour la catégorie des chansons, il y a le livre Écrivez vos chansons de Gary Ewer que je recommande.
Bonjour et merci pour ces conseils.
Pour les e-books, la majorité sur le web est gratuite. Est-ce que mettre un prix la dessus ne serait pas un désavantage?
Merci pour votre message. Non, la majorité des ebooks ne sont pas gratuits. Ebook signifie livre en version numérique. Donc ce serait comme dire que la majorité des livres sont gratuits.
Bonjour Sophie,
Je découvre votre blog et je me dis pourquoi pas… Je tiens un blog mariage depuis un an mais je n’ai jamais essayé d’en vivre car je l’ai créé pour partager ma passion sur l’organisation de mariage et conseiller de future mariée. Aujourd’hui je me reconvertie en tant qu’officiante de cérémonie laïque pour les mariages et baptêmes (un 26ème métier pour gagner de l’argent en écrivant) et je me demande comment je peux utiliser mon blog existant. Je n’ai pas un gros trafic (entre 150 et 200 personnes par jour) mais je n’ai jamais rien fait pour essayer de le développer. Alors que faire? le « transformer » en site vitrine pour ma nouvelle activité avec blog intégré. Ou le garder « indépendant » et essayer de le rendre pro et créer un autre site séparé pour mon activité? J’avoue que je suis perdue! Peut-être pourrez-vous me conseiller? Quoi qu’il en soit, je vais de ce pas tester votre formation, en m’inscrivant à l’offre découverte d’une semaine offerte! Et qui sait, peut-être que je vous retrouverais dans quelques temps pour la formation complète si vous pensez que mon site peut-être monétisable…
Hello Solenne,
Il vaut mieux repartir de zéro. Le travail que tu as déjà fourni, garde-le comme « matière » pour ton futur blog pro. Comme je dis dans ma formation : « Retaper un blog qui ne marche pas en blog qui marche, c’est comme mettre de la mousse à raser dans une mayonnaise ratée. »
Ta niche est monétisable, le blog que tu as actuellement, clairement pas (je le dis sans l’avoir vu, car s’il était monétisable, et bien tu le monétiserais déjà). Bloguer professionnellement, c’est tout une stratégie, qui n’a rien à voir avec le blogging amateur. Déjà, on ne commence pas par créer un blog. 😉 Belle journée !
Merci Sophie d’avoir pris le temps de me répondre. J’ai toutefois une petite question car je ne trouve la réponse nulle part. Comment savoir qu’un blog est monétisable? De nombreuses demandes de partenariats? un grand nombre d’abonnés rapidement? être en première page google? Ou un truc secret que tu nous dévoiles dans ta formation? 😉
Un blog est monétisable quand il a été conçu pour monétiser. Se demander si un blog amateur est monétisable, c’est comme si te demander si ta propre cuisine peut devenir un restaurant. Capiche ? 😉
Si, capiche! Merci Sophie! 🙂
Bonsoir, cet article est vraiment très complet. je vais le relire plusieurs fois. J’ajoute que je suis biographe mais que ce métier permet difficilement d’en vivre ou alors c’est que je suis vraiment nulle pour me faire connaitre. Je me demande donc quel autre métier lié à l’écriture je pourrais envisager.
Merci Kathou. Je connais plusieurs personnes vivant de ce métier, mais il peut être effectivement difficile de se faire connaître. Je vous conseille ma formation Blogonomia : vous y apprendrez à vivre de votre blog, et cela peut être un excellent moyen de vendre votre service.
Merci de ta réponse. Je voulais ajouter que tu es vraiment génial ! Ca y est c’est sorti, depuis le temps que je parcoure en long, en large et en travers ton blog, il fallait bien que je finisse par te le dire ! je suis vraiment émerveillée par ton blog, ta pêche, ton humour, ton écriture et j’en passe… Je bois, je savoure, je vibre à chaque lecture ! Ben oui, je suis en pleine recherche pour diversifier mon activité pro de biographe familial. C’est un métier que j’adore mais qui est fait pour les femmes qui ont un mari qui fait bouillir la marmite. On en vit pas ou très mal ou alors c’est que je ne sais pas gérer correctement en effet ! Alors comme je suis imbibée du virus de l’écriture, je me suis mise en quête de solutions nouvelles….Rédacteur Freelance par exemple ou je ne sais quoi d’autres qui me donnerait le sentiment de ne pas gâcher ce « talent » qui a débarqué un jour dans ma vie pour ne plus me quitter. Mais quoi, comment, par ou on commence, est-ce que je ne vais pas perdre toute envie d’écrire en pataugeant dans des marécages de sujets qui me filent qui boutons… Tu es la première qui me donne envie de foncer sans forcément avoir le sentiment de plonger dans un monde hostile et sans âme ! Mais je crois que j’ai besoin d’aide en effet. Mes idées se bousculent, s’entortillent et s’écrasent sur un mur qui me parait parfois infranchissable…Qui pourrait bien avoir besoin de textes venant d’une artisto-poético qui n’y connait rien au SEO ? Tu penses que je peux réussir à vivre des biographies et/ou que je devrais me diversifier ? Ah oui, j’ajoute que je tiens un blog perso mais je n’ai jamais vraiment imaginé en vivre, c’est pour moi un lieu de rencontres, de partages ou j’ai envie de pourvoir dire tout ce que je veux sans limites et il n’est pas en lien avec mon site pro ! Merci en tout cas pour tout.
Salut Sophie,
J’admire et j’addooore ta plûme asscérée, et vibbrante de senss… 😉
Tu connais pas un métier pour qqun qui voudrait inventer de nouveaux mots ou de orthographiés différemment?;-)
Juste pour te demander:
et toi aujourd’hui pour vivre (cette année par exemple) tu fais aussi 25 différents métiers ou idées pour rédiger sur le web?
Pas 65 j’espère… 😉
Hello Azulera,
Oh merci ! 🙂
En fait, cet article c’est surtout pour l’écriture web…J’en vois pas vraiment d’autres.
Un Néologue ? Faut que tu l’inventes, je ne le connais pas ce métier.
Merci Sophie pour cet article si riche et que l’on savoure avec plaisir. Merci pour la mention faite de petitargentjobonline.
Bonjour Sophie, merci pour cet article génial qui fait le tour complet des métiers liés à la rédaction web. Et tous ces conseils, un vrai régal! Merci de nous en donner autant. Grand merci pour la mention de petitargentjobonline. Je partage sans aucune hésitation!
Haha ! Je suis encore très « pipi caca » car ton image et tes commentaires m’ont bien fait rire ! Je suis d’accord avec toi pour la concurrence non-déloyale des rédacteurs web Malgaches, celui qui pense qu’on lui pique du boulot doit avoir un niveau 3ème…
Et sinon tu avais aussi « écrire pour retranscrire », car pas mal de boîtes cherchent des rédacteurs pour retranscrire des documents vidéo ou audio 😉
Ou en tout cas se rabaisser beaucoup…
J’ai mis ce que tu dis dans « Écrire pour adapter ». 😉
Ravie que tu aimes mon humour, reviens chez moi et tu y trouveras encore des réflexions issues de mon cerveau de 4 ans.
En effet ! Je l’avais loupé, tu as pensé à tout ! 😉 à très vite
Salut Sophie,
Toujours aussi intéressant et agréable à lire ! Juste une petite remarque, dans la partie « romans historiques », il y a deux fois le même lien : j’étais intéressée par les prises de têtes d’Evelyne Brisou-Pellen (j’adorais cette auteure quand j’étais petite), mais ça pointe vers la vidéo du dessus…
Merci en tout cas pour cet article super complet 🙂
Salut Alice,
Ah, je vais corriger ça merci ! Et merci pour ton retour 🙂
Coucou Sophie !
Encore un article hyper riche d’informations et de ressources que tu nous partage là !
C’est hyper intéressant tout ça ! Suis déjà lancée dans l’écriture d’un roman depuis quelques années déjà et je fais des concours de poésies et nouvelles qui est aussi un bon moyens de se faire connaître et gagner en popularité sur le CV. J’entend par-là pour devenir romancière ou poète etc… mais peut être aussi un gage de qualité pour autre chose comme par exemple parolier ou scénariste.
J’ai aussi autant de plaisir à te lire avec tes délires et autres blagounettes sorties un peu de l’espace temps :p !
Vivement le prochain article !
Salut Sabrina,
Merci beaucoup. eh bien, si avec toutes ces passions tu n’arrives pas à trouver un job à l’écrit… 🙂
Oui, je fais des blagounettes intergalactiques, dans un souci d’ouverture. À bientôt !
Si j’avais une passion que pour l’écrit … pas le temps de m’ennuyer, je te l’assure !
Et c’est très bien, perso je me régale de tes articles parce que ce sont de très bons articles mais aussi parce qu-ils sortent de l’ordinaire ! Continues à nous mettre des blagounettes et autres phrasés intergalactocidérales 😉
Compte sur moi :p
Salut Sophie,
Encore une mine de conseils à exploiter. Pour les thrillers, polars et autres romans à suspense il y a l’excellent L’art du suspense : mode d’emploi de Patricia Highsmith (l’inquiétant Mr Ripley).
Je pense qu’on peut aussi mixer les genres pour augmenter son nombre de lecteurs, du genre zombie sentimentale, c’est vrai il n’y a que les vampires qui ont le droit de vivre des histoires d’amour; ou fantasy humoristique. je suis sûre qu’il y des mélanges qui n’ont pas encore été tentés.
Je te souhaite une bonne journée.
Salut Antoinette,
Merci pour ton commentaire et le livre. Les conseils de Patricia Highsmith doivent valoir leur pesant d’or effectivement. Pour le mélange des genres, c’est sûr qu’on peut toujours s’amuser. Mais pour gagner de l’argent, il vaut mieux compter sur un produit qui a un marché. Après, il faut se faire confiance : si on a un vrai talent et qu’on trouve LA bonne idée qui va cartonner… 😉
Merci Sophie 🙂
1) Pour ton article toujours très complet
2) Pour les deux mentions de mon blog
3) Pour la découverte du lien kopywritingkourse.com que je ne connaissais pas 🙂
Ca fait plaisir toutes ces infos de bon matin.
Longue vie à tes articles toujours passionnants.
Tu pourrais en faire des livres à part entière 😉
Belle journée à toi.
Salut Yvon,
Merci beaucoup ! Je compte me mettre à faire une série d’ebooks à partir de la rentrée. 😉
C’est un plaisir de partager ton site, rare ressource de qualité sur le copywriting au niveau francophone !
Belle journée 🙂
J’adore écrire, j’ai donc dévoré ton article 🙂
Par contre, un petit mot sur l’auteur de guide de voyages.
J’ai participé à la mise à jour de deux guides de voyage, j’en parle d’ailleurs sur mon blog (ma première expérience, la mise à jour du Guide Evasion Sicile http://occhiodilucie.com/travailler-guide-voyage/).
Concernant l’éthique de l’auteur, je parle pour moi : tous les lieux cités dans le guide sont testés, j’ai mangé dans chacun des restaurants (et dans d’autres moins bien qui ne figurent pas au carnet d’adresse), et j’ai visité ou séjourné dans les hôtels que je mentionne. Les prestations sont testées, les randonnées aussi, l’enquête sur le terrain est sérieuse et fouillée. Peut être que ça dépend des maisons d’édition et du pécule attribué à l’auteur… mais dans mon cas je trouve qu’on m’a donné les moyens financiers et pratiques de fournir un travail de qualité. Aussi, avant de partir, j’ai beaucoup lu, fait des recherches, préparé le terrain, contacté des personnes sur place… Le travail est passionnant et, toujours dans mon cas, loin d’être bâclé.
Par contre ce n’est pas quelque chose qu’on peut concevoir comme un métier unique : les auteurs de guide ont d’autres sources de revenus, on ne peut pas vivre que des guides sinon il faudrait enchainer les missions (et les éditeurs préfèrent généralement avoir des auteurs variés pour leurs guide et ne donnent pas trop de missions à une seule personne). Donc en général il a un autre job, lié ou non à l’écriture. (Mais ça, ça vaut pour beaucoup de métiers de l’écriture héhé)
Voilà je voulais apporter cette précision mais aussi te remercier pour cet article que j’ai trouvé très intéressant, fourni et inspirant !
Salut Lucie, merci pour ton partage. Effectivement ça dépend des guides. Les quelques personnes que j’ai rencontrées m’avaient toutes fait ce retour. Il y a même le routard qui passe à peine un coup de téléphone aux différents lieux pour savoir s’ils sont toujours en activité, et qui renouvelle son guide pour 1 année…quand ils le font. Donc c’est cool au moins de savoir qu’on peut faire confiance aux guides Evasion. 🙂
À bientôt !